Tales of Arise, le test sur PS5 : GOTY 2021 ?
Ça y’est, c’est le jour J ! Tales of Arise est enfin disponible dans toutes les bonnes crèmerie. Et je ne me peux m’enpêcher d’être heureux pour vous. Vous qui allez me lire et qui allez découvrir ce magnifique J-RPG. Car oui, Tales of Arise va mettre tout le monde d’accord très rapidement. Ce ne sont pas les quelques défauts mineurs qui vont gâcher la fête. Ce nouvel opus fera date. D’une part car il est sans doute le meilleur Tales of 3D qui soit mais aussi car il se place aisément dans le top 5 des RPG de ces dernières années. Tout y est : contenu pléthorique, histoire intéressante, direction artistique remarquable, musiques envoutantes. Le tout servi par un gameplay dynamique et poussé. Mais avant de rentrer dans le vif du sujet, parlons un peu de la saga Tales of…
25 ans de Tales of <3
Et oui, la licence Tales of fête ses 25 ans cette année. Tout a commencé en 1995 avec le discret Tales of Phantasia. Je dis discret car la saga a pointé le bout de son nez très tardivement en Europe. En effet il a fallu attendre 2004 pour que le célèbre Tales of Symphonia (Gamecube) ouvre la voie à la licence en Europe. Et pourtant 7 épisodes étaient déjà sortis au Japon. Au total il existe 22 épisodes canoniques qui se sont vendus au total autour des 24 millions d’exemplaires. L’une des caractéristiques forte de ces jeux que l’on retrouve encore dans Tales of Arise est sans aucun doute les combats dynamiques en temps réel. Alors que la plupart des RPG à l’époque proposait du tour par tour, les Tales of offraient une alternative très agréable au genre. Et puis les années passant, l’empire Tales of s’est étendu et la licence est devenu transmédia avec notamment des mangas, des animés et même des romans. Tales of Arise vient ajouter un nouveau chapitre et avec lui c’est l’héritage des 25 ans de la saga qu’ils portent avec lui.
Se libérer du joug de l’envahisseur
L’histoire débute de manière assez classique. Deux civilisations qui prospéraient chacune de leur côté sur deux planètes proche voient l’équilibre se briser. La paix ne tient qu’à un fil et le royaume de Rena débarque sur la planète où vivent les Dahniens. En un rien de temps, grâce à leur supériorité technologique et militaire, les Reniens asservissent le peuple de Dahna et le soumettent à 300 ans d’esclavages. La planète est alors divisée en cinq provinces gouvernée chacune par un général aveuglés de puissance. Des rebellions sont bien tentés durant ces 300 ans mais elles sont à chaque fois écrasées sans pitié.
C’est donc après ces nombreuses années que l’histoire débute. Nous commençons par incarner un esclave qui plusieurs particularités. La première c’est qu’il porte un masque de fer qu’il ne peut retirer. La deuxième c’est qu’il ne ressent pas la douleur bien qu’ils puissent être blessé. Lors d’une première péripétie nous rencontrons alors Shionne, une rénienne pourchassée par ses pairs. Elle semble être maudite. En effet, elle inflige des blessures à tous ceux qui entre en contact avec elle sans qu’elle ne puisse pour autant contrôler cet étrange pouvoir. Vous l’aurez vite compris, ce duo est donc fait pour s’entendre. A eux deux, ils représenteront l’espoir de tout un peu même s’ils sont loin de s’en rendre compte pour le moment.
Un rythme effréné ponctué de nombreuses scènettes
Ce duo ne serait rien sans les quelques alliées qui rejoindront au fur et à mesure l’aventure. Mais croyez moi, de par leur charisme, vous n’aurez pas envie de vous passez de ces deux-là. L’aventure continue alors que l’on rejoint un groupe de résistance. La suite vous l’aurez compris, il va falloir traverser les cinq provinces afin de libérer le peuple de Dahna… à moins que… Mais là je vais n’arrêter car le scénario révèle de nombreuses surprises et ce serait dommage de vous les gâcher. Sachez juste que chaque province est très différente que ce soit dans sa végétation que dans le mode de gouvernance qui est en place.
En tout cas l’histoire est vraiment bien écrite, rythmée et intéressante. De plus de petits échanges entre les personnages viennent ponctuer la traversée des maps. Elles sont activables sur le moment ou pour ceux qui le souhaitent rejouable à chaque feu de camp. J’ai vraiment eu du mal à lâcher ma DualSense car je voulais connaitre la suite des évènements. Ce qui a donné lieu à des nuits très courtes je vous l’accorde.
Graphiquement au top même pour un jeu cross gen
Techniquement, le jeu est au top. Il faut toutefois savoir que dans les options il est possible de privilégier les FPS ou la résolution. Ne cherchez pas, privilégiez les FPS, vous y gagnerez en fluidité durant les combats et pendant vos pérégrinations. Graphiquement les environnements sont de toutes beautés pour peu que vous passiez la première province. En effet, celles-ci représentent des terres désolés, des mines, etc. Du coup ce n’est pas très représentatif de qui va arriver derrières. Mais ça vous l’avez surement déjà vu soit dans les trailers du jeu soit dans la démo disponible sur le PS Store.
Tales of Arise utilise l’Unreal Engine 4 associé à une surcouche maison Shader Graphique pour donner ce rendu plus « anime » que « réaliste. Objectif : garder la signature graphique de la licence. Et je dois dire que c’est une belle réussite. La direction artistique s’en est donné à coeur joie et le rendu lui rend les honneurs avec maestria. Les chara design signés Minoru Iwamoto (merci <3) sont un régal pour les yeux. Les deux personnages principaux ont été soignées mais ce n’est pas pour autant que les autres ont été mis de côtés.
Petit mot sur la version PS5 qui offrent des temps de chargement optimisées et des transitions instantané lors du passage en mode combat. C’est fou de se dire ça mais je ne sais pas comment on faisait pour s’en passer avant. Cela participe à l’immersion et évite de casser le rythme à tout bout de champs.
La maitrise des Astral Arts
Le propre d’un bon RPG est d’offrir un système de combat facile à appréhender mais qui se complexifie au fil des combats éviter le côté rébarbatif et pousser le joueur à en tirer la quintessence. Car oui, on va y passer du temps sur le champs de bataille et cette fois-ci ne sera pas une exception.
C’est le cas ici. Chaque personnage dispose d’un coup basique et d’Astral Arts. Ces dernières sont des attaques spéciales qui puisent dans une jauge d’attaque. Ceux-ci s’etoffent en gagnant de l’XP et il faudra bien les choisir pour enchainer les coups pause. Le rythme et les combos seront l’une des clés pour triompher puisque les dégâts se multiplient. Des combos à réaliser avec nos partenaires également permettant de déclencher des frappes combinées bonus. L’autre clé sera d’envoyer les bons combattants sur le terrains face à la menace présentée. Chacun dispose d’atout et ce serait vraiment bête de pas tous les utiliser. Par exemple Shionne est très forte pour les combats à distance et pour sniper tous les ennemis volants. Même les personnages inactifs ont leur rôle à jouer puisque que l’on peut faire appel à eux de manière ponctuelle lors des combats (sous conditions).
Il y a un peu de Final Fantasy XII dans Tales of Arise. En effet, si l’IA contrôle les autres personnages, il est possible de paramétrer leur comportement tout comme on le faisait avec les Gambits de FF XII. Une idée toujours aussi intelligente qui vient renforcer l’IA pour qu’elle s’adapte à notre style de jeu.
Que vaut la destination sans quelques détours ?
Je vous le disais, le contenu ne se limite pas à la trame principale et quelques chemins détournées. Il y a beaucoup de choses à faire et à chaque fois la récompense est à la hauteurs. Je parle de boost de stats, de prolongement de l’état berserk, etc. Et puis quoi, il y a même un jeu de pèche et vous savez comme j’adore ça 🙂 Il y a également une collecte de petit hiboux caché ci et là qui offriront des items cosmétiques pour nos troupes (oreilles de lapins par exemples). Sans oublier le mini jeux d’élevage de bétails qui vous prendra quelques heures supplémentaires tout en remplissant vos sacs de provisions. Vraiment si vous voulez optimisez vos personnages tout en découvrant plus sur leur personnalité, je vous enjoins à réaliser un maximum de quêtes annexes.
Tales of Arise, GOTY 2021 ?
Je dois encore y réfléchir mais Tales of Arise pourrait bien être mon GOTY 2021 ! Il en possède en tout cas tous les attributs. Cela faisait longtemps que je n’avais pas passer autant de temps sur un même jeu. Un J-RPG ultra complet et très grisant à jouer, le tout servi par une histoire passionnante et émotionnellement forte, je dis MERCI. Un Tales of qui peut se parer de lettres d’or !