Test Bowser’s Fury sur Nintendo Switch
Bowser’s Fury est une vraie belle surprise. Alors que tout le monde s’attendait à un simple portage de Super Mario 3D World (Wii U) sur Nintendo Switch, voilà qu’il est accompagné d’une surprise. On reprend le gameplay de 3D World et l’on l’applique à un monde ouvert. Car oui Bowser’s Fury se déroule sur un archipel où il faudra aller d’ile en ile pour trouver des Astres félins.
La marée noire atteint le monde de Mario
Mais que fait Mario sur cet archipel ? Eh bien, une fois n’est pas coutume c’est Bowser Jr. qui est venu lui de demander de l’aide. Son padre Bowser a ingurgité une substance noire qui le rend aussi méchant que géant. Et c’est en collectant ces Astres Félins que Mario pourra à son tour devenir géant et affronter Bowser lors de combats en arènes. Mais pour cela, il va falloire donner de sa personne et crapahuter sur chaque île. Elles contiennent chacune 5 Astres Félins. A cela il faut ajouter un peu plus d’une trentaine réparties dans l’Open World. Pour les récupérer, les épreuves seront de diverses natures. Des épreuves timées, de l’ascension, des combats de mini boss, des courses à dos de Plessie, il y a en a pour tous les goûts !
En accumulant suffisamment d’Astres félins, nous pouvons activer une giga cloche qui aura pour effet de nous transformer en Mario Félin Géant ! Cela m’a fait immédiatement penser au Super Sentai. A armes égales on affrontera Bowser dans une arène où il faudra esquiver ses esquives et frapper au bon moment. De mémoire, cela arrive à 10, 30 et 50 Astres Félins. A 50, vous affronterez Bowser en deux phases et vous aurez droit à la première fin. En effet, il faudra collecter les 100 Astres Félins pour affronter de nouveau Bowser dans un combat final plus dur et légèrement différent.
Mario enfile son costume de félin
Mario pourra compter sur ces transformations. Le jeu est plutôt généreux car on pourra stocker jusqu’à 5 items de chaque transformation (Super Mario, Félin, Boule de feu, lanceur de boomerang et Tanuki. Chacune d’elles a ses propres caractéristiques que les amateurs de la licence connaissent par coeur. Evidemment, c’est la tenue de Félin qui sera la plus souvent mise à l’honneur.
Au fur et à mesure de notre progression les îles évoluent également et offriront de nouveaux défis. De la même manière par intermittence Bowser géant fera son apparition et tentera de vous mettre Ko en crachant du feu ou en nous balançant des rochers et de la lave. Bowser’s Fury porte bien son nom. Il faudra alors continuer son périple en évitant les embuches supplémentaires. Ce qui ne sera pas une mince affaire. Le ciel s’assombrit, le tonnerre gronde et la musique se fait plus épique. La tension monte clairement d’un cran. Mais il faudra utiliser la présence de Bowser à son avantage. En effet, seules ses flammes pourront détruire des briques et ainsi révéler de nouveaux secrets. A noter que récupérer un Astre Félins renverra à la sieste Bowser géant.
J’allais oublier de vous en parler mais Bowser Jr. nous accompagne tout au long de l’aventure. Il peut être contrôlé par un second joueur pour nous assister mais honnêtement ce n’est pas très amusant. Quand il est contrôlé par le cpu, on peut ajuster son niveau d’intervention. Au max, il attirera notre attention sur les secrets qui nous entourent et attaquera tous les ennemis à vue. En mode nomade, vous pourrez lui indiquer quoi faire en touchant l’écran tandis qu’en docké il faudra utiliser les capacités gyroscopiques des joycons ou du pad pro. Enfin comment oublier de parler de Plessie, le plésiosaure orange qui nous permettra de voguer sur l’eau et d’aller d’île en île. Les sensations sur son dos sont vraiment cool et il sera d’une aide inestimable plus d’une fois.
Vite la Switch Pro…
Graphiquement le jeu est très mignon. La direction artistique est plutôt rigolote car tous les éléments semblent sortir tout droit du monde des chats. Même les arbres qui parsèment les îles ont des oreilles de chats ! Les journées ensoleillées laissent la place à une nuit noire et orageuse quand Bowser décide de se manifester. Le contraste est saisissant. Malheureusement c’est là aussi que la Nintendo Switch souffre le plus. Et oui, la Switch a du mal à encaisser l’open world de Bowser’s Fury. Gérer un Bowser géant plus tous un tas d’éléments supplémentaires (météorites, flammes, bloc de cendre) la font toussoter plus que de raison. Le framerate chute drastiquement et nous ne sommes pas à l’abri d’une chute à cause d’un mini freezer d’écran.
Pour conclure sachez que j’ai fini le jeu à 100% en quelques jours. Cela se traduit par la collecte des 100 Astres félins et d’une deuxième victoire sur Bowser ! Il m’aura fallu un peu moins de dix heures pour y arriver. Un signe révélateur pour vous assurer que j’ai adoré cette aventure. Bowser’s Fury est un petit bonbon sucré qui se mange avec plaisir et qui célèbre avec joie les 35 ans de Mario.