Il y a quelques jours, je vous dévoilais une jolie édition limitée de Choujin X reçue pour le lancement de cette nouvelle licence. A mon avis Glénat a eu le nez creux en obtenant les droits du nouveau manga de Sui Ichida. Son nom ne vous parle pas ? C’est pourtant l’auteur de l’incroyable Tokyo Ghoul. Une oeuvre torturée, non manichéenne et parfois très crue. Choujin X a démarré sa publication dans le Weekly Shonen Jump en octobre 2021. Il y a actuellement 4 tomes au japon.
Titre : Choujin X – tome 1
Scénario & Dessin & : Sui Ishida
Edition : Glénat
Date de parution : 26 octobre 2022
Synopsis Choujin X – Tome 1
En 1998, suite à la multiplication de surhumains appelés “choujin”, le monde a été divisé en provinces autonomes.
Glénat
Cinquante ans après, un crash aérien va changer à tout jamais le destin de la jeune Ely, cultivatrice de “tomeïto”, et impacter le paisible quotidien des lycéens Tokio Kurohara et Azuma Higashi qui jouent aux justiciers face aux petits malfrats de quartier…
Une premier volume très dense
Alors par où commencer ? Déjà ce premier tome est dense avec pas moins de 256 pages. Et ma foi, j’ai eu un peu de mal à entrer dans l’histoire au début. En effet, on suit deux histoires en parallèle tout en assimilant le contexte de cet univers. Heureusement sur la fin, les protagonistes des deux histoires se rencontrent et les pièces du puzzle commencent à s’assembler.
Mais reprenons depuis le début. D’un coté, nous avons deux jeunes lycéens qui jouent les justiciers dans leur quartier. De l’autres nous avons une cultivatrice de tomates à bord d’un avion en route pour un congrès. Jusque là, rien ne rapproche ces individus et pourtant… Dans cet univers, il existe une forme de vie différente, les Choujin. Une personne sur 1000 a le potentiel de se transformer en Choujin. En gros, ce sont des êtres humains disposant de pouvoir en lien avec leur passé, leur aspiration. Comment devient-on un Choujin ? Pour l’instant il semble que cela peut se déclencher tout seul, en étant exposé à des pouvoirs d’un autre Choujin ou encore via un sérum inoculé via une seringue.
Deux destins qui se croisent
Le moins que l’on puisse dire c’est que l’on est un peu perdu face à ce flot d’informations. Un peu comme Tokio Kurohara l’un des deux lycéens qui au cours d’une péripétie que je vous laisse découvrir va se transformer en Choujin. Il en est de même pour Ely, la cultivatrice qui va activer ses pouvoirs au contact d’un autre Choujin lors de son vol à 4000 pieds dans le ciel. L’un comme l’autre, incrédule face à ce qui leur arrive se retrouvent pourchassés par d’autres Choujins. Et c’est par une coïncidence comme on en retrouve souvent dans les manges (wink wink) qu’ils vont tomber l’un sur l’autre et vont devoir faire équipe face à un Choujin zoomorphe beaucoup aguerris qu’eux : Nari !
Difficile de juger l’oeuvre avec un seul tome, mais j’ai retrouvé le coup de crayon de Sui Ichida ainsi que quelques idées qui ne m’étaient pas inconnus. En tout cas, je me pose 1000 questions et j’ai très envie d’en savoir plus. Comment Tokio va apprendre à contrôler son nouvel aspect ? Est ce qu’on son ami va accepter ses pouvoirs et devenir le moins bon des deux ? Quel est cet étrange pouvoir qu’Ely a hérité en se transformant ? Et quelles sont ces obscures organisations aux desseins peu recommandables ? Premier élément de réponse dans quelques jours car le deuxième tome sort le 16 novembre prochain !
