Test Rain sur PS3
Mon premier contact avec Rain fût lors de la Gamescom 2013. Déjà, j’avais été emporté par la direction artistique et la musique mélancolique qui émanait de la vidéo de présentation. Comme souvent pour les jeux disposant d’une vraie histoire, je ne m’y suis pas essayé préférant m’y adonner une fois que je pourrais y jouer du début à la fin. Rain fait parti de ces titres comme Ico, Shadow of The Colossus ou Journey qui vous font fait vivre une expérience quasi indescriptible. Bien loin des frags, des graphismes ultra chiadés, des 60 FPS constants, Rain, comme les jeux sus-cités emmènent les joueurs ailleurs le tout servi par une musique poignante.
Dans Rain, on prend le contrôle d’un jeune garçon qui se réveille, sort de son lit et comme happé par une force invisible suit une fillette dans la rue. Passant une sorte de portail, on se rend compte que la ville est vide, qu’il ne reste que la pluie … Cette pluie qui nous rend visible quand elle nous tombe dessus. Car oui, par une étrange malédiction, le jeune garçon est devenu invisible au monde. Finalement, le joueur à travers le jeune garçon est mué par un seul objectif : retrouver la fille sous le coup de la même malédiction et lui demander ce qu’il se passe. S’ensuivra une aventure que je ne vous dévoilerai pas plus tant elle fait partie intégrante du jeu.
Rain est donc à la base un jeu de plate-forme où le joueur devra se déplacer dans plusieurs environnement au sein d’une ville éteinte. Il faudra utiliser la pluie et surtout les endroits qui nous protègents de celle-ci pour avancer dans ce dédale et éviter les créatures fantomatiques qui s’y cachent. En effet, quand la pluie ne nous tombe pas dessus, on devient invisible. Attention toutefois aux flaques de boues qui révèlent notre présence.
Certains passages font clairement penser à Ico où il faudra agir en coopération avec la fillette pour mettre en place des mécanismes pour avancer ou pour se protéger d’esprits maléfiques. Tel Nemesis dans Resident Evil 3, un esprit, nommé le diable, particulièrement coriace tente de s’emparer de la fillette et du garçon tout au long de l’aventure, surgissant de nulle part alors que l’on pensait s’en être débarrassé avant.
Finalement le seul point négatif sera la durée de vie du jeu qui est un peu courte. On aimerait que l’aventure ne prenne pas fin aussi vite. L’aventure est composée de huit chapitres qui sont tous re-jouables après avoir fini une fois le jeu. D’ailleurs, des souvenirs, sous forme de petites lueurs, sont à récupérer lors d’une deuxième partie. En plus d’enrichir l’histoire, cela permet de débloquer des bonus sympathiques comme par exemple des artworks.
Rain vient directement rejoindre mon panthéon des jeux poignants à la réalisation poétique et mélancolique. Là où ça devient encore plus intéressant, c’est que Rain ne coute « que » 12,99 €. A ce prix, vous auriez tord de passer à coté.
Pour cloturer ce test, je vous propose d’écouter le main theme de Rain. A lui seul, il donne le ton de cette aventure. Parfois joyeuse, parfois triste, souvent mélancolique ….