Test Kirby et le monde oublié sur Nintendo Switch
La Nintendo Switch continue son bonhomme de chemin trustant tous les podiums. Et je vous avoue que je n’y ai jamais autant joué que ces dernières semaines. Entre Kirby, Triangle Strategy, les derniers pokemons et la version anniversaire de Puzzle and Dragons, je ne lui laisse aucun répit. Mais concentrons-nous sur Kirby et le monde oublié. Difficile à croire mais c’est le premier Kirby auquel je joue sérieusement. Evidemment, son côté urbex « Last of Us » mis en avant des les trailers m’a triggé de ouf. Et c’est donc avec envie que je me suis lancé dans l’aventure.
Une ballade enchanteresse avec Kirby
L’histoire de ce nouvel opus tient sur un ticket de métro. Kirby est aspiré par un vortex qui le transporte dans un nouveau monde. Plus précisément, nous nous retrouvons sur une plage à l’orée d’une forêt luxuriante qui ouvre sur un monde à l’abandon largement mis en avant dans les différents trailers. On comprend rapidement qu’un mal règne ici et qu’il est à l’origine du kidnapping de bestioles étranges les Waddle Dees. Accompagné d’une créature tout aussi étrange, à la croisée du lapin et du papillon, Il faudra alors traverser de nombreux niveaux pour les délivrer et ainsi élucider les mystères de ce monde qui ressemble étrangement au notre.
Kirby n’a pas pris une ride et est toujours capable de copier les caractéristiques des ennemis en les avalant. Ainsi, on aura tout une panoplie de pouvoirs à notre disposition allant du tromblon de pirate au lance flamme en passant par l’utilisation de bombes qu’un bomberman ne renierait pas. Nouveau pouvoir pour notre Kirby : le transformisme ! En effet, il peut tout simplement absorber du mobilier urbain pour aller dénicher des trésors ou passer des passages spécifiques. Kirby peut alors « fusionner » avec une voiture ou encore un plot de travaux immenses et accéder ainsi à une panoplie de mouvements uniques. C’est frais et surprenant !
Enfin chaque univers se verra conclu par un combat de boss en arène. Si pour les premiers on peut y aller tête baissée, il faudra jouer de l’esquive pour les suivants sous peine de voir sa barre de vie fondre comme neige au soleil. Finalement, ce sera les seuls défis qui ne demanderont au pire que quelques essais pour en venir à bout.
Collectionnite aigüe
Petite nouveauté de la licence, Kirby et le monde oublié propose un hub dans lequel on peut revenir entre chaque stage. Ainsi plus on sauve de Waddle Dees à travers les différents stages et plus on « peuple » le hub avec des habitations, des magasins mais aussi des mini-jeux. Franchement, je kiff ce genre de feature. Et je vous avoue que ça m’a poussé plus d’une fois à quadriller tous les recoins d’un niveau afin de m’assurer d’avoir sauvé tous les Waddle Dees de chaque niveaux et ainsi donner de plus en vie à cet environnement.
Et puis outre le côté gadget, c’est également dans ce hub que plusieurs échoppes importantes sortiront de terre. Je pense notamment à l’armurerie qui permettra d’amplifier les pouvoirs de Kirby. Ses pouvoirs deviendront plus puissants mais verront également leur esthétique changer.
Mais alors ? Tout est parfait ?
Eh bien, sans trop réfléchir, il y a évidemment quelques bémols que je pourrais mettre en avant. Déjà, le manque de challenge est criant dès les premiers niveaux. Tout est facile, très facile, peut être même trop facile. Cela laisse la part belle à l’exploration mais je n’aurais pas été contre à un peu plus de complexité.
Autre point, j’imaginais un petit open-world à la Bowser’s Fury mais il n’en est rien. On retrouve finalement une structure ultra classique à base de stages à parcourir d’un point A à un point B ponctué de missions annexes optionnelles.
Enfin problème inhérent de la Nintendo Switch, le framerate toussote de temps en temps en mode portable ou docké. De la même façon, la distance d’affichage n’est pas si dingue et les détails à l’horizon sont coupés à la truelle pour ne pas mettre la Switch à genoux.
Nintendo tout en maitrise
Vous l’aurez compris, Kirby et le monde oublié n’est pas une révolution en soi. Toutefois il propose une très belle expérience sur Nintendo Switch. Un jeu tout en chill qui maitrise parfaitement les codes du jeu de plateforme et qui fourmille de bonnes idées. Je ne pourrais finalement que lui reprocher sa promesse d’Urbex qui s’efface très rapidement et son manque de surprise. Mais bon c’est vraiment pour chipoter car j’ai passé un très bon moment. D’ailleurs je n’ai toujours pas laché le jeu, j’y reviens de temps en temps pour dénicher tous les petits secrets des différents niveaux.