Eludons la question qui fâche tout de suite. Oui je vous propose mon test d’Assassin’s Creed Odyssey et non je ne l’ai pas encore fini. Eh oui, ce blog c’est chez moi et chez moi, je fais ce que je veux. Sachez tout de même que j’ai déjà plus d’une trentaine d’heures de jeu. Et si je vous propose ce test, c’est parce que la fin est encore loin, très loin, d’autant que j’ai tendance à ne pas me focaliser sur la/les quêtes principales. Et pour ceux qui voudraient se lancer dans l’aventure d’Assassin’s Creed Odyssey, sachez qu’en jouant normalement il vous faudra une cinquantaine d’heures pour finir l’histoire principale et environ quatre-vingts pour le platine.
Kassandra ou Alexios, à vous de choisir !
Au début du jeu, j’ai dû choisir qui incarner entre les deux Spartiates Alexios et Kassandra. Pour avoir testé le jeu à la Gamescom et à la Paris Games Week, j’avais déjà fait mon choix. Kassandra a beaucoup de style et son doublage anglais avec l’accent grec rend le jeu encore plus immersif (accent que l’on perd sur la VF). Choisir entre ces deux protagonistes révèle au final d’un pur choix cosmétique. En effet, Kassandra et Alexios disposent des mêmes lignes de dialogues, des mêmes quêtes, etc. Finalement, tout réside dans le doublage et dans la gestuelle de chacun des protagonistes. Et à ce jeu-là, je trouve que Kassandra est beaucoup plus expressive.
Façonner votre univers selon vos actions
Les évènements d’Assassin’s Creed Odyssey se déroule durant la guerre du Péloponnèse qui oppose Sparte et Athènes. La Grèce antique est l’une des périodes qui m’inspire le plus et le jeu me l’a bien rendu. L’immersion est immédiate et incroyablement réussie. A la manière d’Assassin’s Creed Origins, on est propulsé quelques siècles en arrière comme par enchantement. Le travail des producteurs (associés), développeurs, graphistes et scénaristes est juste phénoménal une fois de plus. Le travail ici est double car effectivement les choix que l’on réalise tout au long de notre aventure ont des répercussions à court ou moyen terme. Il est ainsi possible de faire basculer les puissances en force dans chaque région, obtenir des indices supplémentaires ou au contraire être forcé de faire sans ou décider de qui doit vivre ou mourir au détour d’une quête. Et les répercussions sont nombreuses. On peut ainsi rendre plus facile l’approche d’une cible, diminuer la garnison d’un fort, provoquer des romances.
D’ailleurs reparlons des forces en présence, Grec et Spartiate, dans chacune des régions. Affaiblir l’un des camps au max génèrera un bataille de conquête. Les deux armées s’affrontent sur une large zone et l’on y prend part dans un camp ou l’autre. En tant que mercenaires, le choix de notre camp a peu voir pas du tout d’incidence. D’ailleurs il est possible d’alterner de camps d’une bataille à l’autre sans que cela ne gène personne. Si l’idée de ces batailles est bonne, elle n’est malheureusement pas assez ancrée dans le scénario ni dans l’occupation du territoire par les Grecs ou les Spartiates.
Sur terre et sur mer !
Pour parcourir la Grèce et ses multiples îles, on se voit remettre durant les premières heures de jeux un cheval et un bateau. Ce dernier offre une palette de gameplay supplémentaire. Outre nous mener d’un point A à un point B, il nous offre le loisir de réaliser quelques batailles navales. A moins que ce soit les pirates qui nous y contraignent. Le bateau est customisable que ce soit sa voilure, sa proue ou encore les armoiries des mercenaires qui le peuplent. Il est également possible de l’upgrader en récoltant des matériaux. On peut ainsi le rendre plus solide, améliorer son armement ou tout simplement le rendre plus rapide. Il est également possible de lui assigner jusqu’à quatre officiers qui lui octroieront différents bonus. Ces derniers peuvent être recrutés un peu partout. Alors pensez bien à épargner quelques cibles et proposez leur de rejoindre votre équipage !
Donnez moi du légendaire
On retrouve la fiche de personnage que l’on connaissait dans Assassin’s Creed Origins. Des arbres de talents bien différenciés (Archer / CAC / FuFu) que l’on peut mixer à loisir et la fiche d’équipements très classique qui permettra de renforcer notre héros / héroïne. De manière classique, chaque action que l’on réalise nous récompense avec de l’XP. En gagnant un niveau, on obtient également un point à dépenser dans l’arbre de talents. Comme Diablo, le loot se divise en niveau de rareté et il est toujours possible d’aller voir un forgeron pour améliorer un objet légendaire afin de le caler sur son niveau (c’est-à-dire que si vous trouver un objet de niveau 12 et que vous être niveau 15, le forgeron pourra upgrader l’arme légendaire au niveau 15 moyennant quelques drachmes.
Une route de légende
Assassin’s Creed Odyssey nous mène à travers toute la Grèce antique au travers de paysages incroyables. Ma PS4 Pro couplé à mon écran OLED 4K m’a régalé. Et si les quelques screenshots ne vous ont pas convaincu, sachez qu’ils sont loins de rendre justice à la qualités des graphismes. Après, c’est clair qu’il ne faut pas vous attendre à une grande différence avec AC Origins mais on y perçoit toute de même un peu d’amélioration.
Assassin’s Creed Odyssey est un jeu d’une richesse extraordinaire. Un territoire à explorer immense et magnifique, plus de trois cents quêtes, un déluge d’armes et d’équipements, un système de combat éprouvé et surtout une histoire à travers la Grèce antique et Sparte font de ce nouvel opus un must have pour moi. Les quelques réserves émises dans ce test peuvent facilement être mises de cotés tant l’expérience aux côtés d’Alexios ou de Kassandra est plaisante.