Après avoir platiné Final Fantasy Pixel Remaster, quasi platiné FF III et avoir lancé un peu tous les épisodes restants, je vous livre mon avis sur cette compilation. Franchement, c’est un gros plaisir teinté de nostalgie. Vous connaissez mon adoration pour la licence Final Fantasy, n’est ce pas ? Pouvoir rejouer aux six premiers épisodes dans des versions réactualisés juste avant la sortie de FF XVI ? C’est juste vraiment trop chouette.
Tiens et comme ça, je vous livre mon classement par ordre de préférence :
FF VI > FF IV > FF I > FF III > FF V > FF II
Chaque jeu est disponible à l’unité sur PS4/PS4 et sur Nintendo Switch. Il est également possible d’acheter les six jeux en une fois à un tarif préférentiel. Malheureusement chez nous, il n’est plus possible de trouver la compilation en version physique. En effet, trop peu de versions distribuées. Sans oublier les scalpers qui ont encore sévit. Il reste toujours l’import d’Asie mais le tarif avoisine les 100€.
Final Fantasy Pixel Remaster nous offre une félicité visuelle et sonore
Visuellement, Final Fantasy Pixel Remaster rend un véritable hommage au pixel art. C’est vraiment de toute beauté et ce, dès le premier épisode. Square Enix a gardé les sprites 2D originaux mais les a retravaillés pour un affichage adapté à nos écrans HD et UHD. De la même façon, les musiques ont toutes été réorchestrées sous la supervision du maitre Nobuo Uematsu. Et le moins que je puisse dire, c’est que c’est un délice pour les oreilles. A noter que chaque dispose également d’une section qui propose de découvrir des illustrations et artworks de chaque épisode. C’est toujours très sympa de découvrir les travaux préparatoires, les essais non retenus et les esquisses qui donneront vie à chacune des aventures.
Un gameplay modernisé et une UI retravaillée
Le gameplay a été certes modernisé et l’UI retravaillé mais ce que je retiens avant tout ce sont les options qui rendent la vie plus faciles. En effet, pour chaque jeu, on peut multiplier l’expérience et les gils gagnés par 4 ! Ce qui permet d’explorer chaque jeu beaucoup plus vite. Et cela sans se heurter au farm d’XP souvent nécessaire face à certains boss. De même, il est possible d’activer ou désactiver les combats aléatoires. Parfait pour trouver son chemin surtout dans les premiers épisodes qui manquent souvent d’indications. Enfin, chaque map est dorénavant consultable et indique le nombre de trésors de chaque zones, parfait pour les complétistes. Ah oui, j’oubliais, chaque jeu dispose également de son bestiaire. On peut ainsi visualiser tous les ennemis rencontrés et connaitre leur localisation si l’on souhaite les affronter de nouveau.
Les menus sont clairs et réactifs et l’on dispose de deux polices de caractères. L’une récente très lissé et une autre rétro qui sent bon les jeux originaux. Et finalement, le seul petit défaut que j’ai trouvé, ce sont les trophées à débloquer. En effet, c’est de l’ultra classique alors que cela aurait valu le coup d’en faire des rigolos pour ceux qui connaissent bien les jeux. Finalement, ça se résume à progresser dans l’histoire, trouver tous les coffres et compléter les bestiaires. Ce dernier point m’a valu deux heures de farm sur Final Fantasy 1er du nom ! A cause d’un mob qui n’apparaissait dans une zone avec une probabilité de seulement 3/64 apparitions…
La compilation ultime, une ode à la 2D et au Pixel Art
En somme, ces six remasters sont un must have pour les fans de la licence. Ce sont un peu les versions ultimes de chaque jeu. Ils nous offrent un confort absolu pour (re)jouer à ces jeux. Des jeux qui ont tour à tour façonné la légende de Final Fantasy. Et puis, les nouvelles générations n’ont pas eu la joie de découvrir ces jeux à leur sortie. Elles seront sans doute, pour la plupart, rebutées de leur gameplay dans leur sauce d’origine. C’est pourquoi toutes les options facilitant le jeu sont très cools. Cela permet de vivre ces histoires sans se prendre la tête.
Et maintenant que nous avons cette compilation Final Fantasy Pixel Remaster ainsi que Final Fantasy VII Remake, j’attends avec impatience de savoir à quel traitement FF VIII et FFIX vont avoir droit. Si c’est aussi qualitatif que leurs prédécesseurs, alors je serai l’un des plus heureux.