Test Dragon Ball Xenoverse 2 sur PS4
Alors que le succès fut au rendez-vous pour le premier opus, Dragon Xenoverse 2 a atterri sur PS4 et Xbox One il y a maintenant quelques semaines. Surfant sur la vague de Dragon Ball Super, je ne me fais aucun souci pour les ventes du jeu. Mais il ne faudrait pas que Bandai Namco et Dimps se reposent sur un succès déjà acquis. Voici quelques éléments de réponse que je peux vous apporter.
Dragon Ball Xenoverse 1.5
Le sous-titre est provocateur mais exprime assez bien mon ressenti face au mode story de Dragon Ball Xenoverse 2. Sans vous spoiler, il est une nouvelle fois question de modifications des timelines de l’univers de Dragon Ball orchestrées par Mira accompagnée de sa création Towa et d’un mystérieux guerrier masqué dont la tenue fait tout de suite penser à Baddack (ou Bardack) le père de Son Goku.
Après avoir fini le scénario, je me suis clairement dit que cela pouvait très bien prendre la forme d’un DLC de Xenoverse 1. Même le méchant final manque d’originalité…C’est vraiment dommage car avec tous les scénarios alternatifs de Dragon Ball Heroes (sous licence officielle) au Japon, il y aurait eu bien mieux à faire.
La bonne nouvelle c’est que notre avatar (si l’on choisit la race saiyan) peut enfin atteindre la transformation SSJ3 et je vous avoue que c’est plutôt stylé.
60 FPS sur un jeu de combat, ça change la donne
Ce que les joueurs de Xenoverse 1 vont ressentir dès leur premier combat entamé, c’est le passage aux 60 fps (stable en passant) sur Dragon Ball Xenoverse 2. La plupart du temps, je m’en fous royalement mais sur un jeu de baston on sent clairement la différence à mon goût. On sent chaque punch donné et le dynamisme des combats est sérieusement revu à la hausse. On a vraiment la sensation d’un combat de l’anime basé sur du corps-à-corps des attaques spéciales à distance et des poursuites à Mach 2 pour enchaîner les combos.
Cela se fait surement au détriment des graphismes qui, s’ils sont plus fins, que Xenoverse 1, ne se voient pas ici franchir un nouveau cap. De la même manière, les décors subissent les affres des combats mais pour une durée limitée avant de reprendre leur forme initiale… Sans parler des arènes qui restent assez petites au final sans pouvoir passer de l’une à l’autre sans transition.
Un contenu conséquent et des « Raid » à venir
Concernant le contenu de Dragon Ball Xenoverse 2, il pousse également celui-ci un peu plus loin que son aîné. On retrouve le mode histoire dont j’ai parlé un peu plus haut mais également les quêtes parallèles au nombre de 100. Ces dernières sont des moments de l’histoire de Dragon Ball à revivre sous un angle différent. Elles peuvent se jouer en solo ou en ligne et permettant de débloquer plein de contenu pour son héros (tenues, techniques, etc.). Attention, les dernières missions sont vraiment dures et je vous conseille vivement de les faire en ligne. On retrouve également le mode versus (CPU ou second joueur) qui est bien plus accessible qu’avant. Plus besoin de retourner dans le hub du jeu entre deux combats. On retrouve également la possibilité de se faire entraîner par un bon nombre de personnages du jeu. En réussissant chaque entrainement on récupère une technique de notre professeur du jour.
Parmi les nouveautés, il y a dorénavant des failles temporelles localisées dans le hub de Conton city qu’il faut boucher. Sans parler des Raids disponibles de manière temporaire et déclenchés par Bandai Namco. Le dernier offrait la possibilité d’affronter Baby Vegeta Gorille avec des récompenses spéciales à la clé.
Dragon Ball Xenoverse 2 est plus évolution du premier opus qui va néanmoins dans le bon sens. D’un côté, des graphismes plus soignés, une technique irréprochable offrant des combats dignes de la licence et un contenu toujours aussi conséquent. De l’autre, on se retrouve avec un mode story peu développé et calqué sur Xenoverse 1 et de nombreux temps de chargement qui dépasse souvent les dix secondes. Du coup difficile, d’être totalement emballé pour ce nouvel opus qui restera pour moi une évolution plus qu’un nouveau jeu à part entière. Dragon Ball Xenoverse 2 n’est rien de plus que l’opus précédent dopé aux hormones. C’est bien mais ce n’est pas fou.