La réalité virtuelle, du jeu-vidéo au métavers
Mark Zuckerberg a encore fait parler de lui. Dans sa dernière déclaration, il a annoncé la transformation du géant Facebook en Meta. Un nouveau nom qui illustre le futur des réseaux sociaux et de l’internet, le métavers. La quête pour l’élaboration d’une réalité parallèle virtuelle est donc bel et bien lancée. Et dans cette course, ce sont bien entendu les États-Unis qui sont en tête.
Mark Zuckerberg a encore fait parler de lui. Dans sa dernière déclaration, il a annoncé la transformation du géant Facebook en Meta. Un nouveau nom qui illustre le futur des réseaux sociaux et de l’internet, le métavers. La quête pour l’élaboration d’une réalité parallèle virtuelle est donc bel et bien lancée. Et dans cette course, ce sont bien entendu les États-Unis qui sont en tête.
Des débuts poussifs
Tous les amateurs de jeux vidéo en ont toujours rêvé. Pouvoir s’immerger complètement dans un monde imaginaire et jouer entièrement un personnage. Pourtant, lorsque les premiers casques ont été développés dans les années 1990, la communauté est vite retombée de son nuage. Une définition grotesque, une luminosité qui donnait la migraine, des casques peu ergonomiques et lourds qui bougeaient ou tombaient au moindre mouvement quand il n’était pas attaché à un bras articulaire. En somme, l’expérience n’était pas optimale.
C’est à ce moment que certains géants du jeu vidéo, Nintendo en tête, ont annoncé mettre de côté cette technologie, peu efficace et pas assez développée à leur goût. Pour preuve, c’est grâce à un Kickstarter, une façon de financer le projet par les joueurs eux-mêmes, qu’Oculus VR a développé l’Oculus Rift.
C’est en 2016 que le petit bijou sort et fait grand bruit. La même année, Sony fait de même et lance sa Playstation VR. En quelques années, la technologie a fait un bond immense et si Sony garde son marché interne, l’Oculus Rift s’impose chez tous les joueurs PC. Un succès qui marque le véritable commencement de l’aventure pour le grand public.
Deux développement parallèles
Si bien entendu, le casque VR a été démocratisé en 2016, les GAFAM n’ont pas attendu Sony ou Oculus VR pour s’intéresser à la réalité virtuelle. Google a d’abord travaillé sur un cousin proche, la réalité augmentée.
On se souvient ainsi de la Google Glass, une paire de lunettes qui complétait notre vision de la réalité avec des indications numériques. Mais bien plus récemment, un groupe de chercheurs de la compagnie Meta a dévoilé ses recherches sur le gant haptique. Plus encore que voir, les scientifiques veulent donc nous faire toucher la réalité virtuelle. En association avec la vision, vous pourrez donc interagir directement avec ce que vous voyez dans le casque de réalité virtuelle.
Si cela sonne presque comme un synopsis de film de science-fiction, Mark Zuckerberg investit des milliards dans ce qu’il croit être la nouvelle révolution numérique après Internet et sa démocratisation. Encore aux balbutiements de cette technologie, les premières applications pratiques pourraient se faire chez un public déjà averti et utilisateur de la technologie : les joueurs de jeux vidéo.
Une association qui promet
Si le monde vidéoludique rencontrent donc la recherche et développement des GAFAM, ils ne pourront que s’enrichir l’un l’autre. Le jeu vidéo possède l’expérience et la pratique du codage appliqué à la réalité virtuelle. Tandis que les amateurs de jeux en VR connaissent les sensations et les choses à ne pas faire par cœur.
Il est très difficile de ne pas heurter des murs quand vous n’avez pas l’habitude. On peut imaginer qu’avec des prototypes à plusieurs milliers de dollars, mieux vaut un expert pour les manier. Les géants du numérique, eux, peuvent apporter les moyens et les idées pour améliorer l’expérience de jeu tout en poursuivant leur but en parallèle.
Car, loin de vouloir transformer les jeux vidéo, c’est véritablement la réalité qui est vouée à être sculptée par le métavers.
Le virtuel parfaitement imbriqué dans le réel
Le véritable rêve de Zuckerberg et des chercheurs du domaine est, en effet, bien plus large. Ils cherchent tout bonnement à inclure ce métavers dans la réalité. Concrètement, les interactions entre notre réalité et la réalité virtuelle pourraient passer par des mots, des regards, ou bien même des pensées selon certains chercheurs.
Imaginez juste une seconde passer devant un monument que vous trouvez beau. Vous ne savez pas vraiment ce que c’est, mais plus besoin de rechercher sur votre smartphone. À la simple pensée interrogative, des lunettes, une montre, n’importe quel support pourrait directement répondre à votre question.
Les possibilités sont réellement infinies même si plusieurs problèmes éthiques se posent à l’ère du hacking.
Une chose est certaine, si un jour le métavers devient réellement ce qu’imagine Mark Zuckerberg d’autres, il changera notre monde à tout jamais.