Test Fast RMX sur Nintendo Switch
Cela fait maintenant quelques semaines que la Nintendo Switch est sortie et il est temps pour moi de vous donner mon avis sur plusieurs jeux dont Fast RMX. Ce dernier n’est disponible que sur l’eShop au prix de 19,90€.
Premièrement ce qu’il faut savoir, c’est qu’il s’agit d’une version upgradée de Fast Racing Neo sorti il y a déjà quelques mois sur Wii U. Au total, nous avons donc droit à trente tracés et de nombreux nouveaux vaisseaux (au total une quinzaine). A l’ancienne, il faudra réussir les différents challenges afin de tout débloquer.
Le gameplay est très dynamique et demandera une pointe (rires) d’attention. En effet, ci et là sont dispersées des zones de turbo matérialisées par des bandes orange ou bleues. Le but est de changer la phase de son vaisseau afin de les faire correspondre. En cas de réussite, bénéficie d’un boost alors que dans le cas contraire le moteur de notre vaisseau se grippe jusqu’à ce que l’on change la phase ou que l’on s’échappe de la zone. De la même façon, des « boules d’énergie » sont à récupérer sur la piste. Elles viennent alimenter notre jauge de turbo que l’on peut déclencher à tout moment.
Côté graphismes et plaisirs des yeux, Fast RMX se pose là en jeu maîtrisé. C’est fluide, plutôt joli et les pistes défilent à toute vitesse avec l’effet grisant qui caractérise ce type de jeux. A noter que le jeu est jouable à plusieurs en écran splitté. Autant sur TV, ça passe très bien, autant l’écran est un poil petit pour bénéficier d’une lisibilité optimale en mode tablette.
Fast RMX est pour moi le compagnon idéal de Zelda sur Switch pour le lancement de la nouvelle console de Nintendo. Alors certes, ce n’est pas le nombre de jeu (ou plutôt de nouveautés surtout) qui caractérise le line-up de la Switch mais Fast RMX se démarque assez facilement de la concurrence en proposant un jeu jouable tranquillement sur sa TV tout en étant très à l’aise en mode de jeu nomade (mode console portable ou tablette posée devant soi). Et finalement le jeu n’a de défaut que son manque d’ambition (manque de mode de jeu, online peu développé) ou peut-être aurait-il eu une tout autre carrière s’il s’était appelé F-Zéro.