Test Monark sur PS5
Il aura fallu attendre quatre petits mois pour que Monark sorte sur le territoire européen. En effet le jeu était sorti en octobre 2021 au pays du soleil levant ! Il s’agit d’un tactical RPG développé par des pointures du jeu vidéo japonais. Regardez donc ça, Ryutaro Ito et Fuyuki Hayashi ont participé au développement du jeu. Leur nom ne vous dit rien ? Pourtant ces deux-là ont bien bourlingué et ont notamment participé activement à la série des Shin Megami Tensei.
Un classique japonais
L’action se déroule dans le lycée Shin Mikado Academy. Là notre héros sera témoin de phénomènes anormaux. Des étudiants adoptent des comportements proches de la folie et tout cela semble provenir de zones bien spécifiques où un étrange brouillard se fait persistant. On découvre alors que plusieurs lycéens ont fait un pacte avec de puissants démons. Au nombre de sept, ces démons représentent les sept péchés capitaux et les lycéens pactisants sont nommés des Pactbearers.
Et donc en toute logique, vous comprenez bien que nous allons devoir faire le ménage dans le lycée. Pour être à pied d’égalité, nous allons nous-mêmes pactiser avec un huitième démon : Vanitas, le démon de la vanité incarné par un lapin en peluche un peu chelou tout de même.
Alors oui, le pitch de départ n’a rien de très original et l’on se prend vite dans le scénario. Cependant, les phases de dialogue sont nombreuses, très nombreuses au point de parfois somnoler devant. D’ailleurs point important le jeu est sous-titré uniquement en anglais et vu le volume de texte à lire, anglophobe, passez votre chemin.
Un gameplay sympa plombé par du farming interminable
Le gameplay est plutôt cool, stratégique et tactique. On est clairement sur du tactical RPG qui néanmoins ne se déroule pas sur sur grille. La façon de jouer me rappelle Warhammer. Un jeu où les personnages sont mobiles mais dans le respect d’un rayon maximum défini par la stat’ de l’unité. Ici c’est pareil et il faudra bien réfléchir à tous les déplacements. Objectif : être à portée tout en anticipant les déplacements adverses. Pour cela, il sera aussi possible de jouer avec l’environnement.
Nos personnages vont évoluer d’une façon originale. Selon les ennemis occis ou encore les questionnaires de personnalité réalisés dans le cadre de l’aventure, nos attributs liés aux sept péchés capitaux vont évoluer. C’est de cette façon et selon notre façon de jouer que nos héros vont évoluer et acquérir par la même occasion divers skills. C’est original et bien vu mais le système est un peu opaque et lors d’une première partie on y va un peu à tatillon. Evidemment, et l’on pouvait sans douter développer la colère permettra d’acquérir des sorts parmi les plus offensifs disponibles.
Si le gameplay est bien rodé, le point négatif est que le jeu est dur, très dur (même en easy) et le début de partie nécessite une attention de tous les instants le temps de monter de level. De toute façon, le jeu regorge de murs infranchissables Des boss qui demanderont de farmer de l’XP afin d’ètre 5/10 level de plus qu’eux afin d’équilibrer les combats. Si ce n’est pas trop gênant au début, passé la vingtaine d’heures, on commence à souffrir de ce farm pas très intéressant mais nécessaire pour faire avancer le scénario.
Il faudra aussi gérer l’état de folie qui peut toucher notre team. En effet, si la jauge est au max alors nos personnages pourront se retourner contre nous. Et si c’est un combat qui se déroulé dans la dimension des démons, alors cela signifiera un retour à l’infirmerie. Une sorte de Game Over soft qui interrompt la quête en cours.
Monark s’enlise dans son classicisme
Trop long, trop redondant, trop classique. Et finalement lassant je vous avoue que je ne suis pas allé au bout de ce titre. Monark m’a plutôt déçu. Et pourtant je suis d’habitude bon public quand il s’agit de jeux japonais. Tant que l’histoire me tenait en haleine, ça allait ! Mais elle a commencé à s’enliser vers ce que j’imagine la moitié du jeu. Du coup, plus rien ne m’accrochait à Monark et je suis rapidement passé à… Atelier Sophie 2, un autre JRPG qui, lui, a tenu ses promesses.