Test Ghost ‘n Goblins Resurrection sur Nintendo Switch
Ces dernières semaines, j’ai énormément joué à la Switch. Evidemment j’ai joué à Ghost ‘n Goblins Resurrection mais j’ai aussi passé pas mal de temps sur Super Mario 3D World + Bowser’s Fury. Il faut dit que la Switch est parfaite pour basculer en mode portable quand Madame met une série à la télé qui m’intéresse moyennement. Bref, je vous raconte ma vie mais je vais plutôt me concentrer sur Ghost ‘n Goblins Resurrection, un jeu qui a mis mes nerfs à rude épreuve.
Arthur, un héros né pour souffrir
Comme à l’accoutumée, l’histoire du jeu tient sur un post-it. L’armée des enfers a capturé sa belle et s’apprête à engloutir son royaume. Ni une, ni deux, notre fier chevalier enfile son armure et part affronter les forces du mal à la seule force de son poignet. Et pour cela, Capcom nous offre plusieurs choix de difficulté. A moins d’aimer les défis impossibles à réussir je vous conseille de partir directement en mode Ecuyer. C’est le mode qui permet de voir l’ensemble du jeu tout en multipliant les check points, baissant le nombre d’apparition des ennemis et en augmentant le nombre de coups que l’on peut encaisser avant de mourir. Oui, il faut au moins ça. pour avoir le droit de respirer entre deux séquences.
Et pour tout vous dire, j’ai quand même mis 50 minutes et un nombre de morts incalculables avant de réussir à finir le tout premier niveau ! La faute aussi à la randomisation des items. Si les couteaux de lancer sont tops, que dire du marteau hyper casse couille à prendre en main ! Et puis pourquoi les ennemies peuvent nous envoyer des boulettes en diagonale alors que nous ne pouvons que « tirer » en haut, bas, gauche et droite ? Pour nous filer un coup de main, Capcom a tout de même instauré un arbre de compétences, l’Arbre de Brocéliande, (nouveau pour la série si je ne m’abuse) qui permet de débloquer des atouts inestimables. Pour cela, il faudra vaincre des boss pour libérer des fées qui nous permettront d’activer lesdit compétences.
Ca sent bon les années 80
Et pourtant, malgré mon lot d’injure, je n’ai pas été si dégouté que cela. En effet, le jeu offre un rythme et une direction artistique très plaisante. C’est joli, c’est coloré et les musiques sont entrainantes sans être rébarbatives. On se sent directement plongé dans un jeu des années 80 avec une légère surcouche qui ne trahit pas l’esprit de la licence. Les combats de boss sont vraiment réussis et jouent même sur la profondeur passant le jeu d’une 2D figée à une 2,5 D bien exploitée. J’aurai toutefois aimé que les arrières plans soient un peu plus travaillés. Enfin côté technique, sachez que le jeu tourne à 60 Fps en portable ou en docké. Et heureusement tant, il faudra être précis et rapide pour éviter les milliers de pièges qui se dressent devant nous.
Est-ce que j’ai fini Ghost ‘n Goblins Resurrection ? Mon Dieu, non ! J’ai réussi à traverser les trois premiers royaumes mais il y en a encore deux qui me résistent. Je crois que je n’ai plus la persévérance de ma jeunesse pour aller jusqu’au bout. Il faut dire que la difficulté est corsée. Du coup le jeu procure autant de plaisir qu’il ne fait rager et c’est souvent qu’un niveau réussi s’accompagne d’un râle de soulagement. Quoi qu’il en soit, j’ai dans l’ensemble passé un bon moment dessus et ce serait vraiment cool qu’un cheat code d’invincibilité voit le jour pour que je puisse aller au bout de l’aventure 😉