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Test Knack sur PS4

Knack est l’une des toutes premières exclusivités sur la nouvelle console de Sony, la PS4. Aux cotés d’une multitude de jeux indépendants, de Killzone Shadow Fall et de Resogun, Knack aura donc pour but de faire choisir le pendant Playstation de la nextgen. Si ce nouveau jeu de plateforme a été pas mal décrié par la presse et par la communauté, étant décrit comme un jeu PS3,5, j’y ai quand même pris pas mal de plaisir et je vais tenté de vous expliquer pourquoi.

Knack nous propose de rentrer dans la peau d’un petit robot formé de reliques , vestiges d’une civilisation passée, créé par un scientifique et son jeune stagiaire. Au cours de l’aventure on aura affaire à une armée de gobelins revanchards mais surtout à des personnes un peu trop curieuses et mal intentionnées qui pensent plus à s’enrichir en trouvant toujours plus de reliques qu’à étudier leur provenance. Sans vous spoiler l’aventure, celle-ci est plutôt bon enfant et s’oriente du coté des plus jeunes.

knack-géant

Et c’est là qu’est tout le paradoxe de Knack. Le récit et la difficulté du titre s’opposent complètement. Si le gameplay en lui même est ultra-simple, un nombre conséquent de passage du soft vous arrachera des cris de souffrance. On retrouve le concept du « Die and Retry ». Clairement, je suis mort des dizaines de fois lors de certaines séquences avant d’arriver à les passer. Du coup, on apprend les pattern des ennemies (leur façon de se déplacer et leurs coups) afin de pouvoir les éliminer sans se faire toucher. Car oui, il ne faut pas se faire toucher. La plupart du temps, notre cher Knack se survivra pas à plus de 1 ou 2 coups reçus. A noter que si certains passages m’ont donné du fil à retordre, je n’ai jamais senti de frustration. D’autant plus qu’il est possible de jouer en co-op. Le second joueur incarnant un  mini-Knack qui peut revenir à la vie de façon infinie tant que Knack ne meure pas. Du coup, il peut servir d’appât pour passer certaines séquences.

Knack versus Tank

Là ou le bat blesse, c’est que ce jeu de plateforme n’est qu’un vaste couloir qui vous emmènera du début à la fin du jeu. L’exploration est ici réduite à zéro si ce n’est pour trouver des caches secrètes disséminées tout au long du chemin principal. Du coup, le jeu propose plusieurs environnements différents pour estomper ce sentiment de cloisonnement. De la même façon, les ennemies varient aussi tout au long de l’aventure. Au total, Knack est composé de treize chapitres. j’ai mis un peu plus de dix heures pour finir le premier run de mémoire. Coté gameplay, notre héros dispose de coup spéciaux activable si notre jauge de cristaux est suffisante. Veillez à les garder pour certains passages, ça facilite grandement la vie. Dans certains niveaux, Knack pourra utiliser différents éléments en plus des reliques pour former son corps comme par exemple du bois ou de la glace. Cela permettant de grossir encore plus (taille géante) ou d’activer certains mécanismes.

Knack et mini Knack

Graphiquement, on ne peut pas dire que le jeu en mette plein la vue ! Effectivement, le jeu se situe plus entre la PS3 et la PS4 hormis pour les effets de particules. En faite, on pourrait reprocher aux graphismes d’être trop propre. Du coup, tout est lisse et on se dit qu’un effort sur les textures aurait pu faire la différence. Donc oui, Knack est un peu léger coté graphisme par rapport à ce que l’on pourrait attendre d’un jeu PS4. Néanmoins, la fluidité est au rendez-vous, je n’ai pas eu affaire à poil de lag ou de ralentissement.

 

Coincé entre son étiquette jeu pour gamin et sa difficulté qui me rappelle l’age d’or des jeux vidéo, Knack est un jeu très propre qui fait le boulot sans plus. La difficulté n’est pas rédhibitoire en mode normal cependant, si bien qu’au final, si l’histoire ne m’a pas emballé, j’ai « kiffay » ce jeu de plateforme sur ma toute nouvelle PS4.

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