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Avis manga : Ookami Rise – tome 1

Le moins que l’on puisse dire c’est qu’OOkami Rise est une oeuvre étrange et complexe à la fois. Honnêtement, j’étais un peu perdu à la fin de ma lecture. Beaucoup d’informations, un long flashback et un dessin un peu sauvage m’ont parfois demandé quelques retours en arrière pour bien saisir ce qu’il se passait. Pourtant ce n’est pas la première venue qui est aux commandes de ce manga. Il s’agit de Yu ITO, connu pour son adaptation en manga du roman Imperial Gards et pour avoir été caracter designer de la série Mobile Suit Gundam: Iron-Blooded Orphans. Elle embraya ensuite sur Ookami Rise en 2018 publié dans Ultra Jump. Trois ans plus tard, son oeuvre débarque en France grâce à Panini Manga. Au total, l’histoire d’Ookami Rise s’étalera sur cinq tomes.

  • Titre : Ookami Rise Tome 1
  • Scénario & Dessin : Yu ITO
  • Edition : Panini Manga
  • Date de parution : 29 septembre 2021
Ookami Rise Tome 1
Ookami Rise tome 1

Synopsis Ookami Rise Tome 1

Dans un futur proche, l’État du Japon a disparu. L’île est désormais scindée en deux. Le nord est administré par la Russie et le sud par la Chine. La frontière entre les deux pays est délimitée par une zone tampon, démilitarisée et vidée de ses habitants. C’est là, dans cette zone interdite, que les Wolang ont trouvé refuge. Ces 49 fugitifs sont le résultat d’expérimentations ratées de l’armée chinoise, qui souhaitait les transformer en armes bactériologiques afin de les utiliser contre son voisin russe. Pris en tenaille par la Chine qui souhaite effacer les traces de ses expériences, et la Russie qui essaie de les capturer pour les étudier, les Wolang devront se battre pour leur survie.

Ookami Rise, une oeuvre froide et incisive

Comme je vous le disais dans l’introduction, Ookami Rise m’a d’abord décontenancé. Il y a beaucoup de choses à assimiler et on est un peu lâché à l’aveugle dans ce monde dystopique où la chine a mis la main sur le japon et sa population. On comprend toutefois que la chine a relégué les japonais à simple ethnie avant de les enfermer dans des camps. Là les malheureux subiront des expérimentations venant à les transformer en des sortes de loup garou. Heureusement 49 d’entre eux ont réussi à s’enfuir, transformé en Wolang. Caché dans la zone interdite nouvelle frontière entre l’Empire chinois et Russe, ils sont alors pris en tenaille. Les uns souhaitant les supprimer et les autres les capturer pour mieux les analyser.

La deuxième partie du tome 1 s’attarde sur un flashback où l’on découvre 3 enfants réunis dans un camp de réfugiés. AkiraKen, Isaku semblent très proche alors que dans le présent c’est une tout autre histoire. Ken est le chef des réfugiés et est devenu un immense Wolang. Akira quant à lui est un soldat d’élite chinois qui a pour mission d’exterminer les Wolang. Quant à Isaku, il semble les traquer aussi pour le compte de la Russie… J’imagine que les prochains tomes vont s’attarder sur les évènements qui se sont déroulés dans le passé et rattraper ensuite le moment présent.

Une quête d’identité

Globalement, l’oeuvre pourrait me séduire dans les prochains tomes. Pour l’instant, je suis encore un peu mitigé. Toutefois, on sent que que Yu ITO va nous pousser à nous questionner sur notre identité. Ou plutôt sur l »identité de ses fugitifs. D’abord Japonais, puis considéré comme une simple ethnie avant de finir comme de simples sujets d’expérimentations Hommes-Loups. Vraiment, je pense qu’il y a peut être dernière ce premier tome un peu sec, une belle et triste histoire à venir. Le destin de ces trois enfants risquent de nous bouleverser. Amis par le passé, quel avenir leur est-il réservé ?

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