Test Punch Line, un Visual Novel à rebondissements
Punch Line est un Visual Novel ecchi (légèrement coquin) disponible sur PS4 en France depuis peu. Il était sorti en 2016 au Japon et est basé sur la série d’animation du même nom (2015). Il retrace à peu de chose près la même trame de l’histoire en y ajoutant quelques passages et en enlevant d’autres pour mieux s’adapter au média jeu vidéo. Au scénario nous avons Kotaro Uchikoshi, très connu pour Zero Escape, 999 et l’une des adaptation JV de Steins;Gate. Après des histoires très sombre, il s’offre un peu de légèreté dans Punch Line. Si le coté Echhi est très mise en avant dans la promo du jeu, c’est plutôt paradoxale puisqu’il faut tout faire pour éviter ces situations, signe de Game Over.
Le point fort : le scénario
Punch Line raconte l’histoire de Yuta, un lycéen pas si ordinaire puisqu’il a la faculté de déployer une force extraordinaire dès qu’il fixe une culotte portée par une fille… Cependant les choses ne s’arrêtent pas là. Lors d’une prise d’otage dans un bus, une super héroïne vient tenter de s’interposer en vain. A un moment, le regard de Yuta croise la petite culotte de cette héroïne. Il en vient à déployer une force prodigieuse. Il met un terme à la prise d’otages mais bascule avec un assaillant dans une rivière en contrebas. A son réveil, le voilà devenu fantôme. Il a subit une projection astrale. Pour seul compagnon pour les jours à venir, un chat étrange (fantôme également) qui lui servira de guide.
Il doit maintenant récupérer son corps (protégé dans sa chambre par un sceau qui l’empêche d’approcher) tout en gérant les problèmes des 3 résidentes avec qui il cohabitait, la menace d’une météorite géante prête à détruire la terre et une organisation mystérieuse qui tente de s’en prendre à lui et à ses amis. Et aussi bizarre que cela soit, si, dans son état fantomatique, il venait à fixer trop longtemps à nouveau des sous-vêtements, cela ferait immédiatement tomber la météorite sur la planète. Annihilant au passage toute vie sur Terre. Heureusement, son pouvoir de fantôme lui permet de revenir dans le temps indéfiniment et donc de ne pas commettre les même erreurs.
Si Punch Line est surprenant, ce sera exclusivement dû à son scénario qui, a mi-parcours, offre plusieurs rebondissements inattendus. D’ailleurs le rythme poussif du début de l’aventure s’en voit prendre un sérieux coup de fouet pour le bonheur de ceux qui ne se seraient pas endormis avant. Sans rentrer dans les détails, il s’agira de switch de corps, de boucle temporelle ou encore de souvenirs enfouis qui referont surface pour dénouer les mystères de cette histoire.
Le point faible : la technique
Le gameplay se déroule tout au long des 21 chapitres de la même manière. Comme dans tout Visual Novel, on retrouve des séries de plan (en 3D pour l’occasion) où s’articulent de nombreux dialogues qui permettent de vivre l’histoire. La deuxième étape consiste à réaliser des actions pour faire grimper ses pouvoirs (possession, bouger des objets de plus en plus gros, etc.).
L’idée étant, comme tout bon fantôme qui se respecte, de faire peur aux trois résidentes. Puis s’ensuit une liste d’action à coordonner. Une fois avoir initié une action spécifique, celles-ci s’enchainent toutes pour arriver au but prévu en début de chapitre. L’idée étant de pousser les résidentes à réaliser telle ou telle action. He oui, en tant que fantôme, on ne peut communiquer directement avec elles. Elles ne nous voient pas ni ne nous entendent. Dans ces phases-là, le gameplay est clairement limité car il suffit juste d’interagir avec des objets en cliquant dessus…. Voilà c’est tout.
Graphiquement, on est loin des visual novel 2D qui enchantent les rétines mais on peut souligner l’effort tout de même qui offre un peu d’originalité. Les musiques sont sympathiques mais ce sont surtout les intermèdes en « animé » qui donne du punch à la réalisation.
Techniquement, Punch Line est assez faiblard du coup mais il m’a quand donné envie d’aller jusqu’au bout. Encore une fois, c’est grace au scénario. Je voulais connaitre l’issue de cette histoire. Je n’ai pas été déçu car je ne m’attendais pas à ce dénouement. Et puis c’était l’occasion d’accrocher un nouveau platine à ma collection. Celui-ci n’est pas difficile ni long à obtenir pour peu que vous suiviez le bon guide de Punch Line 😉