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Test Final Fantasy XVI – PS5

Voici enfin mon test de Final Fantasy XVI. Fini entièrement et platiné à 90%, je pense enfin avoir digéré cet opus pour vous livrer mon sentiment. Et il y a en effet beaucoup à dire. Et je pense que ce blogpost risque d’être un peu désordonné mais voici quand même mes impressions après beaucoup, beaucoup d’heures de jeu. Mais commençons par le commencement !

Final Fantasy XVI est un jeu vidéo de rôle d’action-aventure développé et édité par Square Enix. Il est sorti le 22 juin 2023 sur PlayStation 5 et est le seizième opus de la série Final Fantasy. Le jeu se déroule dans le monde de Valisthéa, qui contient six cristaux immenses appelés Cristaux-mères produisant de l’éther et permettant aux personnes vivant à proximité d’utiliser de la magie. Autour de chaque cristal s’est construit une nation : l’Archiduché de Rosalia, le Saint-Empire de Sangbrèque, le Royaume de Valoed, la République de Dalméquie, le Royaume de Fer et le Dominion du Cristal. En plus d’un cristal, chaque nation à l’exception du Dominion du Cristal possède un Émissaire, c’est-à-dire une personne dans laquelle réside une entité appelée Primordial. Cette personne est capable de se transformer pour faire appel à son pouvoir.

Le protagoniste est Clive Rosfield, fils aîné et héritier de la famille dirigeante de Rosalia qui voit son frère cadet Joshua devenir l’Émissaire du Phénix ; bien que n’étant pas un Émissaire, Clive peut utiliser des pouvoirs magiques grâce à la bénédiction de son frère. En effet, au cours d’une cérémonie Joshua lui transmet une partie du pouvoir de Phoenix et en fait de lui son gardien. On incarnera Clive à trois époques différentes. Le jeu n’est pas un monde ouvert comme Final Fantasy XV mais un monde dit semi-ouvert avec de grands espaces instanciés. 

Game of Throne x L’attaque des Titans

Il serait mensonger de dire que le scénario de Final Fantasy XVI est totalement original. Il puise son inspiration de Game of Throne et même à un degré moindre de l’Attaque des Titans. Seulement, à force de vouloir s’inspirer, on n’en oublie de créer ces propres codes et tout devient très basique. Ainsi malgré une trentaine d’heures pour finir la quête principale, on se rend bien compte que le scénario n’est pas à l’auteur de son ambition même s’il recèle de superbes moments.

La faute à des longueurs inexplicables, à des personnages secondaires trop peu approfondis (j’aurai tellement aimer que Jill ait plus de relief) voir complètement zappé du jour au lendemain (la mère de Clive et Joshua) alors qu’il y avait bien mieux à faire à mon sens. Et à quelques scènes ultra kitch/génantes qui tombent comme un cheveu sur la soupe.

Mais il y a aussi de bonnes surprises. Comme Dion, l’émissaire de Bahamut ou Cid l’émissaire de Ramuh qui ont eu le droit à un traitement plus approfondi. L’idée même du rôle des cristaux est également a saluer. Très différents de ce que on a l’habitude de voir dans un FF. Globalement si les dév’ avaient réduit d’un tiers l’histoire, l’histoire se serait bien mieux tenue.

Un gameplay répétitif à en mourrir

Chaque Final Fantasy a apporté son lot de nouveautés concernant le gameplay. Au fil des ans, on est passé du tour par tour à l’Action RPG en passant par l’Active Time Battle. Cette fois, FF XVI pousse le cran un peu plus loin encore en offrant un gameplay de type Beat them up à la Devil May Cry. Et franchement, en soit cela fonctionne bien. Les combats sont dynamiques et l’alternance du combat au CAC et des pouvoirs magiques permet de réaliser de bons combos !

J’enchaine donc pour vous parler de ce qui m’a le plus choquer. Il n’y a quasiment aucune reflexion dans les combats. Pour les boss et ennemis plus résistants, on utilise les coups qui font baisser la jauge de Stamina du monstre et une fois qu’il est stun on enchaine les coups spéciaux qui font le plus de dégâts. Et finalement c’est comme ça contre tous les ennemis du jeu. Ah non, à un moment, c’est vrai, il y a des ennemis avec un bouclier magique qu’il faut détruire par n’importe quel sort magique… Basico basique. Autre preuve, utilisez un sort de feu sur un Bombo de feu et cela lui fera des dégâts. Improbable, inconcevable, l’équipe de développement n’a même pas intégré les affinités élémentaires. *long soupir*

JRPG, RPG, Action RPG, Action, Beat them up ?

Bon et la partie RPG ? et bien elle est ultra-limitée. Mais par quoi commencer… Allez, par le level up. Celui-ci est « anecdotique ». On gagne à chaque fois la même quantité de PV, de points d’attaque, de défense mais la progression est imperceptible hormis sur le fait que l’on tape plus fort… En parlant de ça, Clive ne peut manier que des épées… quel dommage ! D’autant que tout au long de l’histoire on a juste l’impression de passer chez le forgeron à interval régulier pour forger une épée plus puissante. C’est mécanique, on check si une épée a des stats supérieures (indicateurs vert) et si oui on se la procure. Aucun véritable choix, aucune personnalisation. Il en est de même sur les deux slots d’équipements. Seuls les bijoux permettent de personnaliser un peu son personnage en offrant des boosts sur nos sorts magiques.

Un contenu annexe en dent de scie

Il y a environ 75 quêtes annexes dans le jeu. Et si la plupart n’apportent rien, mais vraiment rien il y en quelques une qui viennent approfondir le lore du jeu ou même approfondir certains personnages. Mais hélas elles sont noyées au milieu de quêtes FEDEX insupportables et très mal racontées. De ce fait, j’ai bien peur qu’à part les chercheurs de platine, beaucoup passent à côté.

Autre contenu annexe, les chasses sont de retour. Sur le principe, je trouve ça très cool d’aller les débusquer et de les affronter dans des combats dantesques (pour certains). Malheureusement le gameplay répétitif ne leur font pas honneur. Et voilà c’est tout… Pas de mini jeu, pas de pêche, de courses de chocobo ou autres. J’avoue que sur le coup, grosse déception de mon côté.

Final Fantasy XVI, un bon jeu mais…

Qu’on se le dise, Final Fantasy XVI est un bon jeu. Et cela se traduit par des notes plutôt élevées dans la presse (Metacritic 87), par les joueurs (Metacritic 8,2) et par des ventes records pour un FF qui ne semblent pas s’essouffler passer la période de launch. Maintenant, vous vous demandez surement mon avis. Et si vous êtes encore là à me lire, sachez que je vais évidemment vous le donner. Oui Final Fantasy XVI est un bon jeu.

Mais effectivement ce n’est le Final Fantasy que J‘attendais ! J’espérais un jeu plus proche de l’ADN de la licence, un vrai JRPG avec ses codes sublimés grâce aux capacités de la PS5. Mais il n’en ai rien. L’aspect RPG est quasi absent; le jeu pourrait être coupé à la truelle d’une dizaine d’heures pour garder un meilleur rythme; les combats de primordiaux représentent un déluge visuel incroyable mais n’offrent qu’un gameplay très pauvre; la bande originale est très décevante et ne restera pas dans les annales; globalement le jeu s’est beaucoup trop américanisé et a perdu un peu trop l’âme FF au passage. Bref vous l’aurez compris, si je reconnais à Final Fantasy XVI bien des qualités, il est très loin d’être mon jeu de la licence préférée. Je salue l’audace mais je finirai par un #NotMyFF 😭

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