Test Resident Evil 7 sur PS4 Pro, l’horreur est de retour !
Capcom a décidé de donner un bon coup de balai à la série. L’orientation prise par Resident Evil 5 et 6 ont laissé un goût amer aux fan de la série tout en repoussant au loin les nouveaux joueurs tellement l’expérience était mauvaise (surtout pour RE 6). Bref, Exit les redfield, les Umbrella & co, Capcom a décidé de partir d’une feuille blanche en gardant les éléments phares de la licence.
Un retour aux sources
Dans Resident Evil 7, on incarne Ethan. Alors que l’on avait pas de nouvelle de notre ex petite ami, Mia, (disparue sans laisser de traces depuis 2/3 ans), on reçoit un email de sa part contenant une vidéo. Dans celle-ci, on la voit nous supplier de ne pas venir à sa recherche bien qu’elle soit dans un piteux état. Pour Ethan, pas question de prendre cette mise en garde au sérieux, il part immédiatement à la recherche de son ancien amour. Ce qui le conduit tout droit vers une vielle bâtisse aux allures délabrées. Quant à nous, on sait déjà que c’est l’horreur qui attend patiemment notre venue car il s’agit de la résidence des Baker.
On l’a vue et revue lors de la promotion du jeu, la famille Baker jouera un rôle prépondérant dans l’aventure de Resident Evil 7. Mais pas d’inquiétude pour autant, d’autres environnements sont bel et bien présent et l’histoire est bien plus conséquente. En effet elle ne tourne pas qu’autour de cette famille déjantée même si du coup c’est cette partie de l’histoire que j’ai le plus apprécié. Mais pour comprendre les tenants et aboutissants de ce nouvel opus, il faudra parcourir les huit / dix heures oppressantes du scénarios qui nous est proposé. Au détour de quelques scary jump bien placés, il faudra faire un choix qui vous mènera à l’une des deux fins possibles.
Etonnamment l’architecture des lieux est plutôt bien fichu, que ce soit la maison des Baker où les environnements suivants. Capcom nous évite les allers/retours incessants et du coup la découvert de l’horreur se fait avec plaisir sans cet air de déjà-vu et lassant que l’on a pu connaitre dans les précédents opus. La direction artistique est vraiment cool et colle parfaitement à l’univers.
Un gameplay qui ne varie pas d’un iota
A l’exemption du passage en vue FPS, le gameplay n’a pas bougé d’un iota. On retrouve le menu sac à dos, les objets à combinés, les armes avec des munitions limités (même si en mode normal je me suis retrouvé rarement à sec), les herbes médicinales, les énigmes, les clés, etc. Tout est là pour rappeler l’essence des premiers Resident Evil. Et ma foi, cela a plutôt très bien fonctionné sur moi.
La vue FPS, bien maitrisé apporte beaucoup à l’immersion car au détours de chaque couloirs il faut absolument s’assurer de l’environnement est safe. Plus d’une fois, les créatures qui peuplent ce Resident Evil 7 essaieront de vous prendre à revers. En parlant de celles-ci, il est clair que le bestiaire n’est pas le point fort du jeu mais cela reste cohérent avec le scénario. Et à l’image des premiers Resident Evil, on n’est pas dans un jeu d’action mais vraiment dans le survival horror. Ainsi il n’est pas rare d’avancer lentement dans un couloir alors qu’en faite, aucune menace n’est présente. Il s’agit là, pour moi, d’une preuve de la réussite de Capcom dans la mise en scène de ce nouveau jeu.
Et la VR ?
Enfin pour finir, un petit mot sur la VR. En effet, le jeu est complètement jouable avec le PlayStation VR. N’en ayant pas, je ne pourrais que vous dire que mes potos qui l’ont me l’ont décrit comme une belle réussite, l’immersion (au bout de l’horreur) étant vraiment stupéfiante. De mon coté, j’avais fait les démos pré-lancement en VR et effectivement on s’y croyait vraiment. Je repense notamment à la scène du diner : GENIAL.
En guise de conclusion, je peux vous dire que j’ai beaucoup aimé ce Resident Evil 7 qui envoie aux oubliettes les derniers Resident Evil 5 et 6. On y retrouve une ambiance pesante, quelques Scary Jump et les mécanismes que l’on connaissaient avec les Resident Evil 1, 2, 3 et Code Veronica. Le tout servi avec une vue FPS qui nous immerge parfaitement dans l’horreur tout en gommant la lourdeur des déplacements que l’on connaissait dans la série.
Ps: Screenshots capturés depuis ma PS4 Pro puis rezisé en 1080p et converti en jpg.