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Test de Tomb Raider : la naissance d’une légende

Se lancer dans un reboot d’une série telle que Tomb Raider n’était pas gagné d’avance pour Square Enix et Cristal Dynamics. Et pourtant mon avis est unanime quant à la qualité du jeu : une tuerie. Même si finalement on s’éloigne de l’esprit du jeu original, il n’en reste pas moins que le coté aventure/action saupoudré d’un zest de RPG est un excellent choix au service de l’aventure.

Lara_GreatEscape

Tu es une Croft

Ce reboot de Tomb Raider lorgne du coté du parcours initiatique. En effet, notre belle aventurière se lance dans sa première aventure et se trouve être plus une Lara qu’une Croft. Attendez vous à la voir souffrir comme jamais. D’ailleurs ceci est confirmé dès les premières minutes du jeu où Lara Croft  va forger sa légende en subissant tout un tas d’évènements qui en auraient fait abandonner plus d’une. Et finalement, c’est ce qui fait toute la puissance de ce Tomb Raider. On progresse de la même façon que Lara. On subit, on avance lentement en se demandant qu’est ce qu’il peut encore bien nous arriver et on engrange de l’expérience. On récupere un arc qui deviendra notre meilleur ami durant tout le jeu même si quelques armes à feu viendront égayer notre arsenal. Petit à petit, on devient une arme humaine. Si au début du jeu, on ne fait que fuir pourchassé par nos agresseurs, il en est tout autre vers le dénouement final où ce sont même certains ennemis qui sont pris de panique en nous voyant arriver.

Mais attention si vous êtes cardiaque car avant d’en arriver là, Lara vivra le pire cauchemar de sa vie. Le jeu est quand même un peu gore de temps en temps. Que ce soit via les blessures que Lara peut subir ou certains décors où s’amoncellent des corps désarticulés.

Tomb Raider lorgne du coté d’Uncharted

Sur bien des points de vue, ce Tomb Raider emprunte les codes qui ont fait d’Uncharted une série unanimement reconnue. On explore, on escalade le tout entrecoupé de quelques énigmes pas bien difficile. Mais cette fois-ci pas de plagiat au rabais. Si les différents éléments avec lesquels on peut intéragir ce sont pas clairement identifiés, en appuyant sur le bouton L2 (PS3) on active le mode « Instinct de Survie » de Lara. L’action se fige, les couleurs de l’environnement passent en noir et blanc hormis pour les éléments importants qui se trouvent autour de nous (Animaux, objets à récolter, mécanismes, poutres, plateformes, etc.). Il y a également quelques phases en QTE où la plupart du temps le but est d’éviter à Lara de se faire écraser ou découper par quelque chose. Au final, l’équilibre entre exploration et action est parfaitement maitrisé.

Les environnements sont plutôt variés, on retrouve la forêt, le temple, le village à flanc de montagne, un bunker, un bidonville, … Chacun ont une palette de couleurs prédominante et une architecture propre. On se sent réellement dépaysé dans cette aventure. Mais tout ceci est possible car l’ensemble est servi par des graphismes de très bonnes qualités. Lara, même si elle retrouve une poitrine « normal » (et tant mieux), est superbement modélisée tout comme les autres personnages du jeu. Ses mouvements reflètent son inexpérience. Parfois pataud, manquant d’assurance jusqu’au moment de débloquer quelques skills. Quand aux décors, même si on retrouve « encore » des traces d’aliasing, on reste tout de même dans la tranche haute des jeux de cette génération. (La version PC est apparemment de toute beauté). La bande son quand à elle est du même niveau. Les hurlements des loups au tout début de l’aventure dans la forêt rendent super bien : frissons garantis.

Lara_SolariiVillage

Une aventure complète

Mais l’aventure ne s’arrète pas à la fin de notre quête. En effet, de nombreux secrets sont dispersés dans tous les niveaux. Que ce soit des documents qui viennent enrichir l’intrigue et le background de certains personnages, des trésors à récupérer ou tout simplement des tombeaux à piller en déjouant les mécanismes qui protègent les richesses d’un autre temps. Il y a également les armes et les compétences de Lara qui ne pourront être débloqués qu’en visitant  à nouveaux certaines parties de l’ïle. Il y a également un mode multijoueurs assez complet qui devrait s’enrichir de DLCs pour renouveler l’expérience de jeu. Actuellement, il y a quatre modes de jeux et cinq cartes différentes. Le multi reste classique mais assez bien fichu. Néanmoins, il n’est là que pour embellir l’expérience car c’est bel et bien pour le mode solo que l’on achète ce Tomb Raider. Au final l’aventure solo se boucle entre dix et douze heures lors d’un premier run en allant à l’essentiel. Comptez une quinzaine d’heure pour le finir à 100% (débloquer toutes les compétences, améliorer au max toutes les armes et trouver tous les objets cachés).

Tomb raider assault

Bref ce Tomb Raider est une belle réussite et se place largement en première place de mon top 2013. Si l’année continue comme ça, on va vraiment avoir de belles choses sur nos consoles actuelles. Je n’oublie pas de parler de Square-Enix qui, avec Sleeping Dogs, vient de proposer deux titres d’une belle qualité. Et on ne peut que les encourager dans cette voie.

 

 

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