Test Gravity Rush 2 sur PS4 Pro – Kat est de retour !
Alors que Kat et Raven m’avaient laissé sur ma faim au moment de conclure Gravity Rush, les voilà de retour dans Gravity Rush 2 sur PS4. Pour rappel, la licence est l’une des exclusivités PlayStation. Logique puisque les développeurs sur jeu sont tout simplement Japan Studio, une branche de Sony Interactive Entertainment.
La première chose à faire avant de lancer Gravity Rush 2, c’est de s’assurer d’avoir bien sa save de Gravity Rush premier du nom en local sur sa PS4. Pourquoi ? Tout simplement pour récupérer trois costumes alternatifs dont celui de catwoman bien sexy !
Sans transition, Gravity Rush 2 démarre comme le 1, par un atterrissage forcé dans un lieu inconnu selon une nouvelle vraisemblable tempête gravitationnelle. Bon ok, en fait la transition entre les deux épisodes prend la forme d’un dessin animé. Et la communication, aussi bien faite que pour FF XV et KingsGlaive, m’était passé au travers. Pour toi, fidèle lecteur, je t’offre sur un plateau d’argent cet animé. Tu ne pourras plus dire que je ne prends pas soin de toi :
Ce que j’aime dans cette série, c’est le côté frais tant de ses personnages avec la naïve Kat au premier plan et que de ces missions qui relèvent parfois d’un illogisme total. On passe de l’élimination d’une invasion de nevis à la recherche d’un ballon qui s’est envolé pour une jeune fille bourgeoise fort mal élevée. C’est le côté frais de Gravity Rush où les événements sont le plus souvent (90% du temps) subis par Kat plutôt que motivés par un réel objectif. Et si de nombreuses quêtes annexes (quasiment un tiers) sont redondantes les autres proposent vraiment des expériences rigolotes qui donnent corps à l’univers et aux personnages que l’on rencontre.
La nouvelle ville à découvrir, Jirga Para Lhao, grouille de vie et de couleurs. n prend plaisir à s’y balader et à observer la population vivre leur vide chacun de leur coté ou en groupe. Mes excuses à ce jongleur que j’ai bousculé alors qu’il faisait son numéro de quille. Du coup, il a plié bagage pour s’installer ailleurs sans avoir manqué de me montrer son mécontentement. Un petit détail me direz-vous mais tellement important pour rendre un univers vivant.
Au niveau du gameplay, les bases sont toujours là. Kat manipule la gravité afin d’arriver à ses fins. Petites différence avec le premier opus, Kate disposera de deux styles différents qui lui permettront, à travers de nouveaux pouvoirs, d’être soit plus agile (avec malus de puissance) soit plus forte (avec malus d’agilité). Ok pourquoi pas, cela apporte de la variété même si au final je les ai très peu utilisés. Et cela n’est en rien intéressant par rapport au pouvoir acquis dans la dernière ligne droite qui offre une belle montée en puissance comme il se doit. Comment ne pas parler également parler de la caméra qui m’a laissé échapper plus d’une insulte tant celle-ci a du mal à suivre l’action frénétique d’une Kat virevoltant au grè d’une gravité devenue compagnon de jeu.
Mais revenons un peu sur l’histoire du jeu qui m’a paru un poil décousu. En vérité, je ne sais/comprend toujours pas où le scénariste veut nous emmener. Pour ceux qui cherchait des réponses, vous ne serez pas gâté car une fois le jeu bouclé en une dizaine d’heures (en ligne droite, comptez 15h avec les quêtes annexes), ce sont de nouvelles questions qui pointeront le bout de leur nez. FRUSTRANT ! Et encore je pourrais l’écrire encore en plus gros vu la fin que nous propose Gravity Rush 2.
En soi, les nouvelles aventures de Kat et Raven sont très plaisantes à jouer mais j’ai juste l’impression qu’il ne s’agit encore que de l’introduction des réels enjeux que cet univers porte. Comme si le scénariste nous préparait en même temps que Kat (qui a grand besoin de grandir dans sa tête) à affronter ou à créer quelque chose de plus grand. Mais selon toute vraisemblance, il faudra attendre la fin de cette potentielle trilogie pour le savoir. En espérant toutefois que les ventes de Gravity Rush 2 soient suffisantes pour que Sony laisse au scénariste de quoi boucler son histoire.