Test Dragon Ball Xenoverse sur PS4
Dragon Ball Xenoverse est le premier opus de la saga à sortir sur PS4 et Xbox One. C’est avec une certaine appréhension que j’ai inséré la galette dans ma PS4. Pourquoi « apréhension » ? Avez vous déjà joué au dernier jeu Dragon ball (Raging Blast) sorti sur PS3 et Xbox 360 ? Si oui, vous comprenez ce dont à quoi je fais référence. Pour les autres sachez qu’il s’agissait d’une belle bouse. Mais revenons à Dragon Ball Xenoverse, la promesse de ce nouveau titre était de mixer le meilleur de la série Budokai et de la série Tenkaichi. pari reussi ? Oui, en partie.
Une ligne temporelle brisée
Dragon Ball Xenoverse propose de vivre une histoire inédite. Un être malfaisant prisonnier du mon des démons tentent avec ses acolytes de créer une faille temporelle afin de s’en échapper. Pour cela, il manipule la ligne du temps en interférant sur les grands combats qu’on mené San Goku et ses amis. C’est donc à nous d’aller remettre de l’ordre aidé de Trunks. Celui-ci a rejoint à ses heures perdues la police du temps. Une équipe de guerriers qui font tout pour s’assurer que personne ne vient changer les évènements passé, et futurs. Leur quartier général s’est établi dans la ville de TokiToki. C’est ici que tout débutera et se finira.
Un soupçon de MMO
La particularité de Dragon Ball Xenoverse est que l’on va pouvoir incarner un personnage à part entière dans l’univers de Dragon Ball. Les principales races sont disponibles et même si j’ai choisi un saiyan, j’ai rencontré beaucoup de Freezer like ou de boo like. Tout au long de l’aventure notre personnage va gagner de l’expérience, des techniques et des objets de personnalisations. Tout ceci permet d’avoir un avatar vraiment personalisé tant sur le fond que sur la forme. Toutefois trois archétypes se distinguent nettement :
- Le specialiste cac
- Le spécialiste ki
- Le build équilibré
Quelque soit le build vers lequel vous vous orienterez, les combats seront dynamiques et nerveux. On passe du corps à corps à bon Kamehameha des familles en un rien de temps et si la caméra a du mal à suivre l’action de temps en temps, c’est que vous commencez à bien gérer votre avatar. Ca me rapelle Zone of the Enders. La première fois que j’y ai joué, je ne comprenais rien au déplacement et à la caméra qui tournait dans tous les sens. Au final, une fois que l’on maitrise le jeu, ce n’est plus un souci.
Tokitoki : centre névralgique de l’aventure
C’est dans la ville de Tokitoki que tous les modes de jeu sont accessibles.
- Le mode solo
Une histoire inédite qui nous fera revivre de grandes batailles en voyageant à travers le temps
- Le mode vs
Pour se bastonner entre potes avec soit son perso customisé soit l’un des nombreux personnages de Dragon Ball (47 au total avec pour chacun ou presque plusieurs déclinaison).
- Le mode championnat du monde
Mode fermé pour le moment. Apparement il s’agit d’un mode online où tous les joueurs peuvent s’affronter pour être le champion du tournoi.
- Les quêtes parallèles
On peut parler ici de quêtes annexes. Il s’agit de failles temporelles parallèles à l’histoire qui vont permettre de récupérer tout plein d’items pour améliorer son personnage.
- L’accès à toutes les boutiques
Techniques, capsules, accessoires ou fringues, toutes les boutiques sont disponibles dans la ville de Tokitoki afin de personnaliser notre combattant de A à Z. Il paraitrait même qu’en réunissant les sept boules de cristal, on pourrait obtenir de Shenron des techniques inédites (testé et approuvé).
Quelques faiblesses tout de même
Déjà sur le coté MMO, les intéractions avec les joueurs sont très limités. Graphiquement ensuite, le jeu se situe entre la PS3 et la PS4. On retrouve de l’aliasing et le cell shading commence à montrer ses limites avec ce moteur de jeu. On attendra le prochain Naruto qui devrait passer un cap graphiquement. Enfin techniquement on a de quoi se poser des questions avec des niveaux vides et le décors qui explosent avant de se reformer comme si de rien n’était. On aurait aimé des arènes qui conservent les stigmates de chaque échange de coup tout au long d’un combat.
Au final, Dragon Ball Xenoverse se rapelle au bon souvenir de Budokai et Tenkaichi en proposant des combats dynamiques jusqu’à du 3 vs 3. Le véritable atout de cet épisode réside dans la création de son propre guerrier que l’on pourra customiser de la tenue à la moindre technique en passant par son style de combat. Fini d’incarner Goku, Vegeta ou Cell, cette fois-ci on fait partie intégrante du monde Dragon Ball et l’on se bat à coté de nos héros et ça, c’est vraiment top. J’ai vraiment apprécier Dragon Ball Xenoverse que ce soit le mode histoire en solo ou les quêtes parallèles que j’ai pu faire en coop avec Gohanblog. Bravo Namco Bandai, ce n’était pas gagné et au final vous avez proposé un jeu vraiment plaisant à jouer.