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Test Valkyrie Drive Bhikkhuni sur PS Vita

Non, la PS Vita n’est pas morte. En dépit de son absence à la Paris Games Week, elle continue d’être abreuvée de jeux. En effet au Japon, elle cartonne toujours autant et de nombreux jeux « jap » arrivent en occident avec à minima une traduction anglaise. C’est le cas de Valkyrie Drive Bhikkhuni qui se positionne dans la plus pure tradition des jeux jap echhi que peut connaitre la portable de Sony au pays du soleil levant.

Un virus, une ile et des femmes armées

L’histoire de Valkyrie Drive Bhikkhuni est…. spéciale. Je vous résume le plot de départ sans vous spoiler l’aventure. En gros, un virus s’est développé et certaines femmes en sont porteuses. Ce virus permet à ces femmes de se transformer en ARME, oui, oui en arme. Pour éviter que le virus devienne incontrôlable, ces femmes sont isolées sur des îles artificielles où des recherches sont faites pour les guérir. En vérité, le seul moyen de guérir est de dominer le virus afin de le contrôler. C’est pour cela que les filles vont toujours par paire et se transforme en arme uniquement pour venir en aide à leur coéquipière. Et je ne vous parle des professeurs qui sont de gros mécha qu’il faudra forcément affronter à un moment ou un autre. Voilà, c’est un peu WTF mais le tableau est dressé. Je vous laisse le soin de découvrir la suite en jouant au jeu.

Valkyrie Drive
La fine équipe quant elle n’est pas en mission

Un beat them all classique sur PS Vita

Le jeu se découpe en phase de dialogues sur écran fixe et en phase de beat them all où les combattantes suivent un couloir en enchaînant les ennemis se trouvant sur leur chemin. D’un coté il y a les combats qui déroule de manière classique avec la possibilité de lancer un Drive ! En faite, il s’agit de demander à sa coéquipière de se transformer en arme afin de démultiplier sa puissance de combat. Il y a plusieurs niveaux de Drive que l’on débloque en augmentant l’XP de son partenaire. Une fois en mode Drive, on peut également lancer des attaques spéciales qui donnent droit à des animations plutôt spectaculaires.

De l’autre coté, il y a l’aspect RPG et custo. Chaque personnage dispose de deux jauges d’XP, l’une en tant que combattante et l’une en tant qu’arme. Chacune offrant divers bonus de stats et la possibilité de lancer des attaques spéciales pour la forme d’arme. On peut également gérer le dressing de chacun des personnages et cela a son importance car lors des combats les coups reçus ou infligés peuvent abîmer les tenues et ainsi révéler… la lingerie de nos héroïnes… Et oui, les japonais raffolent de ses petits détails ecchi que l’on retrouvent dans de nombreux jeux chez eux. Il y a même des trophées en relation avec ça. Enfin entre chaque séquence, il sera possible d’aller au bar pour discuter avec toutes les héroïnes et faire monter votre relation avec chacune d’entre elles. Cela permet, outre d’approfondir l’histoire, de diminuer le coûts des attaques spéciales.

Valkyrie Drive
On finit rarement un combat en tenue impeccable…

Rigolo mais un poil répétitif

Comme tous les beat them all, la répétitivité de l’action est l’un des écueil dans lequel il ne faut pas tomber. Heureusement pour Valkyrie Drive, le nombre de personnages jouables (au styles de combat bien différents), les modes de jeux et mini-jeux ainsi que les possibilités de customisations font que la lassitude n’arrive que très tardivement. Bien qu’il ne soit pas le jeu de l’année, Valkyrie Drive Bhikkhuni m’a bien diverti. Le coté ecchi reste léger sauf pour certains mini-jeux qu’il vaudra mieux éviter de lancer dans les transports en commun. Je regrette un peu la difficulté absente sauf sur certains gros boss. Pour le reste ça reste une promenade de santé. Techniquement maintenant, le jeu offre quelques combo sympa à déclencher avec des effets visuels à la clé. Graphiquement, on sent une certaine maturité des développeurs sur PS Vita. Sans fracasser la rétine, ça ronronne plutôt bien sur une portable qui aura été bien trop mise de coté en occident.

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