Test STEINS;GATE 0 – Un Visual Novel SF sur PS4
PQube continue de nous abreuver pour mon plus grand plaisir de jeux japonais traduit en anglais. Après le test de Root Letter, de Vallyrie Drive et avant celui de Fate/Extella, je vous propose de nous arrêter sur STEINS;GATE 0. Il s’agit d’un Visual Novel se déroulant après les évènements de Stein;Gate et offrant toujours une histoire basée sur les déplacements temporels et leurs conséquences sur Okabe, le personnage central de l’histoire. J’ai eu l’occasion de jouer au jeu sur PS4 mais sachez qu’il est aussi disponible sur PS Vita.
Une intrigue complexe
Alors je vous avoue, je me suis retrouvé complètement perdu au début du jeu. STEINS;GATE 0 fait partie d’une oeuvre beaucoup plus large et je ne peux que vous conseiller d’aller fureter sur les internets afin d’avoir un petit background de l’univers de STEINS;GATE. En effet, il est question de voyage dans le futur, dans le passé, de lignes du temps (timeline) différentes, etc. et le jeu, lui, s’attarde sur les événements d’une ligne du temps en particulier.
Empruntant une ligne temporelle plus sombre que dans le jeu original, STEINS;GATE 0 explore une réalité où le scientifique Okabe Rintaro est incapable de sauver celle qu’il aime, amorçant un univers parallèle où la destruction de l’humanité et la 3ème Guerre Mondiale sont des dangers vraiment réels.
Le jeu met bien en avant ce qu’est l’effet papillon puisque d’un événement isolé (la mort d’une personne) on en arrive à la création d’une ligne du temps parallèle avec une possible extinction de l’humanité… Selon nos choix (c’est un bien grand mot) dans l’histoire, on débloquera l’un des six épilogues possibles. Point important, Okabe Rintaro est le seul capable de se rappeler des événements dans chaque réalité parallèle… Ce qui l’impact énormément psychiquement (je n’en dirais pas plus).
Visual Novel Mode Spectacteur
A la différence de Root Letter qui nous demandait vraiment d’être acteur de l’histoire, le Visual Novel STEINS;GATE 0 nous propose plutôt d’être un simple spectateur, de subir les événements qui vont se dérouler devant nos yeux. En effet, on (le joueur) n’est mis à contribution que lorsqu’une intégration est possible avec son smartphone. Répondre à un appel, à un message, au réseau social Rine, à la consultation de l’IA Amadeus ou ne rien faire, cela impactera les nœuds des scénarios aboutissant à l’une des fins. Et Sachez que celles-ci sont loin de toutes finir en happy end. Reste que l’histoire est très bien écrite, intéressante et les différents artworks visuellement plaisants. Par contre comme tout visual novel, il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup de texte à lire. Ce qui le réserve à un panel de joueurs restreint. Quant à la bande son, celle-ci colle très bien à l’atmosphère du jeu et quelques morceaux vont peut être bien finir dans mes playlists.
Un platine en une heure ou presque
Et oui, pour les Trophywhore, sachez qu’avec le guide adéquat, il est possible de platiner le jeu en un peu plus d’une heure. C’est vraiment no brain mais entre deux défilements de texte, il est tout à fait possible de faire autre chose. Testé et approuvé par votre serviteur du jour.
STEINS;GATE plaira avant tout à ceux qui connaissent bien cet univers en leur proposant une histoire somme toute très intéressante. Cependant, pour les néophytes de la licence, le faire d’être à 95% spectateur et la difficulté de comprendre tous les tenants et aboutissants au début de la partie (faute de connaissance sur l’univers STEINS;GATE) provoquera un désintérêt assez rapide. Reste que les artworks sont très bien dessinés, les musiques bien cool et le platine facilement accessible. Bref, un visual novel qui n’est pas mauvais en soit mais qui n’a pas su me captiver au premier coup d’oeil. Je vous le répète une dernière fois, renseignez vous un peu sur le background Steins Gate avant de vous lancer dans la partie, cela change tout.