Tout a été déjà dit sur Watch Dogs ou presque. Jeu de l’E3, claque monumentale, jeu d’anticipation par excellence puis, suite à son report, une partie des joueurs a commencé à douter tant sur la qualité intrinsèque du jeu que sur sa profondeur. Certains allant même jusqu’à dire que le report était du à la sortie de GTA V qui aurait mis à mal les promesses de Watch Dogs. C’est donc avec beaucoup d’appréhension et de curiosité que je me suis rendu à une soirée de présentation du jeu. Avant de poser mes mains tremblantes sur la manette, je me suis dit ceci : « oublie tout ce qui a été dit, en bien et en mal, porte y un regard neuf comme si c’était la première fois que tu entendais parler du jeu ». Et oui, dès fois je me parle à moi-même, allez avouez que vous le faites aussi souvent … de temps en temps ? jamais, vraiment ?
Hacker n’est pas jouer
Bon, du coup j’ai dû faire les trente premières minutes du jeu. Premier constat le début est un vaste tutoriel nous permettant de prendre en main Aiden Pierce, le protagoniste principal du jeu. On rentre tout de suite dans sa peau et après les premières minutes on sait déjà que l’on est parti pour une aventure qui ne sera pas de tout repos. Pour nous aider, un smartphone ultra-perfectionné va nous permettre d’interagir avec tous les systèmes électroniques de notre environnement : caméras de surveillance, feux de signalisation, portes électriques, ascenseurs, etc. Autant de possibilités qui m’ont permis de me faufiler dans les travées d’un stade ou de semer la police à mes trousses malgré la voiture asthmatique que je conduisais. Notre smartphone nous permet également d’obtenir des informations sur tous les PNJ du jeu (enfin ceux que j’ai rencontré durant ma partie). Ces informations peuvent êtres mises à profit pour pousser une personne à faire quelques choses qui nous rendrait service. On se sent comme un marionnettiste qui peut contrôler le destin des gens. Grisant !
Voilà ce qui m’a plu. Pour chaque situation, plusieurs possibilités sont offertes sans que l’une soit forcément meilleure que l’autre. Un sentiment de liberté qui je l’espère suivra tout au long de l’aventure.
Le fantome de l’E3 plane toujours
Coté graphisme, c’est « un peu » la déception. Même si c’était une version Beta qui tournait, on est assez loin de la présentation de Watch Dogs à l’E3 2012. J’ai été vraiment surpris de voir de l’aliasing alors que les jeux PS4/Xbox One déjà sortis sont pour la plupart épargnés. Après le jeu est quand même de bonne facture pour un open world. Attendons de voir la version finale avant d’émettre un jugement définitif.
Le tube de l’été
Pour conclure, je dirais que si toutes les promesses entrevues à l’E3 ne sont pas tenues sur cette version « beta », il n’en reste pas moins que Watch Dogs semble promis à un bel avenir. Les possibilités s’avèrent nombreuses tout comme le contenu du jeu (missions annexes, mini-jeux, évènements aléatoires, etc.). Si le scénario tient la route, alors on fermera les yeux sur les graphismes en deça de nos/mes attentes et on plongera volontiers dans ce nouvel univers que nous propose Ubisoft. Rendez-vous dans un mois pour le verdict final.
Pour rappel, Watch Dogs sortira le 27 mai sur PS4, PS3, Xbox One, Xbox 360, Wii U et PC.
