Test Metro Last Light
Metro Last Light reprend là où s’était terminé Metro 2033. Artyom, le héros malheureux, se pose de plus en plus de questions à propos de l’extermination des « sombres » dont il est l’instigateur principal ayant lui même actionné le lancement des missiles sur leur territoire. Etaient-ils vraiment mauvais ? fallait-il les exterminer ? Sa réflexion est coupée par la découverte d’un survivant parmi les sombres. Artyom, d’abord missioné pour finir son boulot va se lancer dans une nouvelle aventure dont il ne sortira pas indemne.
Une aventure qui peine à décoller
Si l’histoire de Metro Last Light n’en reste pas moins l’atout numéro 1 du jeu, j’ai trouvé que celle-ci avait du mal à décoller dans la première moitié du jeu. On se retrouve dans une aventure très scripté on l’on va d’un point A à un B sans vraiment réfléchir. On subit plus l’histoire qu’on ne la vit. Du coup, l’immersion est un peu faible. Autre exemple, le héros ne parle pas. Enfin si, il parle pendant les phases de chargement entre les chapitres. C’est vraiment dommage, d’autant que les PNJ ont tendance, eux, à parler à notre héros. Du coup, encore une fois, on est plus spectateur qu’acteur. Notre petite promenade dans le métro nous mettra aux prises avec les différents groupuscules qui se sont développés à savoir à ma droite des communistes avides de pouvoir et à ma gauche des Nazis dont l’idéologie rescapées de la seconde guerre mondiale a survécu sous Terre.
Des graphismes qui collent à l’univers du jeu
Certains décors sont très beau, je ne le nie pas. Mais en s’approchant de près, certaines textures sont vraiment limites et ressemblent à de la bouillie. En est-il de même sur la version PC ? Apparemment non, d’après les retours que j’ai eu. Le jeu semble même tenir la dragée haute à de grosses productions. Quoiqu’il en soit, les graphismes collent bien à cet univers post-apocalyptique. Sombre, sale, souillé du peu d’humanité qu’il restait, les environnements de Metro Last Light poussent l’immersion du joueur là où l’auteur veut nous emmener. Des petits détails renforcent cette impression comme le fait de pouvoir passer un coup de main sur la visière de son casque pour y voir plus clair lorsque la pluie acide dégouline dessus par exemple.
Une IA irradiée
Coté Gameplay, on se retrouve devant un FPS classique. Ce type de jeu est bien rodé pour les développeurs de Metro Last Light et mise à part des menus qui n’ont rien à envier à l’austérité de l’URSS durant la guerre froide, le tout est efficace. On regrettera une IA plutôt asthmatique (du moins en difficulté normale). En cas de surnombre, il suffit de se planquer dans un coin et de canarder tous les ennemis qui viendront s’empaler dans votre champs de tir. Au delà des ennemis communs (créatures mutantes, humains ayant un point de vue différents du votre), certaines rencontres feront office de Boss et vous donneront du fil à retorde surtout si vous êtres limite en munition. Une gestion des armes est également présente permettant de la jouer tout en discrétion (ajout d’un silencieux par exemple) ou de privilégier la puissance de tir.
Néanmoins, quand on connait les conditions de développement du jeu, on ne peut qu’être admiratif du résultat final. En effet, l’équipe ukrainienne de 4A Games avait un budget équivalent à 10% de celui d’un Call Of Duty. Et je ne parle pas des coupures d’électricité ou de chauffage et autres joyeusetés qui ont du pimenter les différentes phases de développement. Finalement, je conclurais sur une phrase qu’avait prononcée Dmitry Glukhosky, auteur de Metro 2033, lors de la soirée de lancement de Metro Last Light.
Metro Last Light n’est n’est pas juste un FPS mais une aventure à vivre ….