Test The Last Guardian sur PS4
En moins d’un mois, deux jeux, que l’on ne pensait jamais voir un jour arriver, ont décidé de sortir de l’ombre pour se glisser dans nos consoles : Final Fantasy XV et The Last Guardian ! Les deux titres avaient mis toutes leurs chances de leur côté pour se casser la gueule et finalement ils s’en sortent plutôt bien par rapport à leur héritage.
Une fois n’est pas coutume, ce n’est pas mon avis que je vais retranscrire ici mais plutôt celui de ma soeur qui a terminé le jeu, il y a maintenant quelques jours. Pour vous situer son profil, elle ne joue pas à beaucoup de jeu mais c’est à chaque fois des jeux coup de coeur pour elle et elle met un point d’honneur à aller jusqu’au bout à chaque fois. C’est le cas de The Last Guardian et voici son avis :
La beauté du jeu, les musiques et sa direction artistique sont de toutes beautés. On est complètement happé dans cet univers enchanteur. La relation avec Trico, l’essence même du jeu, est tout bonnement géniale. On se sent vraiment accompagné tout le long de l’aventure. (NDLR : j’en avais déjà parlé mais les jeux à plusieurs protagonistes ont le vent en poupe (Bioshock Infinite, FF XV, etc.). Au-delà de ça, c’est le comportement de Trico qui intrigue d’abord puis séduit. On dirait réellement que l’on a affaire à un animal qui àasa propre volonté. Ainsi, quand on lui donne des ordres, ce n’est pas tout le temps efficace. Il faut répéter plusieurs fois des actions, chercher le bon emplacement, etc. Cela colle parfaitement au fait que la chimère n’est pas un animal docile et obéissant à souhait. Le rythme du jeu, quant à lui, est plutôt bien équilibré entre phases de découverte, de logique et celles d’actions. A ce propos les phases de combats passifs, pour nous (ne pas se faire attraper et aider Trico à repousser des soldats) sont très prenantes.
Les points négatifs ne sont pas nombreux mais sont clivant. De nombreux petits bugs de collisions sont présents et agacent notamment quand on veut descendre de Trico et que cela ne fonctionne pas. Enfin THE BIG PROBLEM, c’est la caméra dégueulasse qui nous est proposée. Les mouvements automatiques de la caméra au mauvais moment – qui coince la vue ou qui dévie le mouvement par exemple. C’est super lourd quand il y a un enchaînement de saut à faire. Je connais même une copine qui a refusé d’aller plus loin dans le jeu suite à ces problèmes de caméra, hein Stefania !
The Last Guardian, après toutes ces années de développement, tient toutes ces promesses d’un point de vue émotionnel. Néanmoins la technique ne suit pas. Et malgré toute la puissance du titre, cela en rebutera plus d’un au point de leur faire lâcher le pad dès les premières heures de jeu. Et c’est bien dommage car The Last Guardian est un jeu d’une poésie rare dans la lignée d’Ico et de Shadow of the Colossus !