Test Horizon Zero Dawn sur PS4 Pro – GOTY 2017
Et oui, voilà c’est lâché ! Sans pression, sans doute et avec l’intime conviction qu’aucun autre jeu ne parviendra à égaler l’expérience que j’ai eu avec Aloy cette année. En effet Horizon Zero Dawn a relégué sur le banc de touche des jeux comme Zelda, Nier ou Nioh sortis également en ce début d’année. Il m’est toujours difficile d’écrire sur les jeux que j’ai adorés car j’ai envie de dire 1000 choses mais au final, je ne sais pas par quoi commencer et du coup je m’embrouille. Tant pis, on va quand même essayer et on verra où ça nous mène.
Une aventure entre Fantasy et SF
En lançant Horizon Zero Dawn, je ne savais pas très bien où j’allais mettre le pied. J’avais, c’est vrai, suivi d’assez loin la promo du jeu. Là où je m’attendais à avoir une histoire basée sur des guerres de clans face à un menace incarnée par des robots, j’ai eu droit à un voyage où se mêlent Fantasy et Science-Fiction à mon plus grand bonheur. L’histoire nous emporte littéralement en partant d’un petit enjeu à, ni plus ni moins, la survie de l’humanité.
On incarne donc une Aloy, une jeune paria dans un monde régi par des tribus qui luttent entre elles mais également contre des machines qui n’ont cessé d’essayer de les attaquer. Aloy qui découvre alors un objet en métal des anciens (la civilisation précédente qui aurait été détruite) le porte à sa tempe et se voit ainsi accéder à une mine d’informations qu’elle ne comprendra que des années plus tard. C’est justement à ce moment-là que l’aventure commence. On découvre ainsi l’univers d’Horizon Zero Dawn à travers les yeux d’Aloy qui en connait quasiment autant que nous.
La puissance d’Horizon Zero Dawn est d’avoir réussi à créer un univers d’une richesse incroyable en un seul jeu. Que ce soit de par l’univers que l’on jalonne au cours de l’aventure ou que ce soit par un background riche et détaillé qui nous est raconté non pas par les personnages que l’on rencontre mais par les ruines d’une civilisation disparue depuis des siècles.
L’histoire m’a beaucoup fait penser aux romans de Anne McCaffrey et nottamment à la Ballade de Pern. Ce n’est pas la même histoire mais si vous les lisez, et je vous y incite, vous ne manquerez pas d’y faire quelques parallèles.
Des robots aux instincts bestiaux
Techniquement, graphiquement, musicalement, tout est parfait. L’expérience en 4K HDR (PS4 Pro et TV adéquat nécessaires) est tout simplement incroyable. Les screenshots que j’ai pris et qui parsèment ce billet ne rendent pas honneur à la qualité visuelle du titre en mouvement. Le cycle jour et nuit est superbement bien rendu. Les devs ont même pensé, dans le mode photo, d’inclure l’option de changer l’heure de la journée ou de la nuit en temps réel afin d’obtenir le meilleur éclairage « naturel » possible. D’ailleurs si le jeu possède une durée de vie avoisinant les 50 heures (quêtes principales et annexes comprises), ce temps de jeu peut être vite revu à la hausse tellement on a envie de s’arrêter toutes les cinq minutes pour utiliser prendre des screenshots avec le mode photo ultra complet. Tiens et en parlant des quêtes annexes, celles-ci ne sont pas des quêtes à la con (oui c’est de toi que je parle FF XV). En effet, elles apportent toutes leur pierre à l’édifice pour mieux comprendre l’univers dans lequel on évolue. J’ai même eu parfois le même sentiment que Skyrim. On démarre avec un objectif banal avant de se retrouver 2h plus tard à élucider un mystère que l’on avait pas imaginé.
Au sein de ce monde hostile, nous sommes donc amenés à évoluer au milieu de robots pour la plupart hostiles. Certains (et c’est expliqué dans le jeu) ressemble à des animaux. Mais ce n’est pas uniquement au niveau de leur design, non ! Leur façon de se déplacer, de se comporter, de fuir, de nous traquer ou de nous chasser fait irrémédiablement penser à de vrais animaux. C’est vraiment fou de voir ses monstres de métal se mouvoir « animalement » dans les différents environnements du jeu. Les parties de chasse ou de cache-cache en deviennent jouissives.
En terme de gameplay, on se rapproche d’un action RPG en vue à la troisième personne au sein d’un open world. Chaque action / quête réussie nous rapporte de l’XP qui nous permettra de gagner des niveaux et des points de compétences pour faire évoluer Aloy. Egalement emprunté aux RPG et autres MMO, des loots seront à récupérer afin de crafter de nouveaux équipements, armes, armures, munitions, etc.
Voilà j’ai l’impression d’avoir dit des choses sans les avoir dites vraiment. Sachez que ces quelques lignes n’ont pour but que de vous pousser à rendre heureuse votre PS4 (et oui, c’est une exclu) en lui proposant de lancer ce jeu si vous ne l’avez pas encore fait. Sachez également que le platine est très accessible en dehors du temps qu’il demande pour obtenir tous les trophées. Bref, voilà c’est lâché, un 10, la note ultime sur blog que je n’ai du sortir qu’à 2 ou 3 reprises. A n’en pas douter mon GOTY 2017 (Game of The Year).
Vous pouvez également retrouver ma galerie de screenshots fait maison sur mon tout nouveau site ShootMyGames.com.
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