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Test Days Gone sur PS4 Pro

Annoncé en 2016, Days Gone a parcouru du chemin jusqu’à sa sortie en 2019. Attisant tantôt la hype, tantôt la curiosité ou encore l’indifférence, il n’a malheureusement pas réussi à s’attirer les faveurs unanimes du public et des journalistes. Il est vrai que le jeu vidéo a eu sa dose de mutants & de morts-vivants jusqu’à saturation ces dernières années. Le succès récent du remake de Resident Evil 2 nous a pourtant prouvé que ces derniers avaient encore la côte. Alors, pétard mouillé ? Belle surprise ? Premier élément de réponse dans le screen qui suit !

Au pays des mutants, la survie est reine

Le pitch de Days Gone est plutôt simple. Les débats se déroulent dans une région de l’Oregon. On y incarne Deacon Saint John, ancien militaire reconverti en biker qui écume la région avec son pote Bowser. Le monde est bien différent du nôtre ! Des mutants pullulent aux quatre coins de la région et peut-être ailleurs également. Le reste de l’humanité se terrent dans des camps de fortunes en tentant de survivre au nouvel ordre imposé par ces fucking mutants. Mais ce n’est pas tout, une bande de psychopathes meurtriers sévit sur la région. Appelé Reaper, ils se tatouent RIP sur le front et tentent de convertir tous ceux qu’ils capturent.

Un jeu qui s’étire sans fin

Quand j’ai commencé Days Gone, je pensais qu’en vingt heures la story principale serait pliée. Cela m’allait bien car j’avais peu de temps pour moi à cette période. Mais c’était sans compte la surprise de SIE Bend Studio. Chaque fois que je pensais finir le jeu, les développeur relançaient l’aventure avec une nouvelle intrigue sans que cela ne soit invraisemblable. Et c’est comme ça qu’heure après heure, j’ai du arriver au bout avec un compteur d’une quarantaine d’heures au total plus quelques cernes.

Parlons un peu du gameplay à proprement parler maintenant. Notre avatar, Deacon, évolue à moto durant toute son aventure. Au commençant, à l’instar des aptitudes de notre héros, notre monture est peu évoluée. En travaillant pour les camps (cueillettes, chasse, trophées de mutants), on pourra échanger nos récoltes contre des crédits qui nous permettront d’acheter des armes mais aussi de modifier notre moto (performances & esthétiques). Un niveau de confiance, qui pourra être amélioré pour chaque camp, permettra d’accéder à plus d’option de personnalisation.

Pour le reste, le coté survie est plutôt bien fichu. Comme dans Walking Dead, les sorties en ville sont nombreuses afin de trouver des vivres, des objets et des armes. Mais gare aux hordes de mutants ou aux pièges laissés par pillards. Chaque angle mort peut recéler une menace. A la manière d’un Read Dead Redemption 2, des évènements aléatoires peuvent se déclencher. Cela va de l’otage a sauver, la triste fin d’humain dans leur quête de survie ou de pièges posés par des piliards.

Les mutants ont leurs propres comportements. Evidemment il en existe plusieurs sortes plus ou moins dangereuses. Parfois ils errent seuls et parfois sous forme de hordes de 50 à plus de 200 individus. Leurs comportements varie également selon le moment de la journée. La nuit, ils sont de sortis et le jour ils se terrent dans des abris (grottes, wagons, nids ou autres) à l’abri des lumières. Quoiqu’il en soit, évitez les hordes au maximum au début de l’aventure. Vous n’êtes pas prêt à y faire face.

Un jeu pas au point techniquement…

Je n’avais jamais vu ça. Un jeu qui techniquement devient de plus en plus défaillant à mesure de la progression dans le jeu. En effet, dans le tiers de l’aventure, je ne sais pas ce qui se passe mais le framerate est aux fraises. Avec des chutes intempestives qu’il y ait beaucoup de mutants à l’écran ou non.

Days gone

Autre point désagréable noté, ce sont les passages entre les séquences de jeu et les cinématiques (basées sur le moteur du jeu). A chaque fois, on passe par un écran noir qui flingue l’immersion. En 2019, c’est faible techniquement, surtout pour un jeu qui se veut AAA. Enfin, comment ne pas parler des nombreux temps de chargements qui se déclenchent lors de séquences durant certaines missions. un vrai tue-l’amour.

… mais une aventure qui tient la route

Au final, j’ai bien aimé Days Gone au point que je suis en train d’aller chercher le platine. que j’ai obtenu le Platine sans trop râler pour une fois. Ok, techniquement le jeu est à la ramasse surtout dans le dernier tiers de l’histoire (allez savoir pourquoi). Mais l’univers de Days Gone était suffisamment cohérent pour avoir envie d’y retourner et de poursuivre l’aventure à chaque fois que je le pouvais. La survie, l’exploration, les relations avec les autres personnages, tous ces éléments sont bien présents et proposent une expérience au final très satisfaisant à mon goût.

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