Nier Replicant, le test PS4 : La magie est toujours là
Je vous l’expliquais dans mon test de Returnal mais je vais vous le remettre ici. Mon karma a frappé et j’ai renversé un verre d’eau sur mon macbook. Résultat : un joli court-circuit qui a scellé le destin de mon mac emportant avec lui mes brouillons de plusieurs tests. Evidemment celui de Nier Replicant en faisait partie et j’ai dû donc tout réécrire. Ce qui d’une part prend du temps et d’autre part est super chiant. Mais me voilà de nouveau ici pour vous présenter le jeu qui raconte les évènements précédants Nier Automata, mon GOTY 2017 !
Petite précision, je n’avais pas joué au jeu original sur PS3 et j’ai découvert la saga via Nier Automata. Du coup, n’attendez pas un comparatif. En vrai, je voulais le faire sur PS3 et peu de temps après Square Enix a annoncé l’arrivée d’un remaster. Et vu ce que plusieurs personnes m’avaient dit (dont @Neisabes) j’ai préféré attendre le remaster pour y jouer avec un confort de jeu amélioré. Et il faut croire que j’ai eu raison.
Devola et Popola, pierre angulaire de Nier Automata
Le début de Nier Replicant est très énigmatique. Nous sommes tout de suite projetés dans un monde dévasté. Notre jeune héros tente de protéger sa soeur de monstres énigmatiques communément appelés « les ombres ». A bout de force il en vient à invoquer les pouvoirs d’un grimoire. Et alors que sa soeur sombre… Saut temporel de quelques milliers d’années.
On retrouve le héros dans un village toujours à veiller sur sa soeur atteinte de nécrose runique. On ne sait pas ce qui s’est passé pendant cet intermède. Missionné par Popola et Devola, des jumelles qui semblent diriger le village, notre héros se met à la recherche d’une solution pour guérir sa soeur. C’est sur ce synopsis basique que l’histoire de Nier Replicant prend forme. Evidemment si vous avez joué à Nier Automata, vous reconnaitrez au premier coup d’oeil Devola et Popola, deux personnages qui joueront un rôle déterminant dans Nier Replicant et Nier Automata. Manipulation, faux-semblant, plan de sauvegarde de l’humanité, l’histoire va rapidement prendre une tournure des plus intrigantes.
Enfin quand je dis rapidement, tout est dans la nuance. Les premières heures de jeux faites de mini quête et d’aller retour incessants risquent d’en rebuter plus d’un. Et pourtant dernière, c’est un flot d’émotions plus fortes les unes que les autres qui m’ont envahi. Clairement, si Nier Automata est l’un des cinq jeux qui m’ont le plus bouleversé, Nier Replicant pourrait bien se faire une place de choix dans ce classement. Evidemment, je me tairais sur le scénario car ce jeu se vit et se découvre à travers ses personnages.
Si l’histoire principale de Nier Replicant est un plaisir qui se savoure jusqu’à sa dernière bouchée, il n’en est rien des quêtes annexes. Elles sont trop souvent désuètes et sans intérêt. Je ne saurai que trop vous conseiller de les garder pour un second run. Et ainsi de vous concentrer sur le récit principal. Sinon vous risqueriez de casser le rythme de cette quête mélodramatique.
Nier Replicant va avaler votre temps
La durée de vie de Nier Replicant dépend de l’investissement que vous voulez mettre dans le jeu. D’un premier run autour des 15h, le jeu peut facilement vous emmener vers les 60h si vous lui en donner les moyens. Par là, j’entends aller chercher les fins complémentaires déjà présentes dans le jeu original. A la manière de Nier Automata, le jeu vous offre d’aller plus loin dans l’histoire en refaisant une partie de celle-ci. Et puis il y a cette fameuse nouvelle fin que je n’ai pas encore atteinte à l’heure où j’écris ces lignes. Pour la débloquer, il faut avoir atteind les fins A,B, C et D. Est-ce qu’elle en vaut la peine. J’ai envie de dire oui, bien sûr que oui surtout qu’elle ne demande pas de refaire entièrement le jeu.
Accepter le côté désuet et vivre l’un des meilleurs scénarios de JV
Nier Replicant se savoure pour son scénario mais pour le reste on n’est clairement pas sur le budget d’un triple A. Zones riquiqui et vides, graphismes d’un autre âge, gameplay classique pour le genre, Nier Replicant ne brille pas de côté là. Toutefois les améliorations de ce remaster sont intéressantes. Les combats sont fluides tout comme les interactions avec cet univers. Les graphismes ont été rehaussés car honnêtement ce ne devait pas être très folichon sur PS3.
Les aller-retours sont légions et le petit boost de vitesse ne fait pas de mal pour accélérer tout ça. Pour le reste, on retrouve les caractéristiques des RPGs classiques. Avec une montée en niveau de notre personnage, des armes à récolter et un système de « mots » que l’on peut appliquer sur ces armes et sa magie pour en amplifier les effets. Car oui, nous sommes accompagnés d’un grimoire doué de conscience (no spoil). Il peut à l’aide de sa magie nous prêter main-forte à tout moment.
Mais là où Nier Replicant fait encore plus fort, c’est sur ses musiques et ces nouveaux arrangements. Ils viennent magnifier une OST déjà fabuleuse. J’ai dû rester bien 20 mn à écouter la mélodie qui accompagne notre présence dans le premier village sans rien faire (clin d’oeil à Nier Automata). Franchement cet OST est incroyable, il a fini directement dans ma bibliothèque Apple Music.
Oubliez le reste et prenez le temps de parcourir Nier Replicant
La conclusion va être simple. Si vous avez déjà joué à Nier Replicant sur PS3, vous retrouverez avec plaisir l’univers de Nier. Les améliorations permettent de gommer une partie de la lourdeur du jeu original. Et le contenu bonus mérite le détour même si je me doute que certains d’entre vous iront voir la nouvelle fin (E) sur Youtube. Pour les autres qui ont découvert Nier Automata sans avoir joué à Nier (Gestalt), ce sera une chance incroyable de pouvoir vous plonger dans les évènements dramatiques qui ont précédé les aventures de 2B, 9S et 2A dans un jeu aux standards plus actuels. Bref un must play de plus dans le catalogue PlayStation.
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