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Test Monster Energy Supercross 4 sur PS5

Après avoir eu des sueurs froides sur Ghost’n Goblins resurrection, je m’attendais à plus de décontraction en lançant Monster Energy Supercross 4 sur ma PS5. Mais que nenni, à force de vouloir tenter un exercice périlleux entre simulation et arcade, Monster Energy Supercross 4 plante son guidon dans la boue. J’ai beau avoir persévéré, je ne me suis pas vraiment amusé sur ce jeu. Moi qui pensait enchainer les tours de piste et les figures aériennes, j’ai plutôt passé mon temps en queue de peloton… Il faut dire que lorsque j’ai constaté qu’il y avait une touche pour le frein de la roue avant et une touche pour le frein de la roue arrière, je me suis dit que les choses s’étaient déjà compliquées avant mon premier tour en piste.

Du contenu officiel pour tous les fans de SuperCross

11 stades, 17 pistes et variantes, 20 équipes officielles, une centaine de pilotes, les motos officielles du championnat, le studio n’a pas lésiné sur les licences pour offrir une immersion parfaite. Ajoutez à cela toute la customisation possible sur la moto et sur le pilote à base de marques bien connues des compétiteurs et vous aurez un environnement parfait pour vous sentir comme dans la compétition réelle.

Un bon départ vous assure d’être au dessus de la mêlée au premier virage

Outre le mode carrière, il y a un également des modes classiques. De quoi s’adonner au plaisir du supercross sans se prendre la tête. On peut ainsi créer son propre championnat. Ou encore créer sa propre piste grâce à un générateur de tracé somme toute sympathique. Le jeu venant tout juste de sortir, les serveurs online ne sont pas encore très fréquentés. J’ai eu l’occasion de faire quelques courses tout de même qui se sont déroulées sans accroc.

Un mode carrière digne de ce nom

Et pour mettre en valeur tout ce contenu officiel, un mode carrière est disponible dans Monster Energy Supercross 4. Il propose, au travers de trois catégories de pilotage (Future, Rookie, Pro), il permet de balayer l’ensemble du contenu et de devenir le meilleur pilote de SuperCross du championnat.

Choisir sa première moto, un moment d’émotion rare

Si le championnat Rookie se débloque en finissant à n’importe quelle place du championnat Futur, il faudra terminer dans les trois premiers de la catégorie Rookie pour finir chez les pros. Pour cela, il faudra être habile aux commandes de sa moto mais il faudra surtout enchainer les courses pour obtenir des points de compétences qui permettront d’améliorer notre conduite sur plusieurs aspects. Des défis d’entrainements permettront également de remporter des points de compétences. Plus ou moins simples, les tentatives pour les réussir sont limités entre chaque course. Je vous conseille d’y aller à chaque fois tant les points de compétences sont très importants pour finir le mode carrière et vous démarquer des concurrents sur la piste. Enfin des challenges à réaliser sur la durée permettront également de gagner quelques points de compétence supplémentaires.

Gérer les boss pour garder une vitesse optimale est la clé du SuperCross

L’argent engrangé à chaque manche permettra, quant à elle, d’acheter des améliorations pour sa moto. On pourra ainsi la customiser en achetant des pièces purement cosmétiques. Mais il ne faudra pas négliger les pièces mécaniques qui, elles, amélioreront la puissance de votre deux-roues. Et comme tout bon mode carrière, il sera possible de se faire sponsoriser ou même de devenir pilote officiel d’une marque le temps d’une saison. Evidemment en contrepartie, il faudra réussir des objectifs pour gagner de jolis bonus.

Développer votre pilote est indispensable pour espérer atteindre le mode Pro

Mais une prise en main à s’arracher les cheveux

Franchement, est-ce que les développeurs ont fait tester le jeu ? Franchement c’est insane. Outre le fait que la conduite soit très pointilleuse, le moindre faux pas ou sortie de route nous relègue en queue de peloton. La chute, elle, nous assure quasiment la dernière place quoi qu’il arrive. Même le jeu dans l’application de ses propres règles est bizarre. Par exemple, lorsque l’on sort de la piste, il y a un petit compteur qui s’affiche pour nous inciter à revenir sur la piste. Parfois, le jeu nous sanctionne avant même que la fin du compteur soit affichée. Pourquoi ? Je ne sais pas. Personne ne sait à mon avis. Enfin tout ça pour dire que même en « easy » j’ai dû finir les 15 premières courses en dernière position…

Les circuits sont courts et regorgent de virages à bien négocier

Ok, le jeu se veut simulation mais alors pourquoi les contacts avec les autres compétiteurs soient si mal gérés. Tantôt cela vous fera tomber de votre moto, tantôt il ne se passera rien à part un enchevêtrement de textures. Et que dire des sauts… Il ne sera pas rare que si vous retombez sur un concurrent, vous rebondissiez sur lui. Là encore, je me pose des questions, pourquoi ce rebond ?

La vue guidon est sympa mais gare à la chute !

Une réalisation qui sent bon la PS4

Et encore je suis gentil. En effet les pistes et les motos sont très bien modélisées mais ce n’est pas le cas du reste. Les pilotes tout comme le public, c’est un peu la cata’. Et je ne vous parle pas des animations des pilotes lorsqu’ils tombent par terre. Ça fait sourire la première fois. Et puis après on se demande si c’est un running gag voulu par les les développeurs. J’aurai imaginé alors que la PS5 allait nous en mettre plein la vue sur les effets de particules comme les jets de boue, les trainées sur la piste, la fumée et plus généralement les effets de lumière. Eh bien non il n’en est rien. Clairement, le jeu m’a l’air d’être le portage de la version PS4 avec quelques améliorations supplémentaires. Par contre, le jeu tire parti des spécificités de la DualSense. On sent bien la résistance de la gâchette d’accélération selon le revêtement de la piste et la position de nos roues dans la terre. C’est plutôt sympa mais je trouve que rend le jeu encore plus dur d’une certaine manière.

On va pas se mentir, la dernière place sera votre lot quotidien pendant les premières heures de jeu

Bon en vrai, la conclusion se trouve directement dans l’introduction. Monster Energy Supercross 4 n’a pas été à la hauteur de mes espérances. Si les fans inconditionnels seront heureux de retrouver toutes les licences officielles (championnats, pistes, pilotes, motos et équipements), le gameplay va générer beaucoup de frustration aux joueurs. Les premières courses m’ont rendu fous. Les dernières, en ayant débloqué pourtant beaucoup d’améliorations de conduite, ont à peine fait évoluer mon sentiment premier. C’est vraiment dommage car il ne manque pas grand chose au final pour en faire un bon jeu. En l’état, il y a encore trop d’incohérences pour que je puisse vous le conseiller.

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