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Test clavier Razer BlackWidow Ultimate Chroma

Deuxième étape des tests concernant la nouvelle gamme Chroma de Razer, on va cette fois parler du clavier gaming Razer BlackWidow Ultimate Chroma. Un nom aussi long que la taille de ce clavier qui est très imposant. Avant de rentrer dans le vif du sujet, je vous rappelle que vous pouvez aller lire mon test de la souris Razer DeathAdder Chroma publié il y a quelques jours sur le blog. Pour rappel, et à quelques changements près, la gamme Chroma reprend les derniers équipements de la marque Razer en leur ajoutant un éclairage RGB customisable du plus bel effet.

Green, vous avez dit Super Green ?

Avec le BlackWidow Ultimate, Razer avait introduit ses propres switchs mécaniques afin de ne plus être dépendant des Cherry MX dont la demande croissante de la part de tous les acteurs du marché avait rendu leur disponibilité incertaine. Ce switch propose une course d’activation très courte ainsi qu’un pas de réactivation tout aussi court également. Vulgairement, quand on presse la touche, l’activation de la commande se fait avant même que l’on ai poussé la touche au maximum. De la même façon, lorsque l’on relâche la touche, celle-ci n’a pas besoin d’être totalement relâchée pour être à nouveau activée. Cela permet d’enchaîner les appuis rapidement. Cela sert énormément dans les jeux où l’on appuie frénétiquement sur les touches de son clavier. Par contre pour du traitement de texte ou de la bureautique lambda, c’est juste l’enfer. En effet, j’ai trouvé le clavier beaucoup trop sensible et il n’est pas rare qu’une phrase simple se transforme comme ça avec ce clavier :

« Bonnjouur, commmentt allezz vouus ?? »

Il existe deux types de touches mécaniques Razer : la touche Razer verte, tactile et « clicky », nécessitant une force d’activation de 50 g et la touche Razer orange, tactile mais silencieuse, nécessitant une force d’activation de 45 g. Celles que j’ai testées étaient la version Razer Green, soit la plus bruyante. Et effectivement, ce clavier fait un boucan d’enfer à tel point que ma femme s’en est plainte en regardant un film dans la pièce d’à coté. Le bruit est double. On a le bruit de la touche et le cliquetis du ressort indiquant l’activation (et la désactivation de la touche). Cela peut être un repaire sonore pour le joueur qui apprivoise son clavier mais dans les faits c’est juste chiant.

Mon beau sapin, roi des forêts

Le Razer Blackwidow Ultimate Chroma propose quelques features intéressantes. Un port USB est intégré au clavier. Ce port USB auto -alimenté par une prise USB permet également d’y brancher un casque avec micro. En effet, des prises casque et micro sont présentes pour connecter le clavier au PC. A noter que le clavier dispose également de 5 touches macro supplémentaires à programmer.

Enfin la grosse nouveauté vient de l’éclairage baptisé Chroma. Celui-ci permet de choisir entre 16,8 millions de couleurs pour chaque touche du clavier si l’envie vous en prend. On peut ainsi « coloriser » son clavier comme bon nous semble. Grouper des touches d’une certaine couleur ou alors illuminer l’ensemble du clavier. Un SDK est également disponible et permet de programmer de manière événementielle le comportement de l’éclairage du clavier.  Un studio de jeux vidéo pourrait très bien, dans un FPS, faire clignoter votre clavier en rouge à chaque blessure subie. Bref, si dans un usage classique j’ai du mal à y voir un intérêt quelconque, coté gaming cela pourrait pousser l’immersion du joueur de façon très intéressante.

Razer Synapse 2.0

En installant le logiciel officiel Razer Synapse, on a la possibilité de paramétrer son clavier et d’exploiter 100% de ses capacités. Ainsi, on peut configurer l’éclairage de son clavier comme on le désire. L’éclairage de chaque touche étant indépendant, on peut créer son éclairage maison ou encore utiliser un schéma d’éclairage adapté à son jeu préféré. Plusieurs setup sont déjà implémentés comme par exemple pour le jeu Starcraft ou League of Legends. On retrouve également les éclairages classiques suivants fixe, respiration ou alterné. Enfin, c’est par là qu’il faudra passer pour créer des macros ou paramétrer les touches programmables.

D’un point de vue gaming, c’est sûr que le Razer BlackWidow Ultimate Chroma est une belle bête. Mais uniquement dans ce cas là, je ne peux pas vous le conseiller pour un usage quotidien. Du coup, ma note ci-dessous reflète mon avis dans un contexte gaming. Je pense que c’est important de le préciser. De toute façon, que ce soit coté gaming ou coté bureautique, si ce clavier a tout pour plaire, je l’ai trouvé tout de même beaucoup trop bruyant (beaucoup plus que mon Ducky Shine en cherry MX brown) et trop sensible au niveau des touches. Peut être qu’il faudrait que je l’utilise plus longtemps (3 semaines actuellement) pour m’y habituer mais honnêtement, je n’en ai pas eu la patience. Ah oui, j’ai oublié de mentionner le prix. Comptez 169 € pour vous procurer la bête.

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