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Test de Bioshock Infinite sur PS3

Bioshock Infinite aura vu son test mettre du temps à atterrir sur le blog pour la simple et bonne raison que je suis encore bouleversé par ce jeu. Les équipes d’Irrational Games menées par Ken Levine ont réalisé à mon sens une perle vidéo ludique telle qu’on n’en voit apparaitre qu’une poignée par génération de console. Tout est présent dans ce jeu, un gameplay aux petits oignons, une IA plutôt performante, un scénario dantesque et des graphismes qui vous plongent littéralement dans un univers à part.

Bioshock Infinite pile ou face

Evidemment une bonne de la force de ce jeu réside dans son scénario complètement fou que je ne vous dévoilerais pas ici car j’aurais tord de vous gâcher le plaisir. Sachez simplement que vous êtes envoyés en mission dans une ville qui flotte dans les cieux nommée Columbia afin de retrouver une jeune fille, Elizabeth, la ramener et ainsi éponger vos dettes. Partant de ce postulat, tout semble assez simple et on s’imagine, tout comme le héros, Booker DeWitt, que le jeu sera une balade de santé. Et bien non, le scénario se met en place et les ennuis également. Finalement, l’histoire du jeu peut se résumer en une phrase lourde de sens … mais qui ne prendra sens justement qu’une fois arrivé au terme de l’aventure :

« il y a toujours un phare, un homme, une ville… »

Parlons un peu plus des graphismes et de l’univers du jeu. La plupart de l’aventure se déroule sur Columbia, c’est une ville flottante toute droite sortie de l’univers steampunk, mélange de nos années 1900 avec une technologie hors de portée pour l’époque ou alors exagérée. Lorsque l’on se balade pour la première fois dans Columbia, on est émerveillé par la cohérence de cette ville. De nombreux personnages vaquent à leurs occupations, discutent entre eux et parfois font même des remarques sur notre comportement étrange. De plus des guides du touriste (sous forme de vidéos historiques) et des voxophones (mémo vocales) sont disséminés un peu partout permettant d’approfondir le background de la ville, des habitants et de certains personnages. Ayant vu le jeu tourné sur PC, il est un cran au dessus de la version console si l’on possède une bonne config, néanmoins pour y avoir joué sur PS3, il se place dans le panier haut des productions next-gen. J’allais passer au gameplay sans vous avoir parlé de la bande sonore de Bioshock Infinite … Celle-ci est tout simplement excellente. Un passage non obligatoire vous permettra d’entendre une mélodie chantée par Elizabeth, ne la ratez pas, c’est un grand moment d’émotion.

Le gameplay, quant à lui, ne fait pas dans l’innovation mais plutôt dans l’optimisation du moins pour Booker. On retrouve ce qu’on l’on peut connaitre dans un FPS et à fortiori dans un Bioshock. On se bat à l’arme à feu, au skyhooker et grâce à des pouvoirs obtenus en ingérant des infusions. Le skyhooker a ainsi deux fonctionnalités. Servir d’arme blanche au corps à corps mais aussi permettre de se suspendre à des câbles qui traversent la ville afin de pouvoir se déplacer rapidement. Les infusions sont autant de pouvoirs qui nous serviront à survivre dans Columbia. Lévitation, boules de feu et attaques de corbeaux aimant la chair humaine font partis des premiers pouvoirs mis à votre disposition. Finalement la vraie innovation vient d’Elizabeth qui se joindra à vous une fois retrouvée. Celle-ci est complètement autonome et vous n’aurez pas à la gérer. Se mettre à l’abris, trouver des objets, des munitions ou encore de l’argent sont autant d’attributs qu’elle maitrise et qui vous serviront plus d’une fois. Mais Elizabeth dispose également d’un pouvoir particulier, elle peut ouvrir des failles. Ces failles sont des portes vers des réalités différentes. Ainsi elle pourra à votre demande cette fois, utiliser ce pouvoir pour faire apparaitre par exemple une caisse de soins, un pan de mur où s’accrocher, un bâtiment pour vous protéger, etc. Contrairement à un Resident Evil 5 où votre partenaire gérée par l’IA est une vraie plaie et ne manquera pas de vous faire bouffer votre manette, Elizabeth sera exactement son opposé. J’ai envie de dire, enfin un partenaire gérée dans un jeu d’une façon efficace.

BSI_review_screenshot_02

Bioshock Infinite est l’un des rares jeux où une fois fini, on se triture le cerveau pour être sûr que l’on a bien compris la fin une fois remis de ses émotions. En effet, l’aventure mérite d’être rejoué une seconde fois afin de voir et de mieux comprendre tout au long de l’aventure ces petits indices ou faits insignifiants qui prennent tout leur sens avec une seconde lecture. Sans parler du fait que j’ai également trainer sur plusieurs forum afin de comparer mon interprétation et de comprendre quelques points obscures. Car oui, la force de Bioshock Infinite est de vous attacher à l’histoire, aux personnages et notamment Booker et Elizabeth, tel que même après plusieurs jours, vous vous dites, ha oui quand même, c’était vraiment bien ! Le gameplay, la technique, les graphismes ne sont, au final, qu’un faire valoir à cette histoire épique dont vous pouvez être le héros.

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