Test Death’s Door sur PS5
Death’s Door, le titre d’Acid Nerve, publié par Devolver Digital, vous propose d’incarner un petit corbeau faucheur d’âme dans un Zelda-like des plus inspirés. Disponible sur toutes les plateformes, j’ai pu m’y adonner durant les fêtes de fin d’année. Foi de corbeau, sachez que son plumage va de pair avec son ramage. Il a su me convaincre dès les premières minutes grâce à une jouabilité accessible et un univers suffisamment original pour captiver l’attention. A noter toutefois que le jeu n’est disponible qu’en version dématérialisée.
Death’s Door ? Une sombre histoire de boulot administratif
Vous avez toujours rêvé de bosser dans l’administration ? Eh bien bienvenue dans Death’s Door. On y incarne un corbeau au service de la mort. Notre job : aller récupérer des âmes pour les envoyer vers l’au delà. Le tout dans la discipline et en suivant les procédures ! D’ailleurs, il ne m’étonnerait pas que les couleurs qui passent au noir et blanc lorsque l’on se trouve dans les bureaux n’y soient pas un hasard. Bref, tout va bien pour notre héros corbeaux jusqu’au moment ou une âme se fait la malle. Evidemment, cela fait désordre et l’on est prié de réparer nos conneries.
Au cours de notre aventure nous sommes amenés à rencontrer d’autres personnages. Amis ou ennemis, ils ont tous une histoire à raconter. C’est joliment écrit et on savoure chaques dialogues qui nous permettent de nous immerger un peu plus dans le lore de ce nouvel univers. La musique est très sympa également, elle souligne avec poésie les différents évènements et les différents environnements que l’on traverse
Un HUB, une foule d’environnements à visiter
Le bureau des faucheurs sert de Hub. C’est à partir de cette zone que notre ami corbeau va explorer différentes zones à la recherche de l’âme qui s’est enfuie. Tantôt chatoyante (la forêt de la sorcière) tant lugubre (le cimetière) il faudra alors trouver son chemin au milieu d’innombrable labyrinthe. Au fur et à mesure de la progression nous allons débloquer des portes qui sont autant de passage vers le Hub. Ainsi il sera facile ensuite d’aller et venir sans avoir à se retaper tout le chemin.
Ceci est important pour plusieurs raisons. La première c’est que vous allez mourrir souvent avant de bien maitriser notre corbeau faucheur d’âmes. La seconde c’est qui faudra retourner au bureau pour maximiser nos compétences (maitrise de l’épée, de l’arc/magie, vitesse et agilité). Ceci pourra se faire en dépensant des âmes récoltées lors de nos pérégrinations.
Une dynamique de combat très intéressante
En effet, les chemins que l’on emprunte sont truffés d’ennemis et parfois de boss. En les éliminant, nous allons acquérir des âmes mais aussi parfois de nouveaux pouvoirs. En matière d’adversité, on est royalement servi. Les combats sont dynamiques de par leur conception. En effet, les attaques à distance se rechargent… en donnant des coups au corps à corps. Cela pousse parfois à prendre des risques et cela rend les joutes vraiment cool. En progressant, on obtiendra des sorts de magie offensive pour parfaire notre panoplie d’action en plus des attaques chargées que je n’avais pas encore évoquées.
J’aime bien également le système de santé. On a quelques points de vie et pour les recharger il faut planter une graine (looté sur les ennemis) dans des pots de fleurs. Une fleur pousse instantanément et on lui « pique » son énergie vitale. La fleur meurt et il faut alors une autre graine pour en faire pousser une autre. Mais attention. Cela veut aussi dire qu’il n’est pas possible d’embarquer de potions notamment contre les boss. Cela demande donc une attention de tous les instants et l’apprentissage de leur pattern. En tout cas, j’ai trouvé le jeu bien équilibré et il faudra user des esquives, des attaques au corps à corps et à distance de façon combiné pour se sortir de plus d’un mauvais pas.
Death’s Door pour le meilleur et pour…
Acid Nerve nous avait gratifié d’un très cool Titan Soul il y a quelques années. Les voilà qui récidivent avec un superbe jeu que je vous conseille volontiers. Derrière ce jeu d’action aventure se cache une histoire douce sur la mort, ou l’on y aborde des thèmes comme le refus et la peur de mourir par exemple. Death’s Door est clairement, pour moi, une petite pépite à ne rater sous aucun prétexte. Le gameplay, les mécaniques et l’histoire offrent un très bel équilibre qui permet de ressortir de chaque partie avec le sourire aux lèvres. Evidemment Death’s Door souffre de quelques défauts comme par exemple un choix d’armes peu variées ou encore un système de progression de notre personnage un peu trop simpliste. Mais rassurez-vous cela ne vient en aucun cas gâcher l’expérience.