Test de Dark Devotion sur PS4 Pro
Dark Devotion peut se définir comme un Dark Souls like en 2D Pixel art. Oui, rien que ça. Développé par le studio français Hibernian Workshop, le jeu fait suite à une campagne Kickstarter réussie. Le résultat est convaincant. Pour une fois, l’argent investi dans un kickstarter aura été utilisé à bon escient. Le jeu offre une expérience solide pour un jeu indé qui ravira les adeptes du genre.
Les larmes de sang ne se tarissent jamais
Dark Devotion nous entraine dans l’enfer des croisades. Un temple d’où émanent la lumière divine attire les croisées mais aussi ceux qui ont tout perdus. On incarne une jeune femme templier qui se retrouve piégée dans le temple où la lumière se mêle à l’obscurité. Et dans l’obscurité se tapis des monstruosités qu’il va falloir affronter s’il l’on veut sortir vivant de ce dédale. Et pour cela on pourra profiter sur console de toutes les correctifs sorties depuis avril dernier, date de sortie PC du jeu.
Dans Dark Devotion, il y a « dark »
Dark Devotion s’inspire largement de l’univers de la dark fantasy. C’est en toute logique que le gameplay et les mécanismes du jeu y sont étroitement liées. Plus nous nous enfonçons dans le temple et plus les créatures et humanoïdes rencontrées seront abjectes et décharnés. Mais avant cela, la mort viendra à notre rencontre un nombre incalculable de fois.
Un système de runes est également présent. Trouvés aux grés de nos allées et venues, elle offrent différents bonus. Evidement pour contrebalancer cela, des malédictions nous guettent à chaque recoin.
Une jauge représente également notre niveau de foi. En tant que templier, celle-ci est primordiale. En effet, en priant devant certains hotels, on pourra recevoir des bénédictions supplémentaires. Mais pour cela il faudra que notre niveau de foi soit suffisant. Occire les monstres qui hantent le temple permettra de restaurer quelques points de foi durant une expédition.
Enfin des combats de boss (chef et subalternes) viendront sanctionner chacune des zones. Ces combats se déroulent dans une zone prédéfinis et offrent un combat dantesque qui se finit inévitablement par des gerbes de sang. Celui du boss ou le votre…
Des Mécaniques RPG bien huilés
Classiques mais efficaces, les mécanismes de level up de notre chevalière prennent trois formes différentes :
- En débarrassant le temple des immondices qui y vivent, on reçoit des petites sphères violettes qui permettront d’obtenir des perks supplémentaires. Cela va du +5% aux dégâts critiques à des bonus de déplacement, etc.
- Taper du boss vous permettra également de débloquer des avantages non négligeables
- Enfin, en parcourant les souterrains emplis de noirceurs, on pourra dégotter du matériel (épée, arcs, parchemins, armures, etc.). Si le loot récupéré porte la mention « patron » alors le forgeron du refuge pourra pour les forger gratuitement pour le prochain run.
De plus, il y aura des quêtes à accomplir octroyant du matériel et des runes bonus. Si celles-ci offrent un challenge en parallèle de la quête principale, elles sont parfois en décalage avec notre progression. Du coup, il faudra faire marche arrière pour les réaliser.
Une map illisible pour Dark Devotion !
Au rayon des défauts, je demande la map illisible. En effet, au fur et à mesure de notre avancée la carte se dévoile. Accessible en appuyant sur le track pad de la DS4, elle est simplement illisible. J’ai eu trop de mal à me repérer dès le début du jeu. De tout manière, globalement c’est toute l’interface que je trouve peu intuitive et peu lisible. Ca manque de clarté et cela risque d’en rebuter plus d’un.
Malgré ces quelques défauts, j’ai bien aimé Dark Devotion. On prend rapidement le coup et les parties deviennent de plus intéressantes à chaque nouvelle mort. Evidemment comme tout Dark Souls like, la courbe d’apprentissage est rude. Mais c’est le prix à payer pour percer les mystères du temple où l’on est enfermé.