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Test Detroit Become Human sur PS4 Pro

Il m’a fallu un peu de temps pour rédiger ce billet, non pas que le jeu ait été un calvaire mais il des fois où les priorités doivent changer même pour une courte période. Ce qui est intéressant, c’est que finalement Detroit parle aussi de ces choix que tout individu, Homme ou Androïde, doit faire face. Je vous ai parlé plusieurs fois sur le blog déjà, j’attendais la sortie de Detroit avec impatience. Heavy Rain m’avait énormément marqué tandis que Beyond two souls m’avait laissé un goût amer en partie dû à une narration loupé. Detroit prend un peu des deux et m’a carrément emballé.

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Detroit: Become Human

Coté réalisation, c’est un quasi sans faute tant les différents environnements et personnages prennent magnifiquement vie à travers Detroit Become Human. La principale difficulté était de créer un univers cohérent et vraisemblable. En prenant le parti pris de dérouler les évènements dans une ville comme Detroit, j’ai eu la sensation que finalement ce jeu n’était pas si éloigné de notre réalité. D’ailleurs on voit la ville, à travers le jeu, sous ses deux facettes. La première, celle que l’on connait, est celle d’une ville industrielle ravagée par le chômage et finalement le progrès de la technologie. La seconde, c’est celle du future où l’apparition des Androïde à cruellement fait évoluer les moeurs et les mentalités. Là dessus, c’est un sans faute et ça permet de donner vie à l’univers où se déroule les évènements du jeu.

Detroit: Become Human

Parlons de ces évènements justement. Le monde est au bord de la rupture. La relation Homme/Androïde est à deux doigts de créer des évènements sans précédent. Au travers du regard et des actions de Connor, Markus et Kara, trois Androïde de la société Cyberlife, j’ai déroulé leur histoire qui fut finalement la mienne. En effet, c’est par mes choix et mes actions que s’est tissé leur destin. Quantic Dream a osé nous proposer de voir en temps réel les arbres de décision de chaque chapitre nous montrant ainsi les différentes voix possibles ou en tout cas les différentes branches existantes. Et il faut dire, qu’ils sont nombreux tout comme l’ensemble des interactions possibles. A tel point qu’en fin de chapitre, on se demande ce que l’on a pu louper pour découvrir un autre embranchement. Clairement cela ajoute une replay value très addictive mais cela n’est possible que parce que le scénario est béton.

Detroit: Become Human

En effet, l’écriture à quelques exceptions prêtes, est de très bonnes factures. J’ai été happé par le scénario et le destin des trois héros. David Cages et ses collègues ont réalisé un travail de maitre. Dommage que le gameplay ait du mal à suivre. Le mode QTE à outrance montre ses limites et il faudra vite se renouveler pour le prochain titre. De même, les déplacements manquent encore de fluidité. J’ai tout de même noté de bonnes idées comme l’analyse de scène de crime à l’aide d’un « Rewind » façon K7 vidéo tout en cherchant des indices ou encore les jauges de stress lors de certains interrogatoires nous forçant à choisir vite nos paroles tout en ayant un oeil constamment rivé sur le niveau de la jauge.

Detroit: Become Human

Enfin ce que j’ai le plus aimé, c’est la possibilité de discuter avec mes potes de la fin du jeu et de voir à quel point elle pouvait différer de la mienne. Sans parler des évènements dont je n’ai pas eu connaissance dans ma partie alors qu’ils s’avéraient cruciaux chez d’autres. Une bonne occasion de rejouer les chapitres clés du jeu.

Detroit: Become Human

Voilà, Detroit Become Human disposait de tous les éléments pour se planter. Mais finalement il s’en trouve être une réussite totale pour moi. Cela est d’autant plus vrai qu’il n’y a pas d’autres jeux de ce genre actuellement qui lui arriverait à la cheville. Une belle expérience à jouer et à partager !

Detroit: Become Human

 

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