Preview PES 2015 : le retour of the retour du roi ?
C’est dans les locaux de Konami à Paris que j’ai pu prendre en main hier PES 2015. Toujours basé sur le Fox Engine, la célèbre licence de foot sur console fait sa première apparition sur console Next-gen. Beaucoup de choses ont été dites lors du développement de PES 2014 avec notamment des tensions entre les équipes de PES et de Kojima (Fox Engine) mais tout ceci est un lointain souvenir et cette fois-ci les deux équipes ont bossé main dans la main pour acoucher de ce qui devrait être le renouveau de la série. Alors oui, c’est ce que Konami nous annonce tous les ans et même si des améliorations sont là effectivement, l’écart avec FIFA reste toujours présent. En tant que grand fan de PES depuis la Nintendo 64 avec ISS 64 et plus tard l’age d’or sur PS2, c’est avec un intérêt certain que je me suis lancé dans mes premiers matchs sur PS4.
La version testée était une alpha. Deux équipes de dispo, un stade, pas de remplaçant, des graphismes restant à peaufiner et un gameplay à ajuster. Cependant la base de PES 2015. Au bout de cinq match avec l’équipe de la Juventus de Turin face à Manchester (contrôlé par un joueur physique), je peux d’ores et déjà vous donner quelques informations intéressantes :
- Manchester ne se joue pas comme la Juventus. En effet, si l’on garde le settings de départ (compo, stratégie, placement, etc.) chaque équipe a une façon de jouer différente. Alors que je jouais plus en passes courtes assez lente ou en grand ballon envoyé sur Llorente, mon adversaire avait un jeu beaucoup plus direct et porté sur l’attaque avec Manchester. Ceci est ressenti surtout à cause de l’IA qui gère vos co-équipier et qui du coup vous pousse à jouer d’une certaine façon de par leur mouvement sur le terrain. Evidemment tout est paramétrable et l’on pourra jouer avec son équipe dans le style que l’on souhaite en passant par les menus de gestion d’équipe.
- Rooney ce n’est pas Pirlo qui n’est pas Chiellini. Et oui, chaque joueur est différent. Oubliez tout de suite si vous pensiez pouvoir réaliser un tacle dans un timing parfait avec Rooney ou réaliser une superbe frappe avec Chiellini. Par exemple, lorsque vous appuyer sur la touche rond pour tacler, l’aptitude au tacle du jeu rentre en considération et se manifeste par la forme du geste et par la latence entre le moment où vous avez appuyez sur le bouton et le geste effectué à l’écran. Et cela est vrai pour un tacle, une passe, un tir, etc. Rapidité, puissance et précision du geste, tous ces paramètres varient selon le geste à accomplir et le jouer en question.
- Les graphismes ont pris un level up d’un coup, d’un seul. Un soin tout particulier a été apporté aux visages des joueurs. Même si en match, on s’en fout un peu à moins de jouer sur un écran géant, cela prend tout son sens lors des ralentis. La pelouse est modélisé et il m’a semblé qu’à l’instar de FIFA 15, elle s’abîmait en temps réel. Le fox Engine propose également des joueurs bien détaillés et bien proportionnés dont l’animation est très bien rendu.
- Lors de mon test de PES 2014, je m’étais emporté quant à la finition exécrable du jeu capable de nous offrir des ralentissements sur les ralentis. Sachez que ceux sur l’alpha que j’ai testé en étaient exempt. Bon point !
Konami entend écouter les joueurs et utiliser leur feedback pour améliorer le jeu. J’ai trouvé vraiment intéressant le fait de recevoir un questionnaire en me demandant ce que j’en pensais. Au total une quarantaine de questions portant aussi bien sur les frappes, l’ambiance du terrain, la sensation Dualshock en main ou encore la perception des différentes skills des joueurs. Pour ce le coup, je n’ai pas hésiter à pointer certaines choses qui m’ont un peu déplu. Par exemple, les tirs qui étaient pour moi un point fort de PES. J’ai trouvé qu’ils étaient un peu mou et que l’on avait pas la sensation de puissance dans les tirs. Autre point que j’ai noté également, les trajectoires aérienne difficile à appréhender. On a du mal à savoir où se trouve le ballon en terme de hauteur et de trajectoire.
Enfin, comme bon nombre de franchise, PES 2015 va ajouter des micro-paiements. En effet, en jouant aux divers modes de jeu, on pourra gagner de la monnaie virtuelle que l’on pourra dépenser pour acheter des joueurs dans ce qui sera la nouvelle Master League Online (MyClub). Pour les joueurs qui ne jouent pas souvent, il sera possible d’acheter ces joueurs avec de la monnaie sonnante et trébuchante. Cependant, Konami nous assure que cela n’aura pas d’impact pour les joueurs réguliers.
Pour conclure, j’ai bien envie de dire que cet alpha m’a bien plus même s’il reste pas mal de choses à ajuster pour en faire un sérieux concurrent à FIFA15. PES 2015 m’apparait plus dynamique, moins stéréotypé que FIFA en termes de jeu et de possibilités. Reste l’habillage qu’il faudra bien soigner car c’est également un point fort coté FIFA.