Test Concrete Genie sur PS4 Pro
Annoncé depuis un bout de temps, Concrete Genie est enfin arrivée dans mes mains. Avec cette nouvelle exclusivité PS4 vient la promesse d’un jeu original sortant des sentiers battus. A la baguette, Pixelopus qui offre ici son deuxième jeu après l’envoutant mais répétitif Entwined (2014).
Concrete Genie aborde des thèmes forts
En effet, le garçon que l’on incarne se fait harceler et maltraité par une bande de gosses de son âge. Pour « oublier » il se renferme dans le dessin et son carnet de croquis devient ainsi un véritable journal intime. Hélas la bande de vauriens en vient à lui voler son carnet et à le déchiqueter. C’est le moment de prendre le contrôle d’Ash et partir à la recherche des pages de son carnet. Dans cette aventure, un génie du nom de Luna nous octroiera un pinceau magique nous permettant de donner vie à nos créations en les peignant sur les murs de la ville. L’objectif est double pour Ash. D’une part, il souhaite redonner vie à sa chère ville et de l’autre retrouver toutes les pages de son carnet. Le tout en évitant ses harceleurs et en essayant de comprendre d’où vient le mal qui règne dans sa ville et qui sont ses génies venus à son secours.
Une vraie bouffée d’air frais
La première partie du jeu est vraiment féérique. On (re)peint la ville à l’aide de notre pinceau magique, on anime des génies créés de toutes pièces par notre imagination et l’on résout de petits puzzles assez simples dans une ambiance bon enfant. A cela près qu’il faudra progresser tout en évitant la bande de crapules qui n’hésitera pas à nous courir après et à nous rouer de coups. Pas de Game over toutefois, il faudra juste reprendre ses esprits et retrouver son pinceau pour continuer là où nous en étions.
Au fur et à mesure, la ville se nourrira de nos oeuvres et s’illuminera à l’aide de particules de lumières fort bien utilisées. La ville de Deska se compose de quatre zones: le phare, le port de pêche, la centrale hydroélectrique et la voie navigable. Il faudra littéralement rallumer la ville afin de lui redonner vie et d’éloigner une corruption qui semble être née des mauvaises actions qui s’y sont déroulées.
Pour cela, il faudra s’entourer de génies ayant des affinités élémentaires différentes: foudre, vent et feu. Ils nous viendront en aide à partir du moment où on les contentera. Pour cela, rien de compliqué. Il faudra suivre leur directive et peindre les motifs qu’ils nous indiquent. A partir des motifs dessinée, on pourra même interagir avec ses génies. Faites leur un feu de camps et ils se réchaufferont les mains, faites leur un arc-en-ciel et ils s’émerveilleront.
…Mais une aventure trop courte
Comptez 4/5 heures de jeu pour boucler l’aventure. Effectivement, ce n’est pas beaucoup. Je pensais que le jeu durerait beaucoup plus longtemps. Pourtant au bout de trois heures, l’aventure prend une autre tournure. La balade artistique se transforme en jeu d’action. Je vous en dirais pas plus pour vous garder la surprise. Un choix surprenant mais qui réveille le joueur avant d’arriver à la conclusion de Concrete Genie. Une conclusion positive pour un jeu original qui survole un problème récurrent de notre société tout en nous ouvrant les yeux sur l’une de ses possibles causes.
Une à deux heures de plus seront nécessaires si comme moi vous comptez partir à la chasse du trophée platine. Celui-ci est d’ailleurs assez facile à obtenir dans Concrete Genie. Il y a énormément de collectibles mais la plupart se trouveront sur votre chemin. Pour le reste, les trophées seront liés à la progression.