Test Dragon Ball Z : Kakarot sur PS4 Pro
Après l’excellent Dragon Ball FighterZ, nous savions tous que le prochain jeu de la licence serait attendu au tournant. Dragon Ball Z Kakarot abandonne le versus fighting pour un jeu d’aventure plus traditionnel. Cependant il ne sera pas question de prise de risque cette fois-ci.
De Raditz à Majin Buu
Dragon Ball Z Kakarot est un jeu d’aventure exclusivement solo. On y incarne Goku et sa clique depuis l’arrivée de Raditz jusqu’à la fin de l’arc Buu. Le jeu retrace ainsi tous les évènements de l’histoire et l’on retrouve donc logiquement les arcs connus.
- L’arrive des Saiyans
- Freezer (Namek)
- Les Cyborgs
- Cell
- Majin Buu
Bandai Namco a pris soin de lier ces arcs par des moments d’exploration et de quêtes plus anecdotiques. Par exemple, on vivra les premiers moments passés par Gohan à l’université. Par contre, il y quelque chose que je n’ai pas compris. Plus on progresse dans l’aventure et plus celle-ci est rushé dans tous les sens du terme. Graphiquement ça baisse encore d’un ton à partir de l’arc cyborg. Et c’est surtout plusieurs moments importants qui sont zappés alors qu’on était dans le détail dans la saga Namek. L’ambition était peut-être trop grande et il a fallu faire des coupes dans le développement pour tenir les délais.
Comme vous en doutez, au fil de l’aventure, on incarnera différents personnages. Ceux y évolueront en puissance grâce à des éléments de RPG très classique. Une montée en niveau grâce à de l’XP accumulé (quêtes & combats) qui boostera les stats d’une part. Et d’autre part en débloquant des compétences grâce à des orbes et des médailles qu’il faudra gagner ou récupérer sur la map. Je ne détaille pas plus, c’est du grand classique.
Kakarot se retient…
Les combats devaient être les moments les plus intenses du jeu. Si les premiers combats le sont effectivement, cela devient vite monotone. Et finalement, on ne fait qu’esquiver puis balancer la plus grosse attaque spéciale disponible en boucle. Et ce n’est pas l’ajout d’assists qui pourront dynamiser les combats. Ceux-ci n’évolueront pas avec le temps. C’est juste le nombre de PV et la puissance de vos ennemis ou leur nombre qui hausseront la difficulté.
Les quêtes annexes tentent d’explorer le lore de Dragon Ball. Si parfois, cela fonctionne parce que l’on rencontre des personnages secondaires qui ont fait l’histoire de Dragon Ball, la plupart du temps cela se résume à de la quête FEDEX ou à un combat supplémentaire. Lassant. Enfin comment ne pas dire un mot sur le rythme et les émotions procurés par l’histoire originale. Ici tout tombe comme un cheveu dans la soupe. On ne ressent pas la détresse de kid Gohan abandonné par Piccolo pour s’endurcir, ni la détresse de la team Z face à Cell et encore moins l’espoir qui s’évanouit tour à tour face à Majin Buu avec les absorptions de Piccolo, Goten & Trunks puis Gohan.
Enfin d’un point de vue graphique, le jeu est en deçà de la réalisation d’un FighterZ. La faute surement à un moteur de jeu qui doit tout faire à la fois et qui finalement n’excelle dans rien. J’ai eu quelques moments d’émotions tout de même en volant en super saiyan sur des musiques originales lancée. Il y en a quelques unes qui sont présentes mais trop peu pour en faire un point positif.
Au final Dragon Ball Z : Kakarot m’a plutôt déçu. La réalisation est bonne dans l’ensemble et parcourir les plaines d’Hyr… heu de Namek, les ruelles de Satan City ou encore la terre des Kaïo est des plus sympathiques. Cependant, les combats sont trop répétitifs et ne représentent que peu d’intérêt. Les quêtes annexes ? du fedex en veux tu, en voilà et sans que cela n’apporte rien à l’histoire. Au final, le seul truc qui est vraiment kiffant c’est l’histoire. Alors pourquoi ne pas simplement se remater les DBZ Kaï ?