Test Phantom Breaker Omnia PS4/PS5
Sorti en 2011 et 2013 (dans sa version Extra) sur PS3 et Xbox 360, Phantom Breaker Omnia refait son apparition sur nos consoles du moment avec une belle mise à niveau du jeu d’origine. Ce jeu de baston (de niche) vient d’avoir droit à une belle sortie mondiale avec en bonus une traduction en huit langues dont le français.
Le meilleur des jeux de 2011 et 2013 remis aux goût du jour
Phantom Breaker Omnia, sous ses apparences de jeu de baston ecchi, dispose en réalité de nombreux atouts. Déjà le casting est plutôt cool avec pas moins de 20 protagonistes aux chara-design bien tranchés. On y retrouve même en guest Kurisu de Steins;Gate ! On retrouve également de nombreux modes de jeu qui vont du mode histoire au classique mode time attack en passant par le training mode. Rien de bien nouveau mais c’est complet.
Avant de vous en dire plus sur l’histoire du jeu et le système de combat, sachez que le mode histoire est assez original. Pour certains personnages il s’agit d’une suite de combat pour arriver au boss final. Pour l’une des combattantes, il y aura plusieurs fins selon notre réussite (ne pas utiliser de continue au boss final par exemple). Et enfin pour Sophia par exemple, il faudra réussir un défi lors de chaque combat pour débloquer le suivant jusqu’au boss final. C’est sympa et ça brise la monotonie du jeu sans être trop lourd pour le joueur car tout est expliqué pour progresser aux joueurs.
Des désirs et des duels
Un homme mystérieux, connu uniquement sous le nom de » Phantom « , apparaît à Tokyo pour manipuler des adolescents vulnérables afin qu’ils se battent entre eux, en leur conférant des armes mystiques d’une grande force connues sous le nom de » Fu-mension Artifacts « . En échange, il leur promet d’exaucer leur vœu s’ils survivent. Les affrontements féroces entre ces artefacts provoquent des distorsions de l’espace-temps, qui compromettent les frontières entre les univers parallèles. L’effondrement de ces univers parallèles finit par briser le sceau, libérant les pouvoirs destructeurs de Phantom.
Graphiquement ce n’est pas dingue mais on sent que les dev sont repartis du matériel d’origine. Du coup, si les personnages sont cools et bien animés, les arènes sont terriblement vides de vie. C’est dommage mais ça ne m’a pas gâché mon plaisir.
Un système de combat complet qui s’adapte à votre style
Ce que j’ai adoré dans le système de combat de Phantom Breaker Omnia, c’est la possibilité d’adapter son style à tous les personnages (ou presque). En effet, une fois que vous avez sélectionné votre perso, il faut choisir son style entre trois : Omnia, Rapide ou Massif. Chaque style joue sur les caractéristiques mais aussi sur les techniques disponibles. Si l’on rentre encore plus dans le détail on retrouve des classiques des jeux de bâtons avec les coups spéciaux, les mêmes en claquant un barre de jauge qui donnent lieu à plus de dégâts et une animation hyper stylée et enfin le coup de grâce qui fait office d’attaque ultime. Cette dernière peut être actionnée en remplissant 2x la jauge de super. Celle-ci se remplit en subissant ou en assénant des coups mais aussi en avançant vers l’adversaire. Cela pousse donc à jouer un jeu agressif.
Une fois quelques combos appris, cela donne droit à des joutes particulièrement stylées. Cela est pimenté également par plusieurs mécaniques comme le contre-éclat, les chocs ou même l’état d’urgence. Les chocs se produisent quand les deux assaillants voient leurs armes s’entrechoquer. Cela donne un effet visuel sympathique et à un petit pas de recul de la part des deux assaillants. Le mode urgence peut être activé lorsque notre jauge de super est remplie une fois. Cela permet d’entrer dans un état de frénésie qui va voir nos coups qui font mouche remonter notre barre de vie. Evidemment, cet état ne dure pas longtemps mais il peut renverser une manche mal entamée.
On en veut encore
Bon, vous l’avez peut être senti dans ce test mais j’ai bien aimé Phantom breaker Omnia. Franchement c’est un jeu de baston très cool avec un système de combat complet pour celui ou celle qui y mettra le nez dedans. Clairement, j’adorerai que l’on ait droit à plus de jeux de baston japonais de niche en Europe. Du A ou AA qualitatif comme ça je dis oui ! Et même s’il ne s’agit ici que d’une (bonne) remise à niveau d’un jeu sorti en 2011, il ouvrira j’espère la voix à d’autres titres très prochainement. En attendant, sachez que le jeu est pour le moment uniquement disponible en numérique mais que Limited Run Games prépare une version physique de Phantom Break Omnia (normal et collector).