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Test Quantum Break sur Xbox One

Bien que Quantum Break soit sorti il y a déjà quelques mois, je n’ai pu me lancer dans l’aventure que la semaine dernière. Pour rappel, Il s’agit d’une exclusivité console Xbox One développée par les p’tits gars de Remedy. Le studio a notamment fait parler de lui avec Max Payne (2001) ou plus récemment Alan Wake (2010).

Ne vous arrêter pas au charisme de poulpe du héros
Ne vous arrêtez pas au charisme de poulpe du héros

Le fin des du temps

Le scénario n’a rien de fou mais est suffisamment maitrisé pour que l’on s’y accroche sans s’y perdre. D’autant qu’il est question de voyages temporels. Et l’on sait bien que dans toutes oeuvres qui mélangent passé, présent et futur, ça se casse souvent la gueule à un moment ou à un autre. Bref, dans Quantum Break, j’ai incarné principalement Jack Joyce qui débarque pour aider son vieux pote Paul Serene lors d’une expérimentation. Et comme d’habitude, quelque chose foire. Les deux amis sont alors bombardés de chronons.

Un chronon est une particule hypothétique proposée pour désigner un quantum du temps, c’est-à-dire une unité physique indivisible faisant du temps un concept discret et non continu. Le terme est suggéré par Robert Lévi en 1927. Source Wikipédia.

Cela leur donnera des pouvoirs basés sur le temps qui passe mais créera une scission entre les deux personnages que le scénario vous révélera si vous y jouez.

Quantum Break tout commence
Jouez avec le temps qui s’écoule peut apporter quelques problèmes !

Parlons maintenant du jeu en lui même. Il s’agit d’un TPS (Third Person Shooter) qui nous permettra d’utiliser soit des armes classiques soit nos pouvoirs liés au temps pour nous défaire des situations tendues qui vont se proposer à nous. Ces derniers sont vraiment cools à utiliser. Ils peuvent êtres combinés à l’utilisation des armes à feu, occuper un groupe d’ennemis tandis que l’on se défait d’un autre, etc. Il est également possible de les faire évoluer en récupérant des sphère de chronons disséminées dans les niveaux à parcourir.

Le jeu reste linéaire en mode couloir avec des objectifs précis à atteindre ou à réaliser pour progresser. En gros Quantum Break se résume à : Cinématique -> Shoot -> Point de jonction -> Série TV -> Cinématique -> Shoot -> Point de jonction -> Série TV -> etc. Et honnêtement je n’ai aucun souci avec ça du moment que c’est bien réalisé et que le rythme global n’en souffre pas. Graphiquement le jeu est plutôt joli à regarder même si certaines zones semblent avoir reçu un coup de polish supplémentaire. Les effets liés aux pouvoirs ou aux caprices temporels sont par contre très bien réalisés.

Le calme avant la tempète
Le calme avant la tempète

L’aventure en cross média

De plus en plus de licences tentent le cross média. Par exemple les lapins crétins d’Ubisoft déclinés à toutes les sauces ou plus recemment Final Fantasy XV de Square Enix qui propose un univers basé sur un dessin animé (Brotherhood), un film d’animation (Kingslave) et enfin le jeu. Dans le cas de Quantum Break, c’est légèrement différent. En effet, ici le cross media est directement intégré dans le jeu. Cela se manifeste par de mini-épisodes au format série TV entre chaque acte (il y en a cinq soit-dit en passant) du jeu. Oui, oui, vous avez bien lu, avec de vrais décors, de vrais acteurs et de vrais effets spéciaux. C’est assez novateur pour ne pas oublier d’en parler. Hélas, le jeu d’acteur n’est pas toujours flamboyant (le scénario hyper classique et les persona caricaturales n’aident pas non plus) et ces mini épisodes, d’une vingtaine de minutes chacun je dirais, viennent hacher la progression du jeu. Honnêtement je n’arrive pas à me dire si c’est bien ou pas. En tous cas c’est un pari osé, une véritable prise de risque ! Et rien que pour ça, je dis bravo à Remedy.

Entre chaque acte, un min épisode série TV que l'on peut contrôler comme sa série Netflix préférée
Entre chaque acte, un min épisode série TV que l’on peut contrôler comme sa série Netflix préférée

Une aventure dont vous êtes le héros

Entre chaque acte et juste avant la séquence série TV se déroulera un point de jonction. Il s’agit d’une courte séquence où il faudra faire un choix qui modifiera le scénario en conséquence. Bon ici, ça ne changera rien à la destination finale, mais cela nuance le jeu lors de certaines scènes. A la manière des jeux Telltale, j’ai pu découvrir les choix de mes amis Xbox (et le choix général de la communauté) afin de les comparer au mien. J’aime bien ce principe de pouvoir faire des choix et de les comparer à mes potes, une dose de multi dans un jeu solo ^^

Quantum Break la piscine

Bon allez, j’avoue j’en attendais un peu plus de Quantum Break. Il s’agit d’un bon jeu mais il manque un je ne sais quoi pour le faire basculer dans le très bon. Peut être que cela vient du héros au charisme de poulpe ou bien d’autre chose ? Bref j’ai aimé mais le jeu mais il y a peu de chance qu’il reste comme un souvenir ineffaçable de ma mémoire de joueur.

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