Test Yakuza Like a Dragon sur PS4 / PS5
Bon, soyons clair dès le début. Je n’ai jamais touché à un jeu de la licence Yakuza auparavant. Du coup, il parait évident que je serai moins perturbé que les adeptes de la série par le passage en mode RPG (tour par tour) du hit de Sega. Et pourtant c’est bien ce parti pris qui a aiguisé ma curiosité et fait que je me lance dans cette folle aventure. Oui, j’ai bien dit folle car c’est bien la folie qui caractérise le mieux les aventures d’Ichiban Kasuga, héros malgré lui de Yakuza Like a Dragon !
Où est ma version Next-Gen ?
Je dois vous prévenir tout de suite. Xbox s’est offert une exclusivité temporaire de la version Next Gen de Yakuza Like a Dragon. Du coup, que ce soit sur PS4 ou PS5, vous jouerez au même jeu modulo les temps de chargement qui seront beaucoup plus courts sur la nouvelle console de Sony. C’est décevant mais c’est comme ça. Il faudra patienter le 2 mars 2021 !
- Si vous avez la version PS4 du jeu, vous pourrez télécharger gratuitement la mise à niveau vers la version PS5
- La version PS5 sera également disponible en stand-alone pour ceux n’ayant pas la version PS4.
Un J-RPG au coeur de Yokohama
Avant de parler de l’aventure en elle-meme, arrêtons-nous un peu sur le système de jeu. Tout se déroule effectivement dans la ville de Yokohama. Le coeur du jeu, ce sont bien sûr les affrontements en mode RPG au tour par tour. Ceux-ci sont bien loin d’être aussi passif qu’un vieux Final Fantasy. Ils sont dynamiques et prennent part directement sur la map. Surtout en étant suffisamment réactif on peut par exemple latter un ennemi au sol ou encore amoindrir les coups reçus. De la même manière, notre troupe de héros n’hésitera pas à utiliser des éléments du décor pour toujours plus de délires visuels et de dégâts supplémentaires.
Les protagonistes, car oui Ichiban ne sera pas seul, seront investis de jobs qui leur octroieront des capacités spécifiques. Mais ici point de mage, de chevalier dragon ou de Paladin. Les rôles sont ceux de jobs de la vie de tous les jours tous plus étonnants les uns que les autres. Je vous garde la surprise mais les job « Idol » ou même « SDF » sont présents. Une vraie bouffée d’air pour le genre. D’autant que tous les moves associées sont vraiment dans la lignée du job choisis. Enfin, à la manière d’un RPG traditionnels, changer de jobs permet d’étoffer son panel de compétences actives et passives.
Enfin en maximisant la relation entre les divers membres de votre équipe, il est possible d’obtenir des coups spéciaux à réaliser seul ou à plusieurs. Là encore le délire va très loin. Et c’est avec une certaines curiosité et impatience qu’on les découvre au fur et à mesure de notre progression. Pour cela, il faudra le plus souvent interagir avec eux, les intégrer dans notre team active ou encore leur offrir des cadeaux. Cela permettra également d’en apprendre sur chacun des personnages.
Ichiban, où la quête d’un homme qui avait tout perdu
Le pitch de départ est plutôt sommaire. Ichiban va porter le chapeau pour un meurtre qu’il n’a pas commis et écoper de 18 ans de prison. A sa sortie, son boss qu’il avait couvert ne le calcule plus. La descente aux enfers peut commencer pour notre Yakuza au grand coeur. C’est cette chute et cette renaissance que l’on va vivre. Recueilli par un SDF, Ichiban va remonter la pente lentement mais surement tout en s’entourant d’amis qui lui seront indispensable dans sa quête de vérité et de vengeance.
Le personnage d’Ichiban est attachant. Héros au grand coeur, il n’en reste pas moins un imbécile de première catégorie. Pas au sens d’idiot du village mais disons que ses aspirations, sa loyauté, sa naïveté, son sens du devoir lui font souvent prendre des décisions qui le mèneront tout droit vers les ennuis. Mais que voulez-vous, Ichiban est comme ça et après tout c’est sans doute lui qui a raison. Toutefois pour démêler son intrigue, il va falloir être patient. C’est dans la dernière ligne droite que tous les chemins se recoupent. La lumière sera faite sur les évènements de Yakuza Like a Dragon dans la dernière ligne droite.
Yakuza Like the Infinite Dragon
Si vous cherchez un jeu pour passer l’hiver, celui-ci est le bon cheval sur lequel miser. Entre l’histoire principale, les quêtes annexes et les mini-jeux on dépasse largement les soixante dix heures de jeu. Alors certes je n’en suis pas (encore là) mais la tonne de contenu disponible est un vrai régal. D’autant que tout est très gratifiant car généralement ce sont des bonus qui vont booster Ichiban et sa bande qui nous sont offerts. La ville de Yokohama regorge de lieu à visiter, de restaurants à tester et d’expérience à réaliser. On est loin d’une map à la GTA et pourtant on se lasse pas de parcourir ses rues et ses quartiers de jours comme de nuits.
Bref vous l’aurez compris, je vous recommande chaudement Yakuza Like a Dragon. Pour son côté gros délire, pour son passage en mode RPG réussie, et pour son jusqu’au-boutisme qui nous offre une aventure de dingue dans le japon moderne, véritable bouffée d’air en cette période de confinement. De plus à travers les différentes missions, on peut aussi y voir également une critique de la société japonaise actuelle.