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Test Bloodborne sur PS4

Demon Soul’s, Dark Soul 1 et 2, From Software récidive et nous offre Bloodborne. Il s’agit de leur premier jeu sur PS4 et qui plus est en exclusivité sur PlayStation 4. Exit la Xbox One et plus étrange encore exit le PC.

Avant d’aller plus loin dans ce test, je vais répondre à la question de la difficulté. Oui, ce jeu est difficile, oui j’ai hurlé, oui j’ai ragé, oui j’ai failli fracassé ma manette plusieurs fois. Néanmoins, il y a un step à passer. Grosso modo les deux premiers boss sont un test. Il met en avant tout ce qu’il vous faudra acquérir pour avoir une chance de terminer le jeu. Patience, analyse des differentes attaques / déplacements de l’ennemie, mobilité et attaque rapide doivent devenir des réflexes. En réussissant ces deux boss, vous aurez assimiler l’essence même de Bloodborne et vous pourrez à coup sûr envisager de finir le jeu (attention je ne parle pas des boss optionnels ou des calices à faire en fin de partie ou en NG+).

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Au niveau du scénario, on incarne un chasseur (ou une chasseuse) qui débarque tout droit dans une ville, Yharnam, où il se trame d’obscures évènements. Une magie de sang à tout simplement dégénérée créant par la même occasion de nombreux monstres tout en décimant la population locale. Evidement, c’est à nous de régler les problèmes en commençant par se prendre une intraveineuse de ce sang maudit… Logique implacable, devenir un monstre pour en affronter d’autres ^^

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Concrètement, pour chaque ennemis vaincu, on absorbe des echos de sang. Cette monnaie permettra de s’acheter de l’équipement mais également de gagner des niveaux. Là ou cela devient compliqué, c’est que dès que l’on meurt, on perd tous les echos de sang que l’on a accumulés. Pour les récupérer il faut retourner sur les lieux du crime. Mais si entre temps, on meurt une nouvelle fois, ces echos de sang seront perdus à jamais. Vous me dites alors qu’il suffit de les dépenser au fur et à mesure. Oui et non car pour ça il faut retourner dans une zone neutre. Hélas en faisant cet aller-retour on reset la ville de Yharnam avec tous ces monstres. Du coup il faudra la jouer fine pour éviter de sacrés déconvenues. Le coeur de Bloodborne reste les combats contre les boss. Ils représentent tous un défi et la tension est palpable à chaque affrontement. Il n’y en a pas deux identiques et il faudra à chaque fois connaitre le pattern de son adversaire d’un soir pour espérer le vaincre.

Reste que les ennemis lambda peuvent vous tuer en deux trois coups. Du coup, on avance à pas de loup car si l’on peut s’en sortir suite à une attaque surprise d’un seul individu, il en sera autrement lorsqu’il seront en groupe. Dans ce cas là, c’est la mort assurée. Heureusement, on dispose d’outils (armes à feu, poignard, caillou) pour attirer un à un les ennemis qui (vous) chassent en meute.

Le gameplay propose deux grandes tendances :

  • Le build Force où l’on met le paquet sur de gros dégats mais peu de coups
  • Le build Compétence où à l’inverse on fait de petits dégats mais en grand nombre

Cela se traduit par la consommation de la jauge d’endurance. Grosso modo, on fait trois coup avec une arme de type force tandis que l’on pourra en faire 5/6 avec une arme de type compétence. J’ai opté pour le build compétence (classe Professionel) et voici ou j’en étais au Lv 100 :

  • Vitalité (Santé) : 40
  • Endurance (Jauge pour donner des coups) : 36
  • Force : 9
  • Compétence (augmente les dégats liés aux armes rapides) : 50
  • Magie de Sang : 7
  • Esotérismes : 8

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Graphiquement le jeu alterne le bon et le moins bon. Certains plans sont vraiment magnifique nottament lorsque l’on avance dans le jeu et que la lune rougeoit (s’abreuve-t-elle du sang de nos victimes ?) tandis que certains gros plans font un peu peur à voir. Dans l’ensemble ça reste quand même de bonne facture. Là où le jeu fait fort c’est dans la direction artistique du titre dans son ensemble. La ville de Yharnam transpire la malsanité (oui, ça se fit). Les différents ennemis et boss sont tout droit sortis d’un esprit tortuté à coup sûr. La bande son, quant à elle,  saura faire monter la pression lors des affrontements clés de l’histoire. Elle magnifie des affrontements déjà dantesques et sait se montrer discrète et efficace le reste du temps.

Au final, Bloodborne est une belle réussite. Rarement un jeu ne m’avait autant accroché et qui plus est avec une telle difficulté que de nombreux joueurs ont du abandonner avant la moitié du jeu. Les seuls défauts sont une caméra parfois capricieuse qui nuit à la jouabilité et des graphisqmes niveau PS3,5. Enfin ça, ce sont les petits défauts… Le gros, le seul, l’unique vrai défaut du titre se situe dans ces temps de chargement. En effet, entre chaque mort, et croyez moi vous allez mourir souvent, il faudra compter environ 30 à 40 secondes de chargement. Cela rend la mort encore plus pénalisante dans le jeu. Inadmissible pour un jeu vidéo de nos jours, il n’en reste pas moins que seul Bloodborne pouvait subir ce préjudice sans pour autante être flageller par les joueurs. Pourquoi ? Tout simplement car Bloodborne est un excellent jeu doublé d’une drogue qui vous envie de réessayer même après la plus idiote des morts. Si vous aimez les jeux hardcore, si vous n’avez pas peur d’hurler de rage ou de briser une manette alors Bloodborne se révélera un défi à votre mesure !

Et si vous avez un peu de mal, voici mes vidéos qui vous donneront quelques indications pour battre les différents boss du jeu :

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