Test PES 2016 sur PS4 – He will rock you !
Le retour du roi, the Messi is back, la renaissance, on a entendu de tout pour la sortie du nouveau PES et du nouveau FIFA également. Qu’en est-il vraiment ? Je vous propose de le découvrir dans ce test parsemé de buts d’anthologies ou gag marqués au cours de mes nombreux match face au CPU ou online.
Car oui, la première chose à constater c’est que j’ai beaucoup joué à PES 2016. Et cela n’est-il pas tout simplement la preuve qu’il s’agit d’un bon jeu de football ? Je suis de ceux qui ont basculé de FIFA à PES lors de la sortie d’ISS 64 sur… Nintendo 64 bien sûr. J’au fumé tous les ISS sur PS1/PS2 (au point de me taper 2 km à pied à 15 ans pour aller chercher day one ISS Pro Evolution sur PS1 day one) avant de retourner sur FIFA à partir de la PS3. Depuis deux ans j’alterne les deux licences sans enthousiasme. Peut-être que l’âge y joue ou alors peut être que c’est le succès du Online versus les parties à 4 dans le salon qui me chagrinent. Qui sait vraiment ?
Avec PES 2016, le début d’une nouvelle flamme a fait son apparition. Il ne s’agit pas encore d’un feu chatoyant mais j’ai retrouvé quelques sensations des Pro Evolution Soccer PS2. Un jeu plus dynamique, une modélisation des trajectoires/rebond du ballon réaliste et une sensation de frappe plus précise. Fini l’impression de jouer avec un ballon de plage. Les animations ont encore gagné en fluidité et en variété.
Alors oui, PES chie toujours autant sur le manque de licence et sur des menus un peu vieillot. Les modes My Club, master league et je suis une légende font encore « un peu » pâle figure versus leur équivalent sur FIFA. NEANMOINS, au niveau du jeu, pour moi il n’y a pas photo. J’ai l’impression que tout y est moins stéréotypé.
Coté graphisme, le jeu a fait un gros effort sur la modélisation des faciès des joueurs. Les gabarits sont assez bien respectés et certains joueurs charismatiques disposent de leurs propres animations. Les stades quant à eux restent en deçà de ce que peut proposer un FIFA notamment sur l’ambiance ressenti autour du match.
Cette année, c’est un vrai plébiscite du cœur que j’ai pour PES 2016. Ce jeu a une âme et je prends énormément de plaisir à y jouer seul ou entre potes. Bon un peu moins en online ou je me fais régulièrement étrillé par les grosses écuries (je joue l’AS Roma). Si vous voulez faire quelques parties n’hésitez pas à m’ajouter sur le PSN : Tomiiks. Il n’y a plus qu’à espérer que Konami continue dans cette direction. Si c’est le cas, j’imagine très bien qu’un jour on aura droit au retour du roi… hop phrase type casée, Il était temps x)