Test Monochrome Mobius : Rights and Wrongs Forgotten – PS5
Monochrome Mobius: Rights and Wrongs Forgotten est l’un de ces J-RPG qui aura mis son temps pour sortir du Japon et débarquer en Europe. Issu de la licence Utawarerumono, il était initialement sorti au Japon en novembre 2022 sur PS4 et PS5. Et le voilà fraichement arrivé sur la console PlayStation en France cette semaine. Mais attention bien que le jeu soit disponible en version physique chez nous, la traduction s’arrête à l’anglais. De quoi nous faire tous réviser en cette rentrée scolaire !
Monochrome Mobius : Rights and Wrongs Forgotten est un préquel au jeu PS Vita Utawarerumono: Mask of Deception sorti lui en Mai 2017 en Europe. D’ailleurs ce dernier était un tactical RPG alors que cette fois on se retrouve avec un RPG classique au tour par tour. Mais on reviendra sur ses mécaniques plus tard.
Une histoire de portails et de famille
Dans la province d’Ennakamuy qui borde l’Empire Yamato, l’histoire suit Oshtor, qui vit avec sa mère et sa petite sœur. Lors d’une enquête confiée par son seigneur local, Oshtor rencontre une mystérieuse jeune fille du nom de Shunya qui lui apprend que son père, que l’on croyait mort, est toujours en vie. Choqué par cette révélation, mais percevant une trace de son père en Shunya et sa détermination à découvrir la vérité, Oshtor s’associe à elle et le duo va vivre de nombreuses aventures.
Oshtor et Shunya sont les deux premiers personnages que l’on contrôle et l’on sent tout de suite qu’un lien très fort va les unir (ou d’une certaine façon les unit déjà). Dans l’introduction, on découvre que Shunya était bien avec le père d’Oshor (qui serait aussi le sien) avant de passer un portail… Spatial, magique, temporel, à vous de rayer la mention inutile quand vous y jouerez :p Si l’histoire met un peu de temps à démarrer, on est vite pris dans cette quête qui devra lever le voile sur bien des mystères !
Un J-RPG au tour par tour plus complexe qu’il n’en a l’air
Le gameplay général de Monochrome Mobius est plutôt classique. Il propose donc un système de combat au tour, des personnages en 3D qui évoluent sur une aire de jeu sous forme de zones à explorer. Nous ne sommes pas sur un monde ouvert. Néanmoins le chemin n’est pas totalement linéaire et il est possible d’explorer des zones très dangereuses dès le début du jeu si l’on ne suit pas le scénario. Je me suis pris un game over très rapidement pour avoir été un peu trop curieux. Alors faites attention.
Quoiqu’il en soit, le jeu fait la part belle à l’exploration tout en éliminant les nombreux monstres qui pullulent sur la map. Evidemment, cela rapporte de l’expérience qui permettra à chaque montée de niveau d’attribuer des points pour faire montrer nos stats de PV, DEF, magie, Attaque etc. Même si certains personnages sont spécialisés dans un rôle, cela permet de rééquilibrer certains personnages à son envie. Enfin de nouvelles compétences se débloquent pour chaque personnage en montant de niveau.
Devenez maitre de l’anneau d’action
La particularité du jeu vient de sa mécanique de combat. Pendant ceux-ci, un cercle dans le coin supérieur gauche de l’écran de jeu, appelé “Anneau d’Action”, indique l’ordre de tour des unités et comprend trois anneaux intérieurs. Après chaque tour, les unités tournent dans le sens des aiguilles d’une montre sur les anneaux intérieurs et ne peuvent agir qu’une fois le tour de l’anneau complété. Les unités sur l’anneau le plus interne auront donc des actions plus fréquentes.
Nos actions et celles des ennemis peuvent manipuler l’ordre des tours pour entrer dans l’anneau le plus interne, soit en étourdissant les adversaires et en les attaquant pendant qu’ils sont dans un état « stun » , soit en activant un état surchargé à partir d’une jauge remplie qui s’accumule en infligeant des dégâts, en recevant des dégâts ou en se défendant, et en utilisant la compétence de combat “Ascend” débloquée dans cet état. Cette compétence permet de passer à l’anneau interne suivant directement.
Cet anneau d’action pimente énormément les combats contre les boss ou l’on a plus loisir de l’exploiter. Il est même possible de reset le tour de l’ennemi sous certaines conditions.
Un retour au source du JRPG qui fait du bien
A l’arrivée, j’ai bien aimé ce jeu. Certes, il n’apporte rien de nouveau au genre. Mais il repose sur des bases solides, les bases d’un JRPG que j’affectionne depuis mon adolescence. Et après Final Fantasy XVI qui m’a tant déçu, j’avais bien besoin de ça. Et puis cela m’a permis de me familiariser avec l’univers de la licence Utawarerumono que je ne connaissais que de nom. Je pense que pour rester encore un peu dans cet univers, je vais aller regarder les animes dont le célèbre Utawarerumono Mask of deception !