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Test Goldorak: le festin des loups – PS5

Vous vous souvenez de Goldorak, le robot géant qui a bercé notre enfance ? Eh bien, il est de retour dans un tout nouveau jeu vidéo ! Goldorak: Le Festin des loups est un jeu d’action/aventure qui vous plonge dans l’univers de ce robot mythique. Vous incarnez Actarus, le pilote de Goldorak, et vous devez affronter les ennemis de la série animée. Le jeu est développé par Endroad et édité par Microids, et il est disponible sur PlayStation 5, Xbox Series et Nintendo Switch depuis le 14 novembre 2023.

L’histoire de Duke/Actarus démarre par un drame sur sa planète natale

Un jeu raté ?

Malheureusement le jeu accumule les défauts. Techniquement c’est faible ! Graphiquement c’est faible ! Les phases de jeux sont répétitives tout comme les missions annexes. En dehors des Golgoth, les monstres de base manquent de variétés. Des bugs de collisions et de caméras peuvent survenir. L’échelle entre Goldorak et le reste des environnements est parfois mal étalonnés. Le gameplay a de bonnes idées mais aurait mérité un peu plus de profondeur.

Bref, le tableau n’est pas enchanteur… Mais !

Graphiquement, on est pas loin de la PS2 (sic)

Pour le plaisir des anciens

Mais qui resterait de marbre devant la direction artistique de Go Nagai ? Qui resterait de marbre à l’idée d’aller éclater des Golgoths ? Autre point positif, la remasterisation des musiques originales de l’anime qui sont reprises ici. Cela vient compléter le respect du matériel d’origine à travers les personnages et les environnements iconiques de la licence. Les nostalgiques seront en terrain connu et l’affect ne fera que grandir tout au long de l’aventure.

Des séquences « visual novel » viennent faire avancer l’histoire

On suite donc l’histoire d’Actarus/Duke dans des séquences de dialogues en plans fixes. Il y a principalement des phases aux commandes de Goldorak. Mais aussi d’autres de shoots aériens qui viennent rythmer le jeu lorsque que Goldorak se connecte au spazer. Des mécaniques « RPGs » ultra light permettent d’améliorer notre robot au cours de l’aventure. Principalement en accumulant des ressources plus ou moins rares à dépenser dans l’atelier. Il y a même des phases d’entre-mission où l’on se balade sous la forme d’Actarus mais cela se limite à trouver les bonnes personnes avec qui discuter pour faire avancer l’histoire.

En dépensant les matériaux récoltés, on débloque de nouvelles capacités et on renforce la puissance de Goldorak

Goldorak, à jamais dans nos coeurs

Alors clairement, techniquement et graphiquement, le jeu fait peine à voir malgré les quelques patchs déjà sortis. Cependant, il dispose d’une vibe nostalgique qui m’a fait replonger dans mon enfance en quelques secondes. De là à faire oublier les manques du jeu pour les fans de la première heure ? J’aurais tendance à dire oui car le jeu n’est pas très long. Bon, j’aurai du mal à le conseiller au tarif de sortie mais dans quelques mois, quand il sera en promo, ce serait une bonne occasion de pouvoir à nouveau vous époumoner dans votre salon, manette en main : FULGURO POING !

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