Test 13 Sentinels : Aegis Rim sur PS4 Slim
On se retrouve de nouveau pour le test de 13 Sentinels : Aegis Rim sur PS4 Slim. Et oui, j’ai dernièrement revendu ma PS4 Pro White en prévision de l’achat de la PS5. Je joue donc actuellement sur une de mes PS4 Slim collector : la PS4 Days of Play 2019 !
Sorti en novembre 2019, 13 Sentinels pointe enfin le bout de son nez chez nous. On peut remercier Koch Media qui le distribue sur notre territoire. Au passage, nous avons gagné un sous-titrage français complet du jeu. Et ça tombe bien car le jeu parle beaucoup. Il s’agit d’un jeu deux en un. D’un côté, un point & click narratif et de l’autre un jeu de combat tactique semi-temps réel. Au développement, nous avons l’équipe japonaise brillante Vanillaware à qui l’on doit les excellents Dragon’s crown, Murasama The Demon Blade ou encore Odin Sphere !
Une histoire de mecha, de kaiju et de trompe l’oeil
Si on reprend le pitch de départ, on ne peut pas dire qu’il brille par son originalité. 13 lycéens pilotant des mecha nommés Sentinels, se battent pour la survie de l’humanité face à des Kaiju qui envahissent Tokyo et ses alentours et cela à différentes époques. Alors oui, durant les premières heures de jeu, l’histoire semble nous mener sur ce terrain. Mais on comprend très vite que tout est beaucoup plus complexe, plus savoureux que cela. Et quand je dis cela, cela va beaucoup plus loin que les voyages temporels teasés à l’annonce du jeu. Honnêtement, je ne peux pas vous dire plus car le coeur de ce jeu repose sur son histoire. Mais sachez que j’ai rarement été tenu en haleine tout au long d’un jeu vidéo comme ça. Et si la peur de « encore un jeu de lycéens japonais » vous envahi, sachez qu’on est loin des stéréotype du genre. L’aventure est clairement mature.
Du narratif…
13 Sentinels : Aegis Rim est avant tout une histoire qui se déroule devant nos yeux et dont les mécaniques à base de mots clés nous permettent de la faire progresser. Chacun des 13 personnages jouables jouit de sa propre histoire. Toutefois celles-ci s’entremêlent et ce n’est qu’à la fin, au prix de nombreux rebondissements, que l’on comprend l’histoire dans sa globalité. On peut choisir de les jouer dans l’ordre que l’on veut. Toutefois, certains embranchements demanderont d’avancer à un certain niveau avec un autre protagonistes. Ceci afin garder une certaine cohérence et compréhension de l’histoire. Car oui, elle n’est pas évidente, du moins lors des premiers chapitres.
… et de l’action
Et oui, j’ai parlé de kaiju un peu plus haut. Il faudra donc les affronter. Et pour cela, nos 13 heros disposeront chacun de leur mecha appellé Sentinels. Il en existe 4 types qui reprennent des stéréotypes bien connus. Les puissantes au CAC, celles qui sont versatiles, les volantes et les adeptes du combat à longue distance. Lors de chaque missions, il faudra choisir sagement qui l’ont emmène sur le champs de bataille. D’autant qu’on ne peut emmener tout le temps les même puisque les pilotes devront reprendre leur esprit après 2/3 batailles. La faute à un empoisonnement cérébral dû à l’utilisation des Sentinels.
Chaque mission a deux objectifs qui sont tout le temps les mêmes. Anéantire complètement les forces ennemis ou résister suffisamment longtemps pour que l’égide déclenche son mécanisme d’auto-défense. Durant ce temps, des vagues d’ennemis tenteront de la détruire. D’abord confuse, les batailles deviennent vite grisantes malgré leur représentation très simpliste. Tout se passe en semi temps réel, l’action ne se bloque d’une fois qu’on rentre dans le menu d’action d’une Sentinels. On se croirait dans un tower defense mais avec uniquement des unités mobiles de notre côté. En tout cas j’ai adoré.
Grâce un twist scénaristique bien amené, on pourra récupérer des Metacrédits. Acquis via les chapitres narratifs ou en récompense d’une bataille bien achevée, ils permettront d’améliorer les sentinels. Soit en leur octroyant de nouvelles armes ou soit en améliorant leurs capacités physiques. Et il faudra bien ça car les dernières missions demanderont une puissance de feu, une résistance et une mobilité accru pour en venir à bout.
Coup de coeur 2020
Que dire de plus si ce n’est que 13 Sentinels : Aegis Rim est clairement mon coup de coeur de l’année 2020. Un jeu dont seul Vanillaware a le secret et plus globalement que seul l’industrie japonaise du jeu vidéo est capable de sortir. 13 Sentinels c’est une aventure de science-fiction bien plus complexe que ne le suppose le pitch de départ et haletante jusqu’au bout. Mais c’est aussi des personnages attachants, une direction artistique démente et une bande son discrète et efficace. Alors n’attendez plus et jouez-y. Le jeu mérite son succès tout comme Vanillaware !