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Test PES 2015 sur PS4

Ha PES, cette madeleine de Proust qui me rappelle mes années étudiantes, ces week-end et ces nuits blanches à enchainer les matchs avec mes potes, à renommer des équipes entières, à poser des tournois sur papiers pour qu’à la fin de chaque session l’un de nous soit sacré Champion PES jusqu’à notre prochaine rencontre. Mais comme le dit la Pub, « ça c’était avant ! ». Depuis 2008, la licence a sombré avec le passage de la Next-Gen et un nombre conséquent de joueurs, dont moi, avait migré sur FIFA à raison tellement il y avait No-Match. Aujourd’hui on se retrouve donc sur PES 2015. Konami a laissé filé l’édition 2014 sur Nextgen afin de se concentrer sur cette nouvelle mouture. Est-ce-que cela à porter ses fruits ? Oui, oui, oui mais pas sur tous les aspects du jeu.

Le plaisir retrouvé

Et c’est tout ce que je retiens de PES 2015 au final. Oui, j’ai pris du plaisir à jouer. Oui, j’ai pris du plaisir en voyant les joueurs que je contrôlais à la manette réussir des actions d’anthologies. Oui, je ressens à nouveau la puissance des frappes de mes attaquants. Bref, le gameplay est génial et fait la part belle au collectif. On ressent à nouveau la patte PES. Les premiers matchs sont difficiles, on a du mal à enchainer les passes, les frappes sont soit trop fortes soit ont la puissance d’un enfant de cinq ans. Puis vient le déclic, on temporise, on fait tourner et d’un coup un changement d’aile ou une passe en profondeur et le décalage est fait ! L’attaquant ajuste sa frappe et c’est le but ! L’esprit PES est là et les quelques faiblesses en terme de gameplay s’effacent rapidement. Car effectivement il y en a quelques unes. Si les animations sont très bien détaillées, j’aurais aimé un peu plus de variété notamment sur les frappes et les contacts.

Coté graphismes, c’est plutôt pas mal. On alterne le très très bon et le moyen au niveau des visages. On reconnait toujours certains joueurs rien qu’à leur gabarit. Les stades sont plutôt bien modélisés même s’il ne faut pas trop rapprocher la caméra du public qui ne jouit pas d’une très bonne définition. Coté bande son, l’ambiance est là mais mon dieux faites taire Daren Tulett. Ses interventions tombent comme un cheveu sur la soupe en plus d’être parfois incohérente avec l’action qui se déroule sous nos yeux. Grégoire Margotton, quant à lui, s’en sort plutôt bien.

Des modes de jeux toujours aussi peu étoffés

Le véritable point faible de PES 2015 se situe ici. Les différents modes de jeu sont d’une faiblesse inconcevable si l’on retire le mode « My Cup ». Le mode « Je suis une légende » ne se résume plus qu’à un enchainement de match ou tout le reste est quasiment automatisé. Fini les séquences avec votre agent ou celles se déroulant dans les couloirs des vestiaires. Idem le mode Master League a perdu beaucoup de saveurs. J’ai l’impression que Konami les a remis pour faire du remplissage. Ces deux modes sont tout simplement moins bons que sur les opus précédents. Heureusement, plusieurs compétitions officielles sont là telles que l’Europa League, la ligue des Champions ou les grosses compet’s Sud-Américaine. Mais bon, ça ne rattrape pas le reste au final et on ne les jouera que pour débloquer les trophées s’y référant.

My Cup, le mode FUT de PES

Pour contrer FUT de FIFA15, PES 2015 a lancé un nouveau mode de jeu baptisé « My Cup ». Dans celui-ci, on débute avec une équipe de bras cassés et l’idée est d’aller recruter de nouveaux joueurs pour remporter un tas de victoires dans des compétitions online et offline.

Pour recruter des joueurs il va falloir engager des agents qui vous permettront via un tirage aléatoire de récupérer un joueur pour votre équipe. Il existe plusieurs types d’agents :

  • Les agents (1 à trois étoiles) que l’on remporte à la fin de chaque match
  • Les super agents

Chaque type d’agents proposent un % de chance d’obtenir un joueur d’un niveau particulier. Les agents simples peuvent être cumulés jusqu’à trois pour augmenter les chances d’obtenir un joueur avec une note globale élevé. Néanmoins, il reste toujours une part d’aléatoire dans les tirages. En joueurs connus, j’ai déjà récupéré Higuain et Zlatan. Lors des affrontements online on se prend à regarder attentivement la composition adverse pour voir quelle stars sera le terrain et surtout ou la faiblesse adverse se trouve.

En terme de compétitions en mode « My Club », on retrouve un système de division au nombre de dix où il faut enchainer suffisamment de bonnes prestations pour accéder au niveau supérieur. Il y a également des compétitions online de type tournois ou autres. On peut également jouer contre l’IA qui contrôlera une équipe d’un joueur online.

Au final, il ne manque pas grand chose pour faire de PES 2015, la référence à mon sens des jeux de foot virtuels. Sur le plan du gameplay, PES 2015 remporte la palme du plaisir du jeu. Coté graphisme et modélisation des joueurs, je vote également PES, les joueurs sont bien plus reconnaissables (même de loin) notamment au niveau des visages mais aussi des gabarits. Là où FIFA garde sa suprématie, c’est sur les modes de jeu et de l’enrobage (menu, modes de jeu, ambiance dans le stade). Personnellement, je privilégie toujours le jeu sur le terrain et donc pour moi ce sera PES 2015 cette année. Reste à Konami d’étoffer son titre et de maintenir la pression en terme de gameplay pour la prochaine saison.

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