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Test No Man’s Sky sur PS4, la liberté a un prix !

No Man’s Sky a fait couler beaucoup d’encre depuis sa sortie mais force est de constater que les joueurs ont tranché en abandonnant très rapidement le jeu. Pourtant une maigre frange de partisans s’évertue à vanter les mérites du jeu en racontant leur odyssée spatiale. Quand à moi, je suis du premier groupe, de celui qui n’a pas su voir (ou trouver au fin fond de la galaxie) l’intérêt du jeu. Je vais tenter de l’expliquer un peu plus bas mais je ne suis même pas certain que j’arriverai à être suffisamment clair.

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Le voyage démarre ici

No Man’s Sky, c’est quoi ?

No Man’s Sky, ça ressemble trait pour trait dans l’esprit au jeu mobile Out There en plus développé. Point commun à toutes les parties qu’on put jouer les joueurs, la zone de départ. On y est parachuté sans plus d’info si ce n’est qu’il faut réparer sa combinaison et son vaisseau et trouver l’Atlas (ou pas d’ailleurs). Pour cela, je me suis baladé plusieurs heures sur cette planète hostile à la recherche de matériaux que mon pisto-laser couteau suisse permettait d’extraire.

A l’instar d’Out There, une grande partie du jeu consiste à gérer son inventaire et celui de son vaisseau. Vaut-il mieux que j’embarque tout cet or pour le revendre ou que je fasse un stock de combustible pour mon vaisseau. A moins qu’intégrer un nouveau module de bouclier puisse me permettre de résister à une attaque sur mon prochain trajet ? Evidemment le premier vaisseau dispose de peu de zone de stockage. On pourra y remédier en l’améliorant ou en s’achetant un nouveau vaisseau. A moins que dans notre solitude spatiale, on tombe nez à nez avec un vaisseau abandonné. Car oui, dans l’espace personne ne vous entendra crier ! Et c’est là que le jeu m’a le plus ennuyer. Quasiment aucune interaction hormis 1 ou 2 extraterrestres insipides logés dans des pré-fabriqués…

Bref pour en revenir à l’aventure, soit on décide de suivre l’Atlas, une sorte d’IA qui nous pousse à rejoindre le centre du monde soit on peut décider d’en faire qu’à sa guise et de simplement sauter de planète en planète. Qui vivra, verra

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Le moment kiffant du jeu !

Mot clé : Génération procédurale

No Man’s Sky, c’est aussi de la génération procédurale.

En informatique, la génération procédurale (ou le modèle procédural) est la création de contenu numérique (niveau de jeu, modèle 3D, dessins 2D, animation, son, musique, histoire, dialogues) à une grande échelle (en grande quantité), de manière automatisée répondant à un ensemble de règles définis par des algorithmes […]

Merci Wikipédia, mais ce n’est pas très clair quand même. En gros (très gros quand même), Les p’tits gars d’Hello Games ont mis dans un saladier tout un tas d’éléments et pour chaque planète, le jeu va tirer au sort parmi ces éléments pour créer la planète, son climat, son écosystème, etc. Il y a tellement d’éléments et le tirage est tellement alambiqué que le jeu est capable de sortir un nombre hallucinant de planètes différentes qu’il y a très peu de chance (mais elle existe quand même) qu’un autre joueur visite exactement la même planète que vous.

En soi, c’est génial car cela veut dire que l’on aura un sentiment de découverte incroyable à chaque fois que l’on entrera dans l’orbite d’une nouvelle planète. Dans la réalité, cela frustre pas mal car avant de découvrir une planète comme celles vues dans les trailers, il se peut qu’il s’écoule des milliers d’heures dans notre vie. Et en vrai, toutes les planètes que j’ai pu découvrir dans le jeu étaient loin d’être sexy.

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Upgrade du vaisseau

La liberté a un prix que je ne veux pas payer

Liberté. Voilà le mot qui caractérise le plus No Man’s Sky. Pas de couloir, pas de mission, pas de moral, pas de réputation, pas de job… même pas de but ou presque. Le fait de suivre Atlas a, à mon avis, été mis pour donner un semblant de directive. Je ne suis même pas sûr que c’était réellement prévu au départ. Voilà, ce jeu est plus une expérience qu’un jeu à mon avis. Une fois encore ce n’est pas la destination qui est importante mais le chemin symbolisé par ces multiples planètes à découvrir. Autant de points de chute inévitables pour recharger à minima son carburant et son oxygène. Seulement voilà, au bout de 5/10h de jeu, l’ennui et la répétition des taches a fait que j’ai terminé mon aventure sur une planète au climat paisible et à la faune amicale. Je n’avais aucune envie de remonter dans mon vaisseau et de continuer mon périple. Non, pour moi No Man’s Sky est juste un jeu chiant dépassé par ses ambitions.

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Rencontre du 3e type

Au final, les grandes ambitions du jeu, l’emballement des médias et des joueurs auront précipité sa chute et son désamour malgré des ventes nombreuses les premières semaines. Impossible pour moi de vous le conseiller sauf si vous souhaitez tenter une aventure d’un autre genre.

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