Test The Evil Within 2 sur PS4 Pro, l’enfer autrement !
Qui se souvient de The Evil Within premier du nom ? Peu d’entre nous et pourtant cette nouvelle licence dirigée par le papa de Resident Evil, Shinji Mikami, fut un coup de maitre malgré quelques petits soucis largement surmontables pour le joueur. The Evil Within 2 offre la suite des aventures de Sébastian Castellanos et démarre trois après « l’incident de Beacon ». Honnêtement, si vous n’avez pas joué au premier, vous risquez de ne pas comprendre grand-chose. A minima, faite un tour sur youtube ou alors trouvez un résumé de l’histoire sinon vous allez passer à coté de beaucoup de choses.
Et autant vous le dire tout suite, pour retrouver sa fille qui serait finalement vivante, il va de nouveau s’engouffrer dans le STEM, une machine capable de connecter les consciences d’esprits humains entre elles. Si le scénario est bien ficelé, fait de rebondissements, de délire, d’horreur, de folie et de Jump Scare, les dialogues sont très simplistes et manque d’envergure. C’est dommage de se retrouver avec des échanges dignes de série B alors que l’on nous sert un menu 5*. Cela dit, cela vaut pour la version FR (voix et sous titre). Si vous aviez trouvé le scénario du premier opus compliqué à suivre, ce que je vous accorde volontiers, un effort de clarté a été fait dans The Evil Within 2. Ainsi, j’ai tout compris sans trop forcer mes méninges. Cela étant dit, les nombreux documents et autres collectibles aident beaucoup dans la compréhension de cet univers très cohérent au final.
Petite nouveauté dans le gamplay, l’introduction d’un monde semi-ouvert qui permet de se balader sur une carte d’une taille très modeste. Cela a le mérite d’offrir de la liberté, des missions secondaires et de la recherche d’objets pour survivre sans toutefois s’éloigner trop de la quête principale. Et c’est tant mieux ! Pour le reste, ça s’apparente à un copier coller efficace. Notamment avec la possibilité d’améliorer les capacités de Sebastian en dépensant du gel verre, récupéré en bocal un peu partout ou sur les ennemis abattus, chez notre habituelle infirmière. On ne change pas une formule qui gagne.
Graphiquement The Evil Within 2 propose une nette amélioration du premier opus sans toutefois que ce soit la folie (tu l’as ?). Mais si on peut applaudir les gars de Tango Gameworks , c’est pour la direction artistique que je trouve vraiment intéressante. Classique mais d’une efficacité redoutable. Evidemment, on retrouve quelques clins d’oeil à Resident Evil et Silent Hill, mais aussi à Bethesda puisque des reliques (à récolter) liées à leur jeu sont dispersées tout au long des dix sept chapitres que compte le jeu.
Vraiment The Evil Within 2 est un de mes coups de coeur de l’année (Horizon Zero Dawn est toujours GOTY 2017 pour moi). C’est vraiment dommage qu’il ne soit pas reconnu à sa juste valeur (au vu des premiers retours de vente). En effet, The Evil Within 2, c’est une histoire originale, une direction artistique frissonnante, une durée de vie conséquente (15 à 20 heures de jeu selon la difficulté) et un gameplay solide.