Test Resident Evil 7 VR sur Meta Quest 2
En 2017, je vous proposais le test de Resident Evil 7. 5 années plus tard, c’est bien du même jeu dont je vais vous parler mais dans sa version VR sur Meta Quest 2. Alors évidemment, je ne vais pas m’attarder sur le jeu en lui-même. Pour cela, vous n’aurez qu’à lire mon test. Par contre je vais me focaliser sur ce qu’apporte cette version en réalité virtuelle.
Une ambiance immersive à souhait
Bon, on ne va pas se mentir. Resident Evil 7 en VR, c’est dingue ! L’immersion est incroyable et la peur est omniprésente. Ayant fait le jeu il y a très longtemps, j’étais loin de me rappeler toutes les séquences. Plus d’une fois, je me suis pris à tendre l’oreille, scruter le moindre recoin de peur d’y voir un zombie en sortir. Franchement, on n’est pas bien, ça n’a rien à voir à quand on joue devant la TV tranquillement installé sur notre canapé. L’ambiance sonore y est aussi pour beaucoup également. Elle est très soignée et s’adapte à nos mouvements de tête. Un bruit de pas au loin. Hop, si l’on tourne sa tête dans la voite direction, voilà que les bruits deviennent plus distincts. En quelques minutes nous sommes plongés dans ce film d’horreur. Bref tous les ingrédients ont là pour en faire une expérience réussie.
Des graphismes à la peine
De l’aliasing, beaucoup d’aliasing et des graphismes qui ne rivalisent pas avec la version PS4. Certaines textures bavent également sur les arrières plans. Cela pouvait être évident mais je me devais de vous le rappeler. Après tout le Meta Quest 2 est un casque autonome qui ne repose pas sur un PC. Ses performances sont limitées ! Et c’est peut-être là le seul bémol de cette version VR. Je n’ose imaginer ce que cela donnera avec des casques plus puissants et jouissant d’une meilleure résolution d’image.
Jouer avec un casque, c’est comment ?
He bien, c’est déroutant au début mais on s’y habitue assez vite je trouve. Dans Resident Evil 7, on vise du regard, on se déplace avec le joystick gauche et on bouge notre champ de vision avec le joystick droit. Après quelques minutes de prise en main, on se sent à l’aise. L’avantage de Resident Evil 7 est que le début du jeu, dans la maison des Baker, est surtout axé sur de l’exploration. Du coup, cela permet d’appréhender ce nouveau style de commande sans être tout de suite harcelé par des hordes de zombies.
Mais, c’est encore loin d’être parfait. Le poids du casque et la chaleur qu’il génère fait que j’ai eu du mal à dépasser l’heure voir l’heure et demie de jeu en une seule session. De toute façon, la batterie ne devrait pas vous permettre d’aller beaucoup plus loin. En effet, un jeu comme RE 7 reste gourmand et l’autonomie du Meta Quest 2 s’en ressent d’autant. Tout ça pour dire que l’expérience peut être encore améliorée et il me tarde d’en savoir plus sur le Meta Quest 3 qui devrait sortir en fin d’année.
Globalement, l’expérience était satisfaisante. Evidement, un jeu d’horreur se prête très bien à la réalité virtuelle. L’immersion est poussée à son paroxysme et les émotions ressenties sont démultipliées. Franchement la première partie du titre dans la maison des Baker est un must do pour tous ceux qui veulent découvrir la puissance de la VR.