Test Dragon’s Crown sur PS3
Développé par Vanillaware et édité par Atlus, Dragon’s Crown m’a tout de suite fait penser à un Golden Axe revisité avec une pointe de RPG. En effet, celui-ci nous propose un condensé de Beat Them All et de RPG sur PS Vita et PS3. Et celà en exclusivité sur les plateformes Sony s’il vous plait. Dragon’s Crown nous propose un défilement en scrolling vertical à la manière d’un Odin Sphère (de Vanillaware également) ou pour les plus anciens, d’un Valkyrie Profile (uniquement pour les déplacements).
Dragon’ Crown nous propose de choisir l’un des six personnages pour se lancer dans une aventure somme toute classique. Un trône, une couronne, de la magie, un monde parallèle et un dragon endormi qu’il ne faut surtout pas réveiller sous peine de destruction de toute vie. Le scénario qui tient sur un post-it est le prétexte pour proposer un gameplay très sympa et une direction artistique de toute beautée. Les graphismes en 2D et fausse 3D sont tout bonnement à tomber. Chaque nouveau tableau propose un régal visuel et un déluge d’effets liés aux différents sorts des protagonistes. Si la PS3 s’en sort bien en toute situation, la PS Vita donne quelques signes de faiblesses lorsque l’écran est remplis de personnages et de sorts même si cela n’arrive pas tout le temps. Par contre la PS Vita gagne en maniabilité grâce au tactile qui permet de mieux cibler certains coffres, l’ouverture de serrure ou lors de mini-jeux. La réalisation n’en est pas moins impeccable.
Chaque personnage représente également une classe à proprement parler :
- L’elfe
- La sorcière
- L’enchanteur
- L’amazone
- Le guerrier
- Le nain
Je vais surtout vous parler de l’elfe que je joue actuellement (20h au compteur, LV 30). Sachez déjà que l’on peut atteindre le niveau 99 au maximum. Trois niveaux de difficulté sont au programme : Normal (LV max 40), Hard (LV max 65), Inferno. En plus, il y a également un donjon d’un quinzaine d’étages générés aléatoirement et du mode colisée qui permet à des joueurs de s’affronter les uns contre les autres. Chaque niveau offre un point de compétence qui va permettre de personnaliser et de rendre plus fort son personnage. Chaque classe peut être jouée de différentes façons. Par exemple, j’ai choisi de maximiser les compétences à l’arc de mon elfette. Mais j’aurais pu la spécialiser en maniement de dagues par exemple ou de faire un mix des deux. A la manière de Golden axe, on peut également chevaucher des montures à certains moments. Ce sera le cas de Raptors et de Tigres à dents longues.
Notre personnage est accompagné d’un voleur qui ramassera les trésors éparpillés, ouvrira les serrures des coffres et certaines portes fermées à clé. Une fée sera également là pour nous ouvrir le chemin et nous signaler la présence de secrets qui pourraient nous passer sous le nez tout au long de l’aventure. On peut jouer à Dragon’s Crown à quatre en ligne sur Internet ou en local également (seulement pour la PS Vita). Les trois slots restants peuvent être gérés par le CPU. C’est nous qui choisissons qui nous accompagne. En effet, tout au long de l’aventure, on pourra trouver des ossements de guerriers tombés au combat. Libre à nous de les ressusciter et d’en faire des compagnons de route ou de les enterrer avec à la clé des récompenses aléatoires.
Le point de départ de toute mission reste le village où l’on retrouvera ses alliés et les points de rencontres importants :
- La taverne : point de sauvegarde, choix de ses compagnons
- Le temple : prière pour bonus, ressusciter les guerriers tombés au combat ou libérer leurs âmes
- Le château : lieu de toutes les intrigues
- La tour de Lucain : Sorcier émérite qui vous guidera et fait office de vendeur d’objets magiques
- La boutique : Tenue par Morgan la mystique, vente d’équipements et réparation
- La guilde : quêtes annexes, apprentissage des compétences
- L’étable : point de départ vers les différentes missions
Chaque tableau parcouru se conclu par un boss bien violent et très charismatique. A mi-aventure, on nous annonce qu’il existe pour chaque tableau un deuxième parcours avec le vrai boss des lieux. Mention spéciale au Kraken et au lapin tueur qui sont de véritables plaies à occire. Au final après une vingtaine d’heures de jeu, je n’ai même pas fini la trame principale en mode normale … A la fin de chaque tableau, on récupère une liste de loot basée sur ce qu’aura récupéré votre voleur et notamment sur les coffres qu’il aura ouvert. Le voleur lui aussi gagne des niveaux et la qualité des loots qu’il récupère s’en ressent.
Dragon’s Crown est l’un des rares jeux qui dispose de la cross-save. En effet, il est possible d’uploader sa sauvegarde sur les serveurs du jeu depuis sa PS3 pour pouvoir continuer sa partie sur PS Vita et inversement. Le processus est rapide et fonctionne parfaitement. Parfait pour continuer de jouer dans les transports en commun ou pour laisser la TV à sa moitié 😉
Au final, ce Dragon’s Crown est une petite tuerie. Le combo Action-RPG et Beat Them All fonctionne à merveille et la réalisation Heroic Fantasy hyper soignée est juste parfaite. Du coup, on prend un malin plaisir à retourner faire quelques donjons sans jamais se lasser. Et si cela venait à arriver, il reste cinq autres classes à jouer pour des dizaines d’heures supplémentaires.